Article du Devoir sur les orientations de Jean-Marc Fournier

Discussions portant sur l'ASSÉ et le mouvement étudiant en général.

Article du Devoir sur les orientations de Jean-Marc Fournier

Messagede François Bélanger le Jeu Fév 02, 2006 1:14 pm

Le Devoir
LES ACTUALITÉS, jeudi 2 février 2006, p. a1
Québec n'a jamais étudié l'impact d'une hausse des droits de scolarité
Chouinard, Marie-Andrée

Le ministère de l'Éducation n'a jamais étudié l'impact d'une modulation des droits de scolarité à l'université, ce qui a consterné le ministre Jean-Marc Fournier au point où il a commandé une série d'études sur cette bouillante question.

«La dernière fois que j'ai demandé des scénarios et des simulations au ministère sur les frais de scolarité, on m'a répondu qu'il n'y en avait pas», a indiqué cette semaine le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Jean-Marc Fournier, lors d'une entrevue éditoriale au Devoir. «Avant de dire qu'on augmente les droits de scolarité ou qu'on les baisse, peut-on se demander d'abord quel est le problème et quelles sont les conséquences de prendre une décision?»

Pour éclairer sa lanterne, le «pragmatique» ministre de l'Éducation a ordonné «une série d'études, de simulations et de scénarios» aux experts de son ministère afin de connaître l'impact, tant sur le financement que sur l'accessibilité, d'une hausse ou même d'une réduction des droits de scolarité à l'université.

«Il y a deux tendances: une à la hausse des droits de scolarité et une qui prône même la gratuité scolaire», a expliqué M. Fournier. «Mais je dirais que les deux courants nous arrivent sans explications pour définir les conséquences de leur proposition. On ne peut pas fonctionner comme ça! Pour trouver la bonne piste, il faut offrir en débat public les scénarios les plus objectifs possibles, une meilleure compréhension de comment il est possible d'atteindre la qualité et l'accessibilité. À partir de là, on aura un vrai courant qui va prendre sa place.»

Si le débat sur les droits de scolarité ne peut se détacher de l'opulence ou de la famine des finances publiques, il va aussi de pair avec l'accessibilité des études. Dans ce contexte où le déclin démographique «est déjà une réalité pour le réseau de l'éducation» et où le marché de l'emploi quémande des employés qualifiés, une modulation du financement doit se faire sans causer de commotion sur l'entrée des étudiants.

«Avec l'effet démographique, on ne peut pas tolérer non plus qu'il y ait du décrochage scolaire, on a besoin de tout notre monde!», a expliqué le ministre. «Non seulement ça, mais il faut qu'ils soient formés pour répondre à 70 % d'emplois qui nécessitent une formation postsecondaire, tant au collégial technique qu'à l'université. Ça veut dire que le réseau doit être accessible.»

Malgré une commission parlementaire tenue au printemps 2004 sur le financement, l'accessibilité et la qualité des universités, la question des droits de scolarité devra donc refaire surface, comme l'a suggéré le dernier rapport Gervais sur l'accès à l'éducation, déposé à l'automne dernier. Revendiqué par ce groupe, un débat public sur le financement aura d'ailleurs lieu en 2006, peut-être même à l'automne, foi de ministre Fournier.

En vue de cette vaste plénière, le ministre a lancé plusieurs «chantiers de réflexion» et mis au travail nombre d'abeilles laborieuses pour brosser des portraits «objectifs» sur des questions délicates, par exemple la portion de financement étatique du réseau d'écoles privées, actuellement à hauteur de 60 %. Si le réseau public a demandé à Québec de revoir ce pourcentage à la baisse au point de l'annuler, le ministre souhaite mettre fin à son scepticisme avec des études car «les papiers que j'ai vus tendent à démontrer qu'il ne restera pas tant de gens que ça au privé si on signe la fin des subventions, et, finalement, on y perdrait».

Le dirigeant du réseau n'est ni partisan «des diktats du ministre» ni adepte des «grands chambardements» qui divisent plutôt que de rassembler. Alors que, l'an dernier à pareille date, le réseau collégial en entier donnait à penser qu'il passerait à la moulinette, les derniers mois ont plutôt versé vers le calme plat. «C'est peut-être encore une fois mon esprit pragmatique: j'ai constaté cette année qu'on n'était pas dans un contexte qui favorisait quelque avenue que ce soit pour le collégial», a confié le ministre.

