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Le fléau du vol à l'étalage

MessagePosté: Mar Oct 23, 2007 9:24 pm
de J-S
Pris sur le site de Radio-Canada

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... lage.shtml

Le fléau du vol à l'étalage

729 560 000 $ par année, pour le Québec seulement. Voilà la somme totale que font perdre le vol à l'étalage et la fraude aux détaillants québécois.

C'est la principale conclusion d'un sondage réalisé sur Internet par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) et publié sous le titre Les pertes économiques dans les commerces de détail au Québec.

Le sondage révèle que les vols par des employés (399 760 000 $ par an) entraînent des pertes supérieures à ceux perpétrés par des clients (329 800 000 $ par an).

On y apprend aussi que c'est au secteur des biens courants (supermarchés et épiceries, dépanneurs et spécialistes, pharmacies) que le vol et la fraude font le plus de mal: ils lui font perdre 582,9 millions de dollars par an. Au deuxième rang, vient le secteur des bien semi-durables et durables, avec des pertes annuelles de 251,1 millions de dollars.

Selon le sondage, les hommes adultes volent ou fraudent plus que les femmes adultes, soit 44 % contre 31 % au total.

Dans toutes les catégories, les hommes devancent les femmes adultes, sauf dans la catégorie des bien courants: 34 % des voleurs ou fraudeurs sont des hommes adultes contes 40 % des femmes.

La principale raison invoquée autant par les clients (27 %) que par les employés (22 %) pour commettre le vol ou la fraude est l'utilisation personnelle.

La valeur moyenne de l'article qui a fait l'objet d'un vol à l'étalage en 2006 était de 138,50 $. Mais les objets les plus convoités à 31 % sont ceux dont le prix se situe de 20 $ à 50 $ et ceux dont le prix varie de 101 $ à 250 $.
Un sondage Internet

Selon le CQCD, environ 87 000 employés répartis dans plus de 1930 magasins ont répondu aux questions du sondage, du mois de juillet au mois de septembre 2007.

Une campagne de sensibilisation

Pour appuyer les commerçants, le Conseil québécois du commerce de détail lance une nouvelle campagne de sensibilisation sur le vol à l'étalage, qui reprend le thème Piquer, c'est voler.

Du 23 octobre au 23 novembre, la campagne tentera de toucher les adultes autant que les jeunes, les employés autant que les consommateurs. Différentes actions seront prises par les commerçants pour atteindre ce but.

Deux affiches seront exposées dans nombre de commerces:

* Piquer, c'est voler
* Voler, c'est criminel.

Des autocollants portant le message « Piquer, c'est voler » seront aussi affichés dans les commerces. Les commerçants remettront un feuillet destiné à sensibiliser la population aux conséquences du vol à l'étalage. Le CQCD entend intensifier ses relations avec les médias afin de les informer sur ce fléau.

Le Conseil québécois du commerce de détail

Le Conseil québécois du commerce de détail représente et valorise le secteur du commerce de détail. C'est une association regroupant des entreprises du commerce de détail et de la distribution qui représente plus de 70 % des activités du commerce de détail au Québec.


Qu'en pensez-vous?

MessagePosté: Mar Oct 23, 2007 10:40 pm
de gambades-toi
que le bien privé devienne collectif et que mon pain puisse nourrir ta famille.

la bouffe plus spécifiquement devrait être gratuite

mort à l'appât du gain par des biens essentiels.
mort à l'appât du gain

Re: Le fléau du vol à l'étalage

MessagePosté: Mar Oct 23, 2007 10:50 pm
de Pierre-Luc Daoust
Radio-Canada a écrit:(...) C'est la principale conclusion d'un sondage réalisé sur Internet (­..)

Très scientifique, comme chiffre.

MessagePosté: Mar Oct 23, 2007 10:53 pm
de Panurge
Sans dire que c'est fléau, ce n'est évidemment pas quelque chose de bien.

MessagePosté: Mar Oct 23, 2007 11:03 pm
de gambades-toi
ne soies pas moule vol pour la redistribution, le vol pour la nécessité, le vol par principes sont émminament une belle chose

qui vole un oeuf possède une poule

MessagePosté: Mar Oct 23, 2007 11:54 pm
de Kapitaine_Kolon
Je serais curieux de connaître le salaire et les conditions de travail des-ditEs voleurs et voleuses, de même que le genre de patron qu'ils et elles ont.

MessagePosté: Mer Oct 24, 2007 12:36 pm
de Le gros Réal
Les compagnies compensent les pertes causées par le vol en augmentant les prix, pas en baissant leurs profits. Les voleurs nuisent donc aux pauvres. Le vol est rarement commis par des pauvres désespérés, ce sont souvent des groupes organisés.

