Les anarchistes n'ont aucune idée de la complexité du fonctionnement d'une économie productive et sophistiquée, mais rêvent tout de même à des planifications omniscientes de l'activité économique. Réveillez-vous : ce genre de choses dépasse l'entendement humain, le vôtre y compris (surtout). Un peu de modestie, que diable!
Ce n'est pas un hasard si toutes les expériences de planification ont été de loin inférieur à la production anarchique des entrepreneurs. C'est une entreprise qui demanderait un homme ou un groupe d'homme à la rationnalité supérieure à celle cumulée de l'ensemble de l'humanité.
redvladmir a écrit:hahahahaha... n'importe quoi
Euh, tu confonds anarchisme et socialisme étatique?
Ge a écrit:L'idéal serait l'abolition du salariat pour une redistribution équitable des ressources et des produits nécessaires à la vie. Du pain et du travail...
Or, en cela comme en toute chose, plus de têtes vaut mieux que moins de têtes.
- KropotkineNous sommes tous tellement pervertis par une éducation qui dès le bas-âge cherche à tuer en nous l'esprit de révolte et développe celui de soumission à l'autorité; nous sommes tellement pervertis par cette existence sous la férule de la Loi qui réglemente tout : notre naissance, notre éducation, notre développement, notre amour, nos amitiés, que, si cela continue, nous perdrons toute initiative, toute habitude de raisonner par nous-mêmes. Nos sociétés semblent ne plus comprendre qu'on puisse vivre autrement que sous le régime de la loi, élaborée par un gouvernement représentatif et appliquée par une poignée de gouvernants; et lors même qu'elles parviennent à s'émanciper de ce joug, leur premier soin est de le reprendre immédiatement.
Ratel, Jean-Luc, Quatre solutions pour une meilleure éducation, L'Étincelle (journal du Mouvement pour le droit à l'éducation), février 2000 a écrit:4) Gestion démocratique des institutions d’enseignement
La dernière solution pour une meilleure éducation peut sembler très floue. En effet, qu’entend-on par une gestion démocratique? Pour résumer de façon simple, on peut répondre en disant que c’est une manière d’envisager les acteurs et actrices des différentes institutions d’enseignement comme étant les personnes les mieux placées pour décider des orientations à prendre pour leur cégep ou université. Ce sont donc les étudiant-e-s, les professeur-e-s, les professionnels et les employé-e-s de soutien qui devraient connaître les besoins de chaque cégep ou université. Jettons d’abord un coup d’oeil aux structures actuelles de gestion et de décision.
Les différents C.A. collégiaux n’accordent qu’une importance bien faible aux principaux et principales concerné-e-s. Saviez-vous que les étudiant-e-s d’un cégep n’y disposent que de deux sièges? Il en est de même pour les professeur-e-s, alors que les employé-e-s de soutien n’en disposent que d’un seul. Si l’on vous disait qu’un C.A. comporte plus ou moins 18 postes... C’est donc dire que, par exemple, les bénéficiaires direct-e-s de l’enseignement n’ont droit qu’à un peu moins de 10% du pouvoir décisionnel! Et encore, dans la plupart des cégeps, ces deux étudiant-e-s ne sont redevables à personne, étant donné l’absence de mandats nécessaires à leur prise de décision.
Bien que les étudiant-e-s soient véritablement des laissé-e-s-pour-compte avec autant peu de pouvoir décisionnel accordé, il semble que les structures des différents C.A. soient autrement plus généreuses avec les “membres socio-économiques”. Ces membres sont constitués des différents partenaires de la communauté qui se composent entre autres de représentant-e-s d’industries privées. Ces membres représentent entre 30% et 40% des voix au C.A. Le reste est composé d’un-e représentant-e des parents, d’un-e diplômé-e du cégep et de l’administration de ce cégep. On est loin d’une réelle représentativité du C.A. Quant aux universités, la composition des C.A. n’est guère plus reluisante.
Pour pallier à ce manque de démocratie dans la répartition du pouvoir décisionnel, il est plus que temps d’adopter un mode de fonctionnement où le C.A. deviendra un organe légitime et représentatif de la communauté collégiale et universitaire. C’est pourquoi le C.A. devrait n’être constitué que de ceux et celles qui ont un rapport direct avec le milieu de l’éducation. Une alternative intéressante pour pallier à ce manque flagrant de légitimité des administrateur-trice-s des cégeps et universités serait la suivante. Le C.A. serait composé de trois secteurs détenant chacun le tiers du pouvoir décisionnel. Ces secteurs seraient: les ÉTUDIANT-E-S, les PROFESSEUR-E-S et, réuni-e-s ensemble, les PROFESSIONNEL-LE-S et EMPLOYÉ-E-S DE SOUTIEN.
En partant du principe que ce sont eux et elles qui sont affecté-e-s par les décisions prises par l’administration, il apparaît évident qu’il revient à ces mêmes gens de choisir de quelle façon ils et elles entendent gérer leur institution. De plus, chacun de ces groupes tenant déjà des assemblées générales (A.G.) séparément, les représentant-e-s de chaque groupe seraient vraiment représentatif-ve-s des intérêts de la base puisqu’ils et elles en seraient les mandataires.
Tout ce processus décisionnel d’intersyndicale déboucherait inévitablement sur une meilleure et une plus représentative gestion des cégeps et universités. Il est grand de s’interroger sur la légitimité qu’ont une poignée d’administrateur-trice-s qui agissent selon des intérêts extérieurs à l’éducation.
Voilà donc pourquoi le MDE revendique la gestion démocratique des institutions d’enseignement.
Tu n'as aucune considération pour les mots solidarité, égalité et fraternité.
Tu n'as même aucune envie de te donner la peine d'essayer de les intégrer dans tes pensées capitalistes et d'un égocentrisme écoeurant.
Où est passée ta révolte, Panurge ? Ce qui est le plus méprisable en toi est que tu te révoltes, non pas pour ta personne, mais pour un système qui encourage la propriété. Toute propriété privée est une atteinte à ta liberté. Tu es comme possédé par le désir de défendre le Capital. Le capitalisme te possède et se sert de toi. Tu es son instrument. Tu t'en rends compte, au moins ?
Si j’étais égocentrique, je préférerais un système communiste où j’officierais comme technocrate en chef à un système libéral dans lequel mon pouvoir serait limité à ma petite propriété.
Citation:
Or, en cela comme en toute chose, plus de têtes vaut mieux que moins de têtes.
La, je suis vraiment pas d'accord. Trop, c'est comme pas assez ! t'a surement déja eu a travailler en équipe au cégep. A deux ou trois ca va bien. A 5 ou 6, ca devient souvent plus long et difficile, pour des résultats souvent inférieurs...
Tu finis par passer plus de temps a gérer des conflits qu'a avancer dans ton travail.
Je n'ai jamais parlé de charité.
Eh bien, voilà. Tu ne t'intéresses qu'à ta petite propriété et au pouvoir illusoire qu'elle pourrait te donner. Ça, c'est de l'égocentrisme.
Panurge a écrit:Je suis pour la coopération spontanée et anarchique, et contre l'auto-gestion si elle est née d'une appropriation autoritaire du capital et des moyens de production.
Panurge a écrit:Je n'ai jamais parlé de charité.
Solidarité implique charité.
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