Des annonces sont toutefois à venir, notamment sur une manière de rapprocher la formation professionnelle du secondaire et le profil technique du collégial, «sans aller dans la recette radicale qui chambarde beaucoup de choses».

Depuis son arrivée en poste, en avril dernier, en plein coeur d'une crise sur l'aide financière, Jean-Marc Fournier a coiffé le casque de pompier, voguant de grève étudiante en négociation épineuse et se gardant bien de «jeter de l'huile sur le feu». Dans l'ombre, il mettait toutefois son nez jusque dans les bulletins scolaires, les jugeant incompréhensibles dans leur format «réforme».

«J'ai été à même de constater moi-même comment, dans certaines commissions scolaires, les bulletins sont rédigés, et il y a des fois [où] je ne comprenais pas du tout ce qui était écrit», a affirmé M. Fournier. «Quand je suis arrivé au ministère de l'Éducation, j'ai cherché des gens qui pouvaient le comprendre. On s'est entendu [pour dire] qu'il fallait le récrire.»

Pour mener ce travail de recomposition, qui s'opère alors que la réforme est en marche depuis 1999, le ministre de l'Éducation s'appuie sur la «Table de pilotage du renouveau pédagogique», composée de tous les acteurs de l'éducation primaire et secondaire, des enseignants aux parents en passant par les cadres scolaires. «Je ne sais pas comment il se fait qu'encore aujourd'hui on ouvre des bulletins et qu'on n'y comprenne rien. Ce que je sais, c'est que j'ai demandé de nouvelles formules et que, quand je les ai vues, je les ai comprises.»

Le groupe de travail s'attarde aussi à la question des notes et à la manière d'évaluer les effets de la réforme. Il devrait remettre un rapport en juin. «Je m'attends de ce rapport qu'il y ait des correctifs, mais pas de rupture, pas de bouleversement.»

Le ministre avait aussi des rectificatifs à faire à propos des nouvelles publiées par La Presse cette année au sujet de la réforme, qu'il jugeait inexactes. Il a ainsi indiqué que «la réforme n'est pas stoppée» mais qu'on a plutôt décidé de prendre le temps de l'évaluer. «Quand tu commences une analyse, ce n'est pas la conclusion de l'analyse que tu donnes, ni un aveu que tu dois tout abandonner», a affirmé le ministre.

En 2006, que Jean-Marc Fournier entrevoit comme «l'année de l'éducation», une grande bataille sera menée avec toutes les provinces auprès d'Ottawa afin de réclamer un retour des transferts fédéraux à leur niveau de 1994, ce qui représente un objectif de plus de quatre milliards de dollars. Farouche partisan de ce «voyage vers le règlement du déséquilibre fiscal», avec tout le réseau de l'enseignement supérieur, le ministre mise non seulement sur le sommet de la fin février, organisé par le Conseil de la fédération, mais aussi sur le prochain budget du gouvernement Harper.

«J'ai l'intention que le prochain budget fédéral puisse apporter une réponse, ou une partie de réponse, une direction, à cette question [des transferts]», a-t-il indiqué, y voyant une occasion pour «ce gouvernement minoritaire de montrer qu'il est sérieux».

Catégorie : La Une; Actualités
Sujet(s) uniforme(s) : Enseignement supérieur
Type(s) d'article : Article
Taille : Long, 825 mots

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Messagede Antoine le Jeu Fév 02, 2006 1:33 pm

J'en pense qu'on s'enligne vers une hausse modulé des frais de scolarité, ce qui est toute aussi innaceptable qu'un dégel toute azimut.

J'en pense aussi qu'on va vers une intégration proffesionnelles et collégiale.

Bref vers un conflit ouvert entre le mouvement étudiant et le ministère à coup sûr.


Aussi bien se préparer en conséquence avec un argumentaire factuel histoire de rentrer dans le gouvernement quand viendra le temps et je me demande même si on ne devrait pas prendre les devants.
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Messagede T-Bone le Jeu Fév 02, 2006 2:00 pm

Voyons...toujours plein de pessisme, croire que le pire viendra...y en aura pas de conflits. Je ne crois pas à des hausses.

