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C'est tu un call caché vers la censure des dessins animés pour enfants?

Tsunami Dan a écrit:C'est tu un call caché vers la censure des dessins animés pour enfants?

Exactement. Il est bon que tu le saches, car savoir est la moitié de la bataille gagnée.

Je n'ai aucun problème avec l'idée de censurer de la propagande de ce genre.

Tsunami Dan a écrit:C'est tu un call caché vers la censure des dessins animés pour enfants?

Perso, c'est pas du tout l'intention qui se trouvait derrière mon message, je trouve que tu interprètes un peu vite et que tu cherches toujours la faille dans un discours, sans toutefois avoir toujours du succès dans tes entreprises.

Ceci dit, perso, je voulais sincèrement, simplement savoir ce que superdude en pense, parce qu'il est ou a été soldat. Je trouve que son point de vue est fort intéressant, même si je suis en désaccord avec celui-ci et je préfère qu'il y ait des gens comme lui pour que l'on puisse avoir un contact avec des gens hors "crew militante" ou "intellectuel-le-s sur leur "nuages"".

Je crois que ce genre de dessin animée fait partie de la construction du masculin, le fait d'aimer la guerre, le pouvoir, les fusils, "l'action", l'adrénaline, un sentiment de ne pas avoir peur, d'être invincible.

C'est d'ailleurs ce que plusieurs jeunes garçons vont prétendre en jouant à la guerre : "tu peux pas me toucher, je suis le meilleur". Ou des phrases synonymes.

Mais bon, je continue de me pencher sur la question et je trouve toujours intéressant d'entendre des points de vues qui sont différent des miens et qui m'aide à grandir dans ma réflexion et mon argumentaire (qu'il se "bétonise" ou change de cap, peu importe)

Kapitaine_Kolon a écrit:Exactement. Il est bon que tu le saches, car savoir est la moitié de la bataille gagnée.

Je ne suis pas d'accord avec toi. Il y'a des milliers de gens qui fument, qui sont conscient qu'ils devraient arrêter de fumer et qui ne le font pas.

À moins que ta parole ne soit performative, je crois encore et toujours en la citation suivante de Bakounine : "Toute chose n'est que ce qu'elle fait".

Frankie_Boy a écrit:

Kapitaine_Kolon a écrit:Exactement. Il est bon que tu le saches, car savoir est la moitié de la bataille gagnée.

Je ne suis pas d'accord avec toi. Il y'a des milliers de gens qui fument, qui sont conscient qu'ils devraient arrêter de fumer et qui ne le font pas.

À moins que ta parole ne soit performative, je crois encore et toujours en la citation suivante de Bakounine : "Toute chose n'est que ce qu'elle fait".

C'était plutôt une blague sur la traduction en français de "and knowing is half the battle", le leitmotiv des capsules "éducatives" diffusées à la fin de GI Joe... Qui enseignait que voler c'est pas bien, faire du feu c'est dangereux, la drogue c'est mal (m'voyez?), traverser la rue sans regarder ça peut être mortel... Sans dire que la guerre, c'est VRAIMENT mal (m'voyez?).

Quelques petits exemples :
http://youtube.com/watch?v=1AjcDW7zIY8&feature=related
http://youtube.com/watch?v=mAJk5hOjgD0&feature=related

Il y a aussi eu une parodie par Phylactère Cola (parmi tant d'autres), mais je ne retrouve pas les vidéos.

désolé l'ami, j'avais mal compris dans ce cas.


Ca rock vraiment, je me souvenais pas du tout de ces morales de la fin.
Wow, je vois un beau potentiel à étudier ça... My oh my!

