La référence à la formule Rand et au mouvement syndical a été introduite par le sieur Étienne S. Aucune disposition du Code du Travail ne s'applique au mouvement étudiant.
La formule Rand jette les bases actuelles du mouvement étudiant québécois, l'ayant encadré.
Quant aux syndicats, je te rappelle et te répète que les associations étudiantes sont des syndicats, à part entière. Et si je voulais être encore plus emmerdant, je te renverrais à la Charte de Grenoble. Je considère que nous sommes de jeunEs travailleurs et travailleuses intellectuelLEs syndiquéEs. Mais le mot "syndiqué" n'est pas à prouver, là-dedans. Il serait ridicule de prétendre le contraire, des centaines et des centaines de recherches existent sur le sujet et les associations étudiantes se sont, de tout temps, considérées comme des syndicats.
Également, la mode sur ce forum qui consiste à finir ou parfois à débuter une phrase par une locution anglophone dans le but de renforcer une argumentation trop pauvre est assez pathétique.
Bah Beauregard, ça peut arriver, Andrew a pas mal longtemps parlé anglais (!) et je suis de descendance irlandaise directe (ma mère) ce qui fait que j'ai aussi très longtemps parlé l'anglais et que j'en garde pas mal d'expressions. Et j'sais que y'en a d'autrEs, aussi.
La référence à la formule Rand et au mouvement syndical a été introduite par le sieur Étienne S. Aucune disposition du Code du Travail ne s'applique au mouvement étudiant. D'ailleurs, en ce qui concerne le principe invoqué par le sieur Étienne n'est pas valable. La raison pourquoi l'adhésion à un syndicat est obligatoire, c'est la convention collective, pas la formule rand.
Euh? Selon ce que j'en sais, c'est la formule Rand, pas la convention collective, justement. Car, là où les conventions collectives ne sont pas renouvellées pendant des années, les cotisations sont toujours obligatoires, quand même, à moins de mesures particulières et spécifiques à un regroupement ou un autre.
P.S: Ça renvoie au jugement Rand qui a été imposé aux quelque 18 000 travailleurs, travailleuses de l'usine Ford à Windsor. C'est cette formule et ce
jugement (ayant force de loi, donc) qui força l'employeur à prendre les cotisations à même le salaire des employéEs et à le redonner au syndicat, directement et sans y toucher le moindrement. Pas une quelconque convention collective puisque c'était justement ce que ces travailleurs et travailleuses réclamaient, en quelque sorte, de l'employeur (enfin, avec des différences mais à peu de choses près). Si l'employeur avait accepté, là on aurait pu parler de convention collective mais c'est le jugement qui garantit le versement des cotisations et la formule qui en découla. Non une convention collective signée quelque part.