S'il est vrai qu'il faut former de plus en plus de main d'oeuvre, ce que je crois, alors il faut que ces gens, soient formés....l'école c'est pas juste développer un esprit sain, critique, deévelopper les connaissances, mais aussi apprendre les métiers, le travail manuel, technique etc..il faut favoriser un meilleur accès pour ceux qui désire prendre cette route.
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Messagede Mike V. le Jeu Fév 02, 2006 2:08 pm

l'histoire des consultations et des études sur l'impact d'une hausse des frais de scolarité peut aussi bien aller dans notre sens que se retourner contre nous. Pour se qui est du reste de l'article j'y accorde pas trop d'importance...
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Voler des Ultimatums, y'a tu de quoi de plus ridicule...
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Messagede exocortex le Jeu Fév 02, 2006 2:10 pm

La logique néolibérale du ministere charest, à mon sens, va favoriser une hausse des frais de scolarité ainsi qu'une baisse des impôts. Je crois que c'est pertinent de s'inquiéter d'une hausse des frais.
Quoique bon, si les transferts fédéraux en éducation sont donnés, une hausse est moins probable.
Le premier budget déposé par le PCC va probablement infirmé ou confirmé une hausse.
Personnellement je ne fais pas vraiment confiance aux consultations publiques car habituellement c'est ce que le gouvernement veut qui passe.
Coordo à l'externe de l'AFESPED.
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Messagede NostraDanissime le Jeu Fév 02, 2006 2:10 pm

Antoine a écrit:J'en pense qu'on s'enligne vers une hausse modulé des frais de scolarité, ce qui est toute aussi innaceptable qu'un dégel toute azimut.

J'en pense aussi qu'on va vers une intégration proffesionnelles et collégiale.

Bref vers un conflit ouvert entre le mouvement étudiant et le ministère à coup sûr.


Aussi bien se préparer en conséquence avec un argumentaire factuel histoire de rentrer dans le gouvernement quand viendra le temps et je me demande même si on ne devrait pas prendre les devants.


Ben ca sera pas cette session en tout cas. Disons que l'air du temps sonne plus à des affiliations et vice-versa qu'à des campagnes d'envergure nationale.
_________
La paix sociale s'est terminée le 18 octobre 2006 à l'UQAM à 12:45 pm. Elle a recommencé à 14:00 pm.
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Messagede T-Bone le Jeu Fév 02, 2006 2:35 pm

si jamais la décision est défavorable pour l'ensemble des étudiants, l'important c'est de ne pas monter aux barricades et tenter de partir en guerre comme l'an passé, on a bien vu le résultat et il faut mettre toutes chaces de notre bord, et non pas contre nous. Il faudra voir les stratgies en temps et lieux.
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Messagede Antoine le Jeu Fév 02, 2006 2:51 pm

Voyons donc toi toi,

Si c'est le dégel des frais de scolarité qui nous arrive, il n'y a pas de temps à perdre en beau parlage avec le gouvernement. On sait tous peut-être sauf toi que ce gouvernement est bouché. Si c'est ça qui arrive, pas de temps à perdre et hop vers les mandats de grève générale illimité.

Il y a un temps pour gesticuler et il y a un temps pour agir. Justement, ça serait le temps de faire une sortie médiatique avec des arguments solides et factuelles en faveur de la gratuité et démontrer un semblant de front unis pour une fois et s'entendre sur les revendications histoire de pas se faire baiser bien profond dans le cul comme la dernière fois.
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Messagede T-Bone le Jeu Fév 02, 2006 4:26 pm

tu l'as bien dis, un semblant d'unité, qui dans le fond n'existe pas. voyons, on le sait qu'il n'y a pas d'unité dans le mouvement étudiant. Et une autre grève générale illimitée, aura les mêmes effets que la dernière. Ca été une grosse perte de temps. De toute façon en étant en grève, c'est pas les profs, le gouvernement ou n'importe qui d'autre qui en subira les conséquences, mais seulement les étudians, qu,on soit pour ou contre.

Je n'en veux pas plus de dégel et une hausse des frais, encore faut-il que l'augmentation soit à ce point significative. On est tellement gras dur, on ne réalise pas jusqu'à quel point on peut être content de ce qu'on a, même si on peut améliorer. Ya jamais personne de satisfait, même lorsqu'on a raison de l'être. Même s'il y a encore des inégalités pour l'Accès aux études, qui seront réglées je l'espère bientot, crime on est chanceux d'avoir ce qu,on a.