Frankie boy,

Premièrement, j'apprécie le respect que tu portes à ma personne (c'est récirpoque). Toutefois, j'aimerais te dire ceci:

Tu me parles d'abord de ce que nous, militaires (hommes et femmes) du Canada font en Afghanistan. Je te réponds par ce qu'est la réaklité sur le terrain la-bas, et non un discours tout cuit d'anti-impérialiste. Suite à cela, tu me parles des transactions bancaires en Mononc' Sam et certains autres pays. Enfin, tu me sors un vidéo de GI Joe...Pas mal incohérent.


Ou veux-tu en venir?

Avant de te répondre plus en détails, j'aimerais te retourner un peu la question. En fait, j'aimerais
savoir si tu crois que ce que font les États-Unis en Afghanistan est bien ou mal? Parce que bon, je
suis prêt à jouer le jeu que vous ne faites pas la même job là-bas, mais j'aimerais vraiment comprendre
les différences qu'il y aurait entre l'intervention américaine et l'intervention canadienne, puisque tu
sembles, si j'ai bien saisi ton discours jusqu'à présent, te détacher de l'américaine...

J'aimerais aussi en profiter pour te poser une autre question qui se placerait plus dans le sujet "féminisme", mais je la pose tout de même ici, puisque c'est directement en lien avec la guerre et le titre du sujet. Alors j'aimerais savoir si il y a des femmes aux fronts pour le Canada? J'ai entendu dire qu'il y en avait très peu, si peu qu'on ne pourrait même pas dire qu'il y en a, le sais-tu? l'as-tu observer? Merci!

Et puis, oui je vois l'intervention canadienne comme impérialiste. À ce sujet, j'aimerais savoir, est-ce que vous avez eu des cours (formations) sur la langue afghane? Sur leur culture, leur mythe, leur religion? Qu'as-tu appris d'eux et elles? Qu'as-tu retenu? Ça m'intéresse réellement, et je suis sûr que ça en intéressera plusieurs ici et aidera tout le monde a comprendre.

Les liens entre l'Oncle Sam et G.I. Joe réside d'en l'éducation. Tu n'es pas sans savoir l'existence du fameux jeu vidéo conçu par l'armée américaine pour recruter de jeunes hommes dans l'armée (très principalment de terre, puisque les compétences mesurées sont directement en lien a avec celle-ci).
Je crois que G.I. Joe était aussi un outils puissant de recrutement, mais qui plus es un outils aussi qui contribue au martellement de l'existence de 'terroriste' et de la sacro-sainte dichotomie du 'bien' et du 'mal'. Comme dirait Georges : 'Or your with us, or your with the terrorist'.

C'est d'ailleurs sur cette dichotomie que TOUTES les interventions militaires sont basées. 'rétablir la paix, l'équilibre, la sécurité' font parti du discours qui défend cette dichotomie. En tant que anthropologue, J'en ai contre cette vision très réductrice de 'L'autre' auquel on attribue des caractéristiques qui sont construite par l'Occident. Tu peux d'ailleurs lire l'auteur Said sur le
concept de 'L'orientalisme' ou comment l'Occident produit des vérités sur l'Orient. C'est fort
intéressant. Et c'est là encore que c'est lié, parce que la définition même de l'arc d'instabilité(comme
les nations-unies l'appel) par d'idée préconçus et de lien causal fort douteux qui définirai le terrorisme
ainsi : 'pauvreté (matérielle), maladie transmissible mortelles, drogues, etc. Aménerait donc de 'l'instabilité' qui mènerait au terrorisme et qui, finalement justifierait des interventions militaires. Hors, cette arc d'instabilité, comme je l'es dis précedemment, couvre plus de la moitié de la planète terre...

Enfin, je te laisse répondre et développerai davantage à un autre moment.

Pour l'instant, je vais aller déprimer sur cette autre incompréhensible défaite des Canadiens.

Tout d'abor, je dois dire qu'il m'est impossible de répondre totalement a certaines questions, du fait de la SÉCOP (sécurité des opérations).

