Landvättir a écrit:La description que faisait Exo de la "salope" se limitait à aimer le sexe hors couple. J'ai l'impression que tu ne perçois, dans ce terme, que son excès. Une personne peut aimer le sexe hors couple et n'avoir que deux partenaires au cours d'une année. Dans ce cas-là, il ne serait aucunement question de moeurs pourries, je crois. Je connais pas mal de jeunes hommes et jeunes femmes qui ont un plus grand nombre de partenaires par an, et qui sont toujours en couple très très exclusif quand même (et qui d'ailleurs, ont parfois des problèmes mentaux).
Quelques réflexions en rafale...
Aimer le sexe, est-ce que ça signifie pour autant avoir du sexe avec n'importe qui? Je clarifie: est-ce que ça veut pour autant dire que les «salopes» sont des filles faciles qui vont coucher avec le premier venu?
Là où je veux notamment en venir: coucher avec n'importe qui pour sentir qu'on est apprécié, lire rehausser son estime de soi, ça devient une psychothérapie douteuse...
Là où je veux aussi en venir: «aimer le sexe». L'expression revient souvent, et je peux pas m'empêcher d'accrocher sur le choix des mots. Aimer... le sexe? Est-ce qu'on aime le sexe comme on aime le chocolat? Y me semble que ça sous-estimerait la dimension affective de l'humain.
O.X. a écrit:Autrement dit, pour démanteler la monogamie ou même la polygamie stucturelles, le concept même de famille devra être repensé.
C'est imposant comme réflexion: y'a une dimension sociologique, psychocologique, politique... Mais +1 sur la nécessité de redéfininir la famille.
Voilà.
A+
Greg