MessagePosté: Mer Oct 24, 2007 5:03 pm
de Miawe
Le gros Réal a écrit:Le vol est rarement commis par des pauvres désespérés, ce sont souvent des groupes organisés.


Dit comme ça, ça a presque l'air d'un fait. Sans source, j'aurai du mal à être convaincu. Et même si c'étaient des groupes, ce qui pousse les gens à voler, c'est pas l'excitation, ou le plaisir, ou j'sais pas quoi. C'est rien d'autre que le besoin, la nécessité, la faim. Le crime est un produit du système.

MessagePosté: Mer Oct 24, 2007 8:25 pm
de Landvättir
Le vol est rarement commis par des pauvres désespérés, ce sont souvent des groupes organisés.


La plus dangereuse de ces bandes est le groupe inc., qui a des chapitres partout au Québec.

MessagePosté: Jeu Oct 25, 2007 11:22 pm
de Panurge
gambades-toi a écrit:ne soies pas moule vol pour la redistribution, le vol pour la nécessité, le vol par principes sont émminament une belle chose

qui vole un oeuf possède une poule


C'est bien mignon, mais ce qui te permet de voler comme ça, c'est justement l'échange capitaliste. Si le vol était généralisé, il n'y aurait pas une division aussi sophistiquée du travail et conséquemment une quantité très amoindrie de richesse à t'approprier frauduleusement. Ce serait l'indigence préhistorique, et la guerre généralisée.
Râle tant que tu veux, mais c'est précisément la division capitaliste du travail que tu conspues qui te donne les moyens de te la jouer anarcho-pirate de salon.

MessagePosté: Ven Oct 26, 2007 11:13 am
de BlacKGuarD
En fait, ce n'est pas l'échange. Je pourrais voler un producteur autarcique, par exemple un fermier qui ne pratique aucunement l'échange et encore moins le capitalisme.

Autre exemple, voler des amishs ou des quakers? Ils en sont au stade zéro de l'échange capitaliste, visant le communautarisme total.

Hop.

Sinon, c'est intéressant mais si ça inclut les fraudes, ça peut inclure des trucs comme Norbourg, non? C'est quand même vachement différent du petit employé d'épicerie qui vole deux steaks le vendredi soir pour pouvoir nourrir la famille.

MessagePosté: Ven Oct 26, 2007 2:29 pm
de Ge
Comment on fait pour voter ? Moi j'aime Robin des bois :D :twisted:

MessagePosté: Ven Oct 26, 2007 2:57 pm
de François-ASSÉ
Panurge, retiens tes remarques méprisantes stp.

MessagePosté: Ven Oct 26, 2007 6:43 pm
de gambades-toi
non non il faut le laisser se choquer et distribuer des insultes comme des câlins car je les accepte et les prends doucement seulement quand celui-ci comprendra qu'au moment où il ne s'agira plus de grosse vache à lait nous n'aurons plus besoin de voler. Jamais n'encourager le vol des petits commerçants tel que les petits boulangers, mais j'encourage fortement le piement des monstres de l'alimentation ,entre autre, qui fabrique leur sale nourriture d'usine et leurs sales légumes bons marchés cueuills par des travailleurs exploités aux iles moukmouk.

...

MessagePosté: Dim Oct 28, 2007 8:44 pm
de Panurge
mais j'encourage fortement le piement des monstres de l'alimentation


En effet, cela aurait de quoi pimenter la situation.

En fait, ce n'est pas l'échange. Je pourrais voler un producteur autarcique, par exemple un fermier qui ne pratique aucunement l'échange et encore moins le capitalisme.


C'est quoi cet argument bidon? Le vol à l'étalage implique forcément un magasin de ventes au détail, et donc l'échange capitaliste.
Je maintiens ma position: les anarcho-chépakoi se trouvent bien subversifs avec leurs appels au vol, mais ils sont loin de comprendre les implications d'une généralisation de ce comportement. Ce qui vous donne votre petit confort de quasi-révolutionnaires patentés, c'est précisément ce que vos discours de forum prescrivent de mettre à bas.
Même les voleurs de profession ne souhaitent que leur comportement soit érigé en norme. Aussi rustres qu'ils puissent être, ils savent très bien que le vol ne crée aucune richesse et ne donne lieu à des bénéfices spéculatifs que dans la mesure où il demeure marginal. S'il ne l'était pas, l'échange cesserait aussitôt, et il ne se trouverait plus rien à voler.
C'est un raisonnement qu'on peut facilement élargir à l'état, qui vit d'un vol prévisible -qui permet donc au marché de compenser le montant des prélèvements- et qui ne peut non seulement créer aucune richesse, mais également difficilement profiter à qui que ce soit.