Oui, il y a des femmes au front. Mon commandant de peloton était une femme, fraichement diplomée du CMR. Il y en plus que les gens veulent croire. Je dois dire que dans les FC, l'égalité entre les hommes et les femmes est presque chose faite. Il y a des femmes dans l'infanterie (dans une moindre proportion pour les régiments d'infanterie réguliers). Mais je ne puis en dire davantage.

Oui, nous avons eu des cours de Paschtoun (désolé, je ne sais pas comment l'orthographier comme il faut), des heures innombrables de formation sur leur culture (données par des Afghans). Nous avons appris l'histoire de leur pays, les différentes coutumes, le folklore, etc. Tu sais, on nous envoie pas dans un endroit qui est, de par son mode de vie, totalement opposé au notre sans formation préalable.

Bon, sur ce, je dois aller travailler pour faire vivre ma petite famille.

« Quand les cons sont braves », une conférence de l’ex-soldat Martin Petit

Par Geneviève Dansereau

Depuis que le Canada s’est donné mandat officiel de fourrer son nez dans les affaires afghanes (et américaines…), les campagnes publicitaires de l’armée canadienne fusent de partout ; elles s’immiscent dans les autobus de ville, les écoles d’étude post-secondaire et les centres d’achat, des lieux très fréquentés par les jeunes, évidemment (stratégie militaire…).

Ex-soldat des Forces armées canadiennes, Martin Petit souhaite éclairer la population québécoise sur la réalité que doivent affronter ceux et celles qui s’engagent. Le 28 mars dernier, diverses personnes se sont déplacées au Tremplin afin de venir écouter son message. Au cours de son service au sein de l’armée (qui durera quatorze ans), le soldat souffre du stress post-traumatique et devenu ancien combattant, il se résout à écrire un livre qu’il intitule Quand les cons sont braves, un ouvrage dénonçant la violence de la guerre et le désintérêt de l’État face à la détresse psychologique de certains militaires et ex-militaires. Monsieur Petit parcourt désormais la province afin de dissuader le plus grand nombre de jeunes d’envisager une carrière dans les Forces armées canadiennes.

Dans sa jeunesse, Martin Petit rêve d’aventures et de voyages. Séduit par la dimension humanitaire et mondiale de l’armée, il s’enrôle, le cœur rempli d’espoir. Son premier entraînement se fait dans la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, où quelques dizaines de nouveaux vivront leur « training » de débutants. À leur arrivée sur place, une bande « d’orangs-outans » leur crient par les fenêtres (d’une bâtisse qu’on imagine grise et austère) des mots de bienvenue du genre « vous allez vous ennuyer de votre mère ! » en riant méchamment. Bien tondus et habillés uniformément, les jeunes apprennent à obéir sans poser de question et découvrent l’humiliation, les insultes et les punitions physiques que tout bon soldat se doit d’encaisser sans dire un mot. Là-bas, l’individualité est totalement sacrifiée au profit du groupe et l’éducation est méprisée. Sur soixante, ils sont quatre ayant des études post-secondaires qu’on appelle « les diplômés ». Petit change ensuite de base pour apprendre à tuer « n’importe où et dans n’importe quel temps ». Les menaces et insultes des gradés envers les soldats de l’infanterie sont d’une dureté qu’on est loin d’imaginer. En voici un exemple donné par l’orateur : « je vais t’arracher la tête pis te chier dans le cou », rien de moins.

Après plusieurs mois d’entraînement, Petit est enfin prêt pour la grande aventure : la guerre, la vraie. C’est le début d’une longue descente aux enfers. « Welcome to Hell » (graffiti visible sur un grand mur blanc pas trop loin du cimetière surpeuplé de Sarayevo…). Au cours de son emploi militaire, Martin Petit vivra plusieurs épisodes qui lui laisseront un goût amer dans la bouche. L’un d’entre eux est justement lorsqu’il se trouve dans un bunker avec des compatriotes, soudainement surpris par une alerte dangereusement sérieuse. « C’est dans ce genre de moment qu’on se demande : qu’est-ce que je crisse ici, moi ? […] Mon cœur battait tellement fort que je pensais que mon voisin pouvait l’entendre. » Mais y a-t-il une prime de risque pour accepter de mettre sa vie en jeu de cette façon ? Bien sûr : dix dollars par jour.

