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Re: Frais de scolarité=Illégal?

MessagePosté: Mar Sep 16, 2008 10:11 pm
de Youri
je me base sur des anecdotes avec certains exécutants de la FEUQ.
Anyway, quiconque connait l'histoire du mouvement étudiant, et plus particulièrement les raisons de la création des fédérations, peut comprendre pourquoi je considère les fédéréEs comme anti-grève.

Pour le truc de Pauline : On peut raisonnablement pas éviter la récupération de notre symbole par les rebut de parlement. Mais c'est porteur d'un autre sens incompris ou volontairement mis de côté par notre chère ex-ministre.

Re: Frais de scolarité=Illégal?

MessagePosté: Mer Sep 17, 2008 12:19 am
de Adam P.
En passant, l'assé na jamais formé de coallition, donc le vieux na jamais fait parti de la *coallition avec lassé. Jamais lassé n'a profité de la situation à luqam ou au vieux mtl pour faire du capital politique. Si tu avais suivi les débats depuis la GGI. Tu verrais que le capital médiatique a été rejeté du revers de la main. Nous aimons mieux etre sur le terrain et mobiliser les membres que de se faire du capital politique qui au bout du compte naura pas vraiment d'impact sur les décisions de létat. Par contre, le rapport de force qui peut etre créé en informant les gens a beaucoup plus dimpact.
Bref, il faut sinformer un peu de la situation avant de lancer des arguments du genre.

Re: Frais de scolarité=Illégal?

MessagePosté: Mer Sep 17, 2008 10:11 am
de Dave
C'est pas parce qu'on fait A en pensant que ça va donner X que quelqu'un ne fait pas A parce qu'il pense que ça va lui donner F.

Pis de toute façon, c'est sur que le beau Hubert aimait pas ça se regarder à la télévision. :roll:

Re: Frais de scolarité=Illégal?

MessagePosté: Mer Sep 17, 2008 11:31 am
de Youri
Alors là c'est sûr que le poid de ton argument écrase toute critique :roll:

Re: Frais de scolarité=Illégal?

MessagePosté: Mer Sep 17, 2008 1:19 pm
de Dave
Pis pourtant, Hubert est même pas gros.

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Jeu Sep 18, 2008 10:00 pm
de Jack-a-Loney
Gilles Proulx en aurait long à dire là dessus ...

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Jeu Sep 25, 2008 1:12 am
de Douaire-pensu
je me base sur des anecdotes avec certains exécutants de la FEUQ.
Anyway, quiconque connait l'histoire du mouvement étudiant, et plus particulièrement les raisons de la création des fédérations, peut comprendre pourquoi je considère les fédéréEs comme anti-grève.


Je me considère suffisamment fédéré pour me sentir visé tout en désapprouvant le propos. J'ai fait la grève en 2005. J'ai voté 4 fois pour des grève d'une semaine à l'époque (trois de ces votes ont passés). Je ne suis pas "anti-grève", mais je considère que dans une escalade des moyens de pression, la grève vient en tout dernier - parce que c'est le moyen le plus drastique que nous ayons à notre disposition. Quand la population étudiante a été assez informée, quand suffisamment d'actions et de mobilisation ont été fait, là, on peut commencer à penser à la grève. Avant, c'est suicidaire : on demande aux étudiantes et aux étudiants de mettre sur la glace la raison fondamentale de leur présence et, je l'espère, de la conversation que vous avez avec eux (leurs études), avant qu'ils aient pris conscience de l'importance de l'enjeu. Il refusera assurément de donner son aval, et le rapport de force potentiel fond comme neige au Soleil.

Si tu avais suivi les débats depuis la GGI. Tu verrais que le capital médiatique a été rejeté du revers de la main. Nous aimons mieux etre sur le terrain et mobiliser les membres que de se faire du capital politique qui au bout du compte naura pas vraiment d'impact sur les décisions de létat. Par contre, le rapport de force qui peut etre créé en informant les gens a beaucoup plus dimpact.


