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MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 6:41 pm
de banana
Pour 2, si ces personnes s'en balancent vraiment, ils ne méritent pas le droit de voter en référendum


...alors pourquoi ces tristes personnages devraient-ils être obligés de payer??

Et pourquoi le référendum est-il une option aussi dégueulasse?
On aimerait bien se dissocier de l'asso et de sa formule Rand...mais on n'a pas le choix d'y cotiser! Tu comprends le cercle vicieux?

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 6:58 pm
de Michael Di Fiore
Michael Di Fiore a écrit:Si la Formule Rand est une telle abbération pour certaines personnes, celles-ci n'ont qu'à organiser quelque chose afin de l'abolir et de se libérer du joug des méchants gauchistes qui les laissent voter ce qu'elles veulent dans les assemblées générales communes.

Quand la droite fait de la réaction...


Bien que c'est vrai qu'il y a injustice pour ceux qui REFUSENT CATÉGORIQUEMENT de participer à un syndicat. Je suis pour la libre association après tout. Mais pour l'instant, le combat de la Formule Rand n'est pas une priorité pour moi. C'est à vous de faire quelque chose.

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 7:06 pm
de banana
Si la Formule Rand est une telle abbération pour certaines personnes, celles-ci n'ont qu'à organiser quelque chose afin de l'abolir et de se libérer du joug des méchants gauchistes qui les laissent voter ce qu'elles veulent dans les assemblées générales communes.


Mais les «méchants gauchistes» monopolisent le financement, étant reconnus comme des assos légitimes et bénéficiant de cotisations obligatoires des étudiants.

Les AG communes n'ont pas de sens lorsqu'il s'agit de GGI. Que penserais-tu d'élections fédérales ou provinciales tenues en AG plutôt que dans des bureaux de vote dispersés à travers la province, ouverts pendant toute la journée?

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 7:12 pm
de Michael Di Fiore
banana a écrit:Que penserais-tu d'élections fédérales ou provinciales tenues en AG plutôt que dans des bureaux de vote dispersés à travers la province, ouverts pendant toute la journée?


C'est justement ce que je souhaite, avec en plus une libération de la journée de travail pour que tous puissent se réunir en communauté et discuter en groupe, pour ensuite cumuler les votes individuels entre les communautés pour arriver au décompte final de la fédération à propos du sujet en vigueur.

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 7:16 pm
de banana
Bien que c'est vrai qu'il y a injustice pour ceux qui REFUSENT CATÉGORIQUEMENT de participer à un syndicat. Je suis pour la libre association après tout.


Michael, il n'est pas question de s'opposer catégoriquement à un syndicat, mais bien de choisir de se rallier à une organisation qui représente réellement mes/nos intérêts. Je suis aussi scandalisé que n'importe quel membre de l'ASSÉ au sujet du dégel; par contre je crois que les moyens de pression privilégiés par l'ASSÉ ne reflètent pas la situation actuelle du mouvement étudiant.

On ne devrait pas avoir à se battre pour obtenir une libre affiliation au syndicat de notre choix! C'est un droit légitime; comment en sommes-nous arrivés là? Pourquoi on se traite de «droite» ou de «gauche» alors que nous désirons tous la même chose?

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 7:46 pm
de Michael Di Fiore
@banana:

Sincèrement, toutes mes excuses. J'avais mal interprété tes propos précédents et je n'ai pas été juste en déclarant l'antisyndicalisme.

Tu as raison et je t'appuie entièrement lorsque tu réclames la libre association. Par contre, je ne crois pas qu'au niveau étudiant, en ce moment précis, il est urgent de s'attaquer à cette problématique.

D'un autre côté, il serait très pertinent de collectivement s'organiser dans des fédérations informelles (lire illégales pour l'État) afin de détruire cette loi qui a causé tant de problèmes, de torts, d'inefficacités et d'injustices. La Formule Rand est une des causes de la lenteur et du manque de vigueur du combat syndical (dans son ensemble) au Québec. La Formule comporte par contre des avantages (en termes quantitatifs de toutes sortes) qui opposent ses désavantages (divisions internes). Les syndicats sont comme de vieux bulldozers: difficiles à démarrer, lents, mais écrasant tout sur leur chemin lorsqu'ils fonctionnent. Les dynamiques sont différentes entre la libre association (rapide, mais petite) et l'association compulsive (lente, mais grosse).