Un autre incident marquant est ce père qui dépose sa petite fille blessée sur le capot d’un camion militaire pour demander aux soldats de l’amener à l’hôpital (n’ayant qu’un tracteur comme moyen de transport). Ceux-ci s’empressent d’en demander l’autorisation aux supérieurs, car il ne faut pas s’imaginer qu’un fantassin de l’armée canadienne a le droit à la moindre initiative : « vous décidez de rien ». Les dirigeants militaires refusent la requête et exigent qu’on poursuive la mission. À la troisième demande, la garnison n’a toujours pas la permission d’aider la jeune fille et se fait servir un « c’est un ordre » indiscutable. Feignant un problème de communication, Petit et les autres écoute leur cœur et transporte la blessée dans un lieu où elle aura les soins nécessaires. Suite à cette désobéissance, « dire qu’on a mangé un savon, ce serait peu dire ».

Mais il n’y a pas que de la bravoure dans les Forces, il y a aussi de la cruauté. Alors qu’il exécute une mission en Somalie, Martin Petit désarme un homme pendant qu’un autre soldat lui pointe un fusil sur la tête. Sournois, celui-ci regarde Petit dans les yeux et lui dit : « on le fais-tu ? » en voulant dire « on le tire-tu, pour le fun ? » Heureusement, cette fois-là le massacre est évité.

À un certain moment, Petit réalise qu’on les prend pour des cobayes. L’armée impose un traitement aux soldats à chaque mercredi soir : une pilule de mefloquine (qui doit protéger contre la malaria), un médicament non homologué au Canada qui à l’époque ne pouvait être utilisé que dans un cadre d’essai clinique. Suite à la prise de cette dose, tout le monde fait des cauchemars et les supérieurs appellent ces mercredis les « psycho Wednesday ». Plutôt rassurant.

Après quelques années de service, Petit commence à ressentir les effets du stress post-traumatique. Il n’est plus lui-même, sa famille ne le reconnaît plus. Il demande de l’aide aux Forces armées, mais à cette époque l’État ne reconnaît pas encore le syndrome post-traumatique et il passera quarante jours dans un hôpital psychiatrique. Le soldat prend déjà beaucoup de pilules pour passer au travers de ses journées. Encore quelques années plus tard, il n’a plus de vie sociale, il devient craintif, paranoïaque, anxieux, sans libido, angoissé, insomniaque… Un jour, ne voyant pas la lumière au bout du tunnel, il avale le reste de ses pilules...

Il a fallu que le général Dallaire présente des symptômes de stress post-traumatique pour que l’État prenne l’affaire au sérieux. Aujourd’hui, l’armée affirme que 20 % des militaires en souffrent, mais Petit est persuadé que 100 % des personnes déployées en ressentent les effets. On sait maintenant que la dépression post-traumatique peut durer plus de deux ans. L’auteur de Quand les cons sont braves ne voit plus la guerre comme une solution acceptable.

Je profite de cet article pour saluer le courage et la sensibilité exceptionnelle du conférencier Martin Petit. Combattons les Forces avec lui.

ben oui...on prend l'example d'un cas particulier et on en fait une généralité...bravo. ¨Ca fait presque 10 ans que je suis dans l'armée...j'ai été en Bosnie, au Timor oriental et en Afghanistan. Je ne souffre d'aucun syndrome de SPT...Il ne faut pas tout mettre les oeufs dans le même panier. Ce type, c'est l'example de quelqun qui dit ce que les gens veulent entendre...

