Dans le cadre de celle-ci,(la campagne) elle exige :
- La gratuité scolaire à tous les niveaux
Comme ça, plain and simple! Selon moi, le concept est encore trop mal défini pour en faire une revendication sérieuse qui devrait, en cas de refus de cette revendication, entrainer la hausse des moyens de pression.
Cher camarade uqamien,
Je trouve cela étonnant de ta part que tu discrédite l'option gratuité aussi simplement. En fait, je ne crois pas qu'aucune des centrales étudiantes nous ayant précédés (PUQ, UGEQ, ANEEQ) aient très clairement définit, en termes gestionnaires, l'application progressive de la gratuité scolaire. Cela en fait-il une revendication qui a moins de poid?
Je suis pas mal sur que si on prenait le gargantuesque cahier de positions de la FECQ, on en trouverait bien quelques unes mal théorisées et dont l'application gestionnaire pourrait être discrédité.
Quand les fédés(et l'ASSÉ par la suite) demandaient le 4.9 M$ par année, pensaient-elles que tout ca allait se faire en 3-4 semaines?
Sur une trame plus historique. Lorsque les anti-esclavagistes demandaient l'abolition. Ben c'était, comme tu le dis, plain and simple. Pas d'histoie de rendre plus soft la revendication parce que ca risque mieux de marcher.
Analysons la FECQ par exemple. Elle ne veut pas demander la gratuité car c'est trop radicale et supposément discréditant médiatiquement, en plus de nuire au dialogue avec le minitère. Se rend-elle compte que la stratégie gel, au dela d'une perte qualitative du discours, n'a aucunement pu empêcher l'augementation rapide des frais afférents de telle sorte qu'ils ont en quelque sorte annulés le gain progressif du gel depuis 94.