D'autre part, il ne faut pas se leurrer. La lutte pour la gratuité scolaire ne sera que des enfantillages comparée à la lutte pour la libre association. Les enjeux que cela implique seraient désastreuses pour l'establishment du pouvoir de l'État québécois. Les syndicats de combat verraient le jour en force et se fédéreraient afin de confronter sur tous les fronts les assises de l'État et du capital (au sens financier et industriel du terme).

Heureux hasard, je viens de trouver cela:
http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... ux_n.shtml

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 8:00 pm
de banana
@ Michael: très juste. Les divisions internes sont à la source du problème de mobilisation: je crois sincèrement que ces divisions et ces foutues guerres de clocher entre ASSÉ et FEUQ n'auraient pas lieu si les étudiants choisissaient personnellement leur syndicat. Comme tu le dis, cette liberté semble très menaçante pour l'establishment et c'est probablement la raison pour laquelle cette option n'est considérée qu'avec mépris dans mon asso. Je persiste à croire qu'une bonne partie des membres de l'exec ne cherchent qu'à se faire une expérience de travail sur mon dos. C'est dommage et ça ne peut avoir qu'un impact négatif.

Je comprends que ce n'est pas un combat prioritaire pour le mouvement étudiant, mais après plusieurs échecs (et j'inclus la simili-grève de l'hiver 2008) je pense qu'il y a lieu de se poser des questions sur l'affiliation syndicale des étudiants. Pourquoi se cantonner à un seul modèle de syndicalisation? Sommes-nous bornés au point de croire que nous détenons la vérité, en se basant ad vitam eternam sur mai 68?

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 8:03 pm
de Michael Di Fiore
En effet, la question du syndicalisme devrait être à l'ordre du jour à la suite des événements actuels.

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 8:08 pm
de banana
Je ne sais pas de quelle asso tu fais partie, mais je peux te dire que si j'ai l'occasion d'aborder ce sujet à la prochaine AG, on va faire de moi un excellent méchoui :cry:

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 8:09 pm
de BenoitL
Tu te déguiseras en banane pour qu'on te reconnaisse...

MessagePosté: Jeu Fév 28, 2008 8:12 pm
de banana
Hahaha va falloir que j'aille faire un tour au pittoresque Village des Valeurs :lol:

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 12:42 am
de démon_néolibéral
Pourquoi est-ce que les déclarations de GGi ne se font pas plutôt au niveau des asso. modulaires? Les asso. facultaires ne devraient pas avoir ce pouvoir, justement à cause de leur taille. Il est très difficile de réussir à faire une AG dans une salle assez grande pour accommoder ne serait-ce que 10% des membres de ces asso. (du moins, à l'UQAM).

Pour une asso modulaire, c'est complètement différent. En plus, les gens à l'intérieur d'un même module ont plus tendance à voter de la même façon, ce qui réduirait les dissensions au sein des mouvements et donnerait plus de crédibilité aux asso. en grève.

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 8:52 am
de BlacKGuarD
Je ne saurais être plus d'accord. Le seul problème, à ce niveau, est que si un module entre en grève et qu'un autre ne l'est pas mais qu'ils ont des cours ensemble, cela va forcément pénaliser l'un des deux groupes. Ou bien les grévistes vont-ils rater des cours, ou bien les non-grévistes (enfin, on se comprend :P) vont-ils être en grève malgré eux.

Ce serait l'idéal mais le côté pratique n'y est pas. Ceci dit, il y a des modules où c'est bien possible de le faire, genre Sciences Politiques.

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 12:30 pm
de Tsunami Dan
L'AEMSP étant en grève mais pas les bi-disciplinaire, avec qui on partage bien des choses, on s'aperçoit de la complexité des levées de cours parce que certains sont commandés par les bi-disciplinaires et que l'immense majorité des étudiantEs ne peuvent voter dans nos instances. En tout cas, la vie aurait été bien plus simple si la grève avait été facultaire.

MessagePosté: Lun Mar 03, 2008 11:48 am
de démon_néolibéral
Je suis convaincu qu'i y a un moyen d'arriver à un compromis entre les grévistes parce qu'au fond, nous sommes tous d'accord sur les raisons de la grève, du moins celle de l'UQAM.

Ainsi, certains cours pourraient être levés, d'autre non. Les grévistes pourraient accepter de manquer quelques cours, les non grévistes pourraient se voter des levées de cours ponctuelles, c'est le genre de compromis auquel je serais ouvert.