Les médias, c'est une bonne façon de rejoindre les membres, non? Bien rare sont les campagnes et les mouvements qui peuvent se permettre de rejeter quelque capital que se soit. Depuis quand il faut choisir entre mobiliser et utiliser les médias ou faire de la représentation politique? Il s'agit d'autant de facette à exploiter pour bâtir son rapport de force et espérer gagner.


Dans un autre ordre d'idée, le carré rouge était particulièrement rassembleur en 2005. Seulement, quand on tire trop fort sur un symbole, on fini par lui faire perdre de sa puissance.

Gilles Proulx en aurait long à dire là dessus ...

:roll:

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Ven Sep 26, 2008 11:43 am
de Youri
Douaire-pensu a écrit:
je me base sur des anecdotes avec certains exécutants de la FEUQ.
Anyway, quiconque connait l'histoire du mouvement étudiant, et plus particulièrement les raisons de la création des fédérations, peut comprendre pourquoi je considère les fédéréEs comme anti-grève.


Je me considère suffisamment fédéré pour me sentir visé tout en désapprouvant le propos. J'ai fait la grève en 2005. J'ai voté 4 fois pour des grève d'une semaine à l'époque (trois de ces votes ont passés). Je ne suis pas "anti-grève", mais je considère que dans une escalade des moyens de pression, la grève vient en tout dernier - parce que c'est le moyen le plus drastique que nous ayons à notre disposition. Quand la population étudiante a été assez informée, quand suffisamment d'actions et de mobilisation ont été fait, là, on peut commencer à penser à la grève. Avant, c'est suicidaire : on demande aux étudiantes et aux étudiants de mettre sur la glace la raison fondamentale de leur présence et, je l'espère, de la conversation que vous avez avec eux (leurs études), avant qu'ils aient pris conscience de l'importance de l'enjeu. Il refusera assurément de donner son aval, et le rapport de force potentiel fond comme neige au Soleil.


C'est sûr qu'on ne doit pas suivre de façon irréfléchie une ligne de grève. Mais....je ne connais pas beaucoup d'exécutants et d'exécutantes qui trippent à préparer une grève et l'animer tout au long de sa durée. C'est de la job en ciboire. Et tous/toutes en sont conscientEs.
C'est pourquoi nous pratiquons une escalade des moyens de pression. Et que nous construisons un rapport de force. Tsé, le syndicalisme de combat.

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Ven Sep 26, 2008 1:18 pm
de Jack-a-Loney
Pardonnez mon ignorance mais j'ai toujours eu de la difficulté à comprendre exactement ce que vous entendiez par ''syndicalisme de combat''.

Certains m'ont répondu que c'était une combinaison de ''démocratie directe'' et ''rapport de force permanent'', alors que d'autres laisse entendre que c'est plutôt l'utilisation de moyens dits ''radicaux'' comme la grève, les occups allant jusqu'aux moyens ''anarchistes'' comme l'autogestion de services alimentaires.

Quelqu'un ici aurait une définition du concept, si possible dans le sens utilisé par l'ASSÉ.

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Ven Sep 26, 2008 3:02 pm
de Étienne-ASSÉ
Jack-a-Loney a écrit:Quelqu'un ici aurait une définition du concept, si possible dans le sens utilisé par l'ASSÉ.


L'ASSÉ a publié un texte à ce sujet il y a trois ans pour un camp de formation:
Le syndicalisme étudiant de combat

Bonne lecture!

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Sam Sep 27, 2008 12:48 am
de ÉtudiantAllègreRésistant
Merci pour le lien camarade !

Re: Combats perdus et carré rouge

MessagePosté: Sam Sep 27, 2008 3:05 pm
de Étienne-ASSÉ
Vous pouvez également lire le texte de Benoit Marsan intitulé "Pourquoi le syndicalisme étudiant" à la page 48 du Recueil de textes sur l’histoire du mouvement étudiant québécois.