La formulation est purement mensongère!
La marche à gravir pour atteindre l'équilibre budgétaire à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) s'annonce encore plus haute que prévu. Selon les plus récentes projections, le déficit pourrait gonfler de 60 millions supplémentaires en cinq ans, a appris Le Devoir.
Il est ici clairement énoncé, en tout début d'article, que le déficit augmenterait d'encore soixante millions de dollars (le verbe gonfler est explicite!) selon les paramètres actuels.
Or, quelques paragraphes plus bas, on peut lire:
En juin dernier, l'UQAM avait adopté un plan de redressement permettant de diminuer de moitié le déficit accumulé en cinq ans, le ramenant à 155,7 millions. Or, on constate aujourd'hui que les mesures proposées laisseraient plutôt l'Université face à un déficit de 215,5 millions.
Diminuer le déficit de moitié et le ramener à 155,7 millions, cela signifie que le déficit actuel est de 311,4 millions de dollars. Or, l'article précise que le plan mis de l'avant actuellement fonctionnerait moins bien qu'initialement prévu MAIS ferait tout de même descendre le déficit accumulé de presque 100 millions en 5 ans, le faisant passer à 215,5 millions.
Le Devoir a consciemment utilisé de préciser, en entrée d'article, que le déficit GONFLERAIT de soixante millions, au lieu de réduire. Ce qui est purement mensonger et de la plus pure mauvaise foi. Le déficit, si on se fie à cette étude qui n'est absolument pas présentée dans l'article, serait simplement réduit de soixante millions de moins que prévu, ce qui laisserait toujours près de 95 millions de réduction en cinq ans.
Médias complices!