de Mélanie le Mer Fév 20, 2008 7:58 pm
Voici la proposition de l'AEMSP-UQAM (bacc. en science politique) adoptée à forte majorité lors de l'assemblée de ce midi
CONSIDÉRANT la mise en branle d’un premier plan de redressement par des coupures dans les services aux étudiants-es (services aux bibliothèques, moratoire d'embauche de professeurs-es, baisse du budget logistique pour l'enseignement, etc.) et la menace constante d'une hausse supplémentaire de frais afférents.
Considérant la diffusion d’un document appelé « Liste Orange » qui menace près de 90 programmes et certificats et le dépôt d’un nouveau plan de redressement le 4 mars qui risque de couper encore plus dans les services offerts aux étudiants et aux étudiantes.
Considérant la reconduction de la grève générale illimitée de l’AFESH jusqu’au 3 mars, l’entrée en grève générale illimitée du module d’ARC jusqu’au 4 mars et la tenue d’AG de grève dans les modules de Littérature, d’Histoire de l’art et de Communication.
Nous proposons :
Que l’AEMSP déclenche une grève illimitée conjointement avec les autres associations étudiantes de l'UQAM et du Québec, en lien avec nos revendications.
Que cette GGI soit déclenchée dès demain le 21 février 2008 à 9h30.
Que l’AEMSP tienne une assemblée générale de reconduction de grève le 5 mars et tous les mercredis subséquents à 12h30.
Que les stages et les cours préparatoires aux stages ne soient pas perturbés par la grève.
Que l’AEMSP encourage ses membres à se mobiliser dans le cadre des lignes de piquetage et des actions de la grève.
Nous revendiquons : REVENDICATIONS
1. Abolition rétroactive des mesures du plan de redressement à l'UQAM et réinvestissement massif en éducation pour une amélioration des ressources et des services dans une perspective d'éducation de qualité, libre de l'intervention du privé.
2. Exige la participation large des étudiantEs au processus de consultation et de prise de décision sur le plan de redressement de l’UQAM .
3. Abolition de la politique « déficit 0 » dans la formule de financement des institutions postsecondaires. Cette politique traite les institutions publiques d'enseignement comme des corporations privées en leur imposant un devoir de rentabilité. L'AEMSP dénonce cette privatisation de la sphère publique et la marchandisation du savoir.
4. Abolition rétroactive du dégel des frais de scolarité dans une perspective de gratuité scolaire.