Sherbrooke rules a écrit:Pour le débat sur le mot ma blonde, moi théoriquement ce n'est pas le mot blonde qui me dérange mais ma... je serais plutôt tanter de dire que ça fait possesif de dire ma.. c'est comme si cette personne t'appartenait... Mais tant qu'à moi, ce n'est pas le débat le plus important...
Sherbrooke rules a écrit:Salut Phil!
Je viens de remarquer quelque chose de drôle dans tes messages. Qui indique que personne n'est parfait. Voilà, tu écris:
"Ou pour la féminisation! Si les mots employés n'étaient réellement que des mots, pourquoi perdrions-nous temps et énergie à vouloir féminiser nos discours? Le masculin, genre neutre, englobe tout, c'est comme ça depuis toujours, pas besoin de chercher plus loin!"
Cependant, ta signature à la fin de tes messages, indique:
"Les femmes et moi, on est égaux!"
Je te fais donc remarquer que malgré que tu parlais de toutes les femmes et de toi, un seul homme... le masculin.. l'a emporté sur le féminin dans ta phrase:P Sur la langue, je te suggère de lire les pages 66 à 91 du livres La main tranchante du symbole de Louky Bersianik écrit en 1990... C'est un extrait qui pourrait servir à de bon tract sur la féminisation.
"C'est l'intention qui compte..."
En désaccord.
Berlueur a écrit:Autrement dit, c'est bien l'usage (donc l'intention de ceux qui utilisent le mot) qui leur donne un sens (ou même, qui transforme ce sens).
Martine a écrit:Salut,
Personellement, je n'aime pas l'expression "ma blonde" et j'ai résolu depuis longtemps de l'exclure de mon vocabulaire. D'abord, comme il a déjà été mentionné, le "ma" m'énerve au plus haut point. Le "blonde" m'énervait aussi, sans que je ne sache trop pourquoi, et j'avais donc résolu de l'exclure sans trop de raison, sans cherché plus loin la cause de mon agacement ou de mon malaise.
Ce débat a donc piqué ma curiosité et j'ai fait quelques recherches, peut fructueueses. Le bon vieux "Dictionnaire du français plus" édition 1988:
"n.f. Fam. Jeune fille courtisée, recherchée en mariage. Par ext. Maîtresse, femme qui parrtage la vie d'un homme. "Il la contemplait [l'image d'une belle fille] la soir à la lumière fumeuse du fanal avant de s'endormir, et quand ses paupières pesantes glissaient une dernière fois sur ses yeux, elles renfermaient pour son rêve une image de femme, qui peu à peu de venmnaiet l'image idéalisée de sa blonde" (Sylvain, Dans le bois 1940) - Origine incertaine, peut-êtrte germanique blund" p. 184
Bref, il me semble que le terme "blonde" renvoie clairement à une idéalisation de la femme, à une autre image préfabriquée dans le style la vierge ou la putain et cette image est réductrice. Et même si le terme n'est pas utilisé à cette fin, c'est à cette image de la femme qu'il renvoie pour moi et c'est pour ça que le terme ne me plaît guère. Celà dit, je n'en fait pas non plus un combat de tous les instants.
Enfin si ce genre de question vous intéresse d'avantage, faites la lecture du livre Les Blondes. Une drôle d'histoire, d'Aphrodite à Madonna de Joanna Pitman. Je n'ai lu que le résumé du livre mais il me semble pertinent pour comprendre l'origine de la fascination pour les blondes.
Martine
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