Superdude a écrit:Tout d'abor, je dois dire qu'il m'est impossible de répondre totalement a certaines questions, du fait de la SÉCOP (sécurité des opérations).

Je comprend le pourquoi du SÉCOP, mais...

Je crois que le nœud du problème réside justement dans le secret. Je m'explique :
Sauf ton respect, je ne suis pas prêt simplement à croire les gens sur paroles, qui
me diront : "tout va bien, on aide les gens là-bas". En tant que intellectuel, cela ne me suffit
pas du tout malheureusement. De plus, même si il t'était possible de nous révéler en détails
sur la nature de la "mission" en Afghanistan,le point ultime de nos discussions sera repousser et
atteint, chaque fois que nous nous accuserons mutuellement d'être brainwasher.

C'est ce que je trouve très gênant d'être conscrit dans un cadre étatique. Ainsi, pour un anthropologue, il sera bien plus facile d'avoir des subventions de recherches pour aller étudier les structures sociales, dans un autre pays, que dans son propre pays, pour les même raisons que tu viens d'évoquer. Au nom de la sécurité nationale, mais aussi (et ça c'est moi qui l'ajoute), pour d'éventuel stratégies militaires.

Sauf, que cela ne laisse aucune latitude à l'auto-critique et ça, j'avoue que je vois ça comme réellement problématique, pour une société qui se dit démocratique et libre.

Pour terminer, je crois que, même si je suis totalement contre l'excision du clitoris, je n'encouragerais pas une mission militaire canadienne qui utiliserait cet argument pour envahir un pays. Je crois à l'auto-détermination des peuples, et je ne crois pas qu'elle soit possible avec une présence militaire, tout particulièrement si cette puissance fais pousser, par exemple, des Tim Hortons...

Superdude a écrit: Ce type, c'est l'example de quelqun qui dit ce que les gens veulent entendre...

Ou plutôt l'exemple de quelqu'un qui dit exactement ce que l'armée cherche à cacher.

[quote]Je crois à l'auto-détermination des peuples, et je ne crois pas qu'elle soit possible avec une présence militaire, tout particulièrement si cette puissance fais pousser, par exemple, des Tim Hortons...[/quote]

Lol et tu fais quoi de l'exportation de Jos Louis par le très honorable ministre conservateur Bernier?
Ça c'est constructif!

Parfaitement d'accord avec toi: les arguments humanitaires camouflent très mal le désir d'ingérence des puissances militaires. Et l'effet sur la population est tout à fait contraire au but recherché, tout comme une présence policière trop visible ne fait qu'attiser la violence.

Pat02pat a écrit:

Superdude a écrit: Ce type, c'est l'example de quelqun qui dit ce que les gens veulent entendre...

Ou plutôt l'exemple de quelqu'un qui dit exactement ce que l'armée cherche à cacher.

En fait, le SSPT est reconnu par les autorités militaires: on vient une fois au deux mois pour nous en parler, on a des conférences, c'est même inclus dans nos cours de premiers soins et le soutien au moral des troupes fait partie intégrante de la doctrine militaire. Mais de la à croire que TOUS les militaires canadiens sont frappés de ce mal terrible (un de mes bons amis atteint de SSPT c'est suicidé l'an dernier).

Le type parle de son QMB, aka cours de recrue. C'est vrai que jusqu'en 2002, le training était pas mal "rough". Mais depuis, il s'est beaucoup adouci (j'en parle en tout conaissance de cause).

Il y en a en effet qui vont craquer au combat, et c'est normal. Entendre les balles qui siflent au-dessus de ta tête, être dans un VLBIII qui risque de sauter sur un IED à tout instant, penser que n'importe quel individu dans un village peut se faire péter dans ta face, voir des hommes violer une femme sans pouvoir internvenir (epérience personnelle vécue en Bosnie), bref, vivre dans la peur et voir live les pires choses que les hommes peuvent faire à ses semblables peuvent en effet faire craquer quelqun.