Antoine tu me fais tellement rire toi, attitude de monter aux barricades, on part en guerre....bullshit. Typique, partir en bataille sans aucune réflexion, on ne sait meme pas qu'est ce qu'il va arriver. Mais entre béser le cul du gouvernement, et la grosse gué-guerre, ya une marge de manoeuvre. Pour ceux et celles désirant aller en politique, vous devriez le savoir qu'il y a une véritable facon de se faire entendre, sans faire chier et de faire saisir notre message. Personne n'oubliera la "superbe" grève de hiver 2005.
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Messagede BlacKGuarD le Jeu Fév 02, 2006 4:37 pm

Sortons les Kalash' et les cocktails, camarades!

...

Euh, ouais, c'est pas encore arrivé. Bon, quand ça arrivera la hausse des frais, dans une ou deux sessions, faudra que certainEs soient prêtEs à se bouger et qu'ils et elles ne se fassent pas rattraper par le mouvement...
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Messagede Andrew Koster le Jeu Fév 02, 2006 5:11 pm

T-Bone, je te prierais de ne pas appliquer ta situation personnelle à celle de l'ensemble des étudiants et étudiantes. Personnellement, en tant qu'étudiant qui vient de perdre son emploi à cause d'un déménagement, je me demande comment je vais arriver à payer mon loyer et manger en même temps le mois prochain. Je n'ai pas le droit à l'AFE, mes parents étant "trop riches" (yeah, right) mais ne pouvant pas me donner cette contribution parentale que le gouvernement dit qu'ils doivent me donner. Je n'ai pourtant pas envie d'actionner mes parents.

On n'est pas tous aussi "gras dur" que toi, T-Bone.
"Il y a 10 000 dieux et seulement un qui est vrai. Donc, nous sommes tous et toutes athé-e-s par rapport à 9 999 dieux. La seule différence entre moi et les croyant-e-s c'est que je suis athé par rapport à un dieu de plus." -Micheal Shermer
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Messagede Frankie_Boy le Jeu Fév 02, 2006 10:18 pm

T-Bone :roll: Serieux je suis tanner d avoir a le faire, mais bon...

L histoire du mouvement etudiant tu connais... Pourquoi on s est fait fourrer... Si la FECQ-FEUQ n avait pas exister comment cela serait derouler...

Depuis que la FECQ-FEUQ (MEEQ) est l interlocutrice officiel avec le gouvernement (soit depuis 15 ans) ont a des coupures et encore des coupures... 2 milliard en 15 ans. Moi non plus je veux plus en faire de greve de 7 semaines qui menent a meme pas 103 fuckin millions... Comment on agit alors... Y faut un mouvement fort et combatif, pis c est pas la FECQ-FEUQ qui nous amenera ca... l ASSE peut le faire, l ASSE decoule du MDE et de l ANEEQ, la FECQ-FEUQ l a detruite... J ai lu la-dessus recemment parce que figurer vous que FXG a aussi ete membre de la FECQ (ah oui les documents secrets!) pis que dans un cahier de formation de la FECQ ont *apprend* que l ANEEQ n etait pas un mouvement reprensentatif parce que ca fontionnait en consultant les AG, pis que la glorieuse FECQ-FEUQ, elle, reprensentais vraiment les valeurs estudiantine en crissant des referendums pis en ayant pas de debat. A quoi ca sert de se regrouper si on est pas capable de se parler, de confronter nos idees...

Vive le syndicalisme de combat!
Mort au MEEQ!
Au fecquiste et feuqiste je crie : Desaffiliation Generale Permanente!!!!!

p.s. : Desole les accents sont fucked up!
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Messagede T-Bone le Jeu Fév 02, 2006 11:48 pm

andrew, je te demande de m'expliquer en quoi je démontre ma situation personnelle, ce que je n'ai pas fait.
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Messagede BlacKGuarD le Ven Fév 03, 2006 12:07 am

On est tellement gras dur, on ne réalise pas jusqu'à quel point on peut être content de ce qu'on a, même si on peut améliorer.

Même s'il y a encore des inégalités pour l'Accès aux études, qui seront réglées je l'espère bientot, crime on est chanceux d'avoir ce qu,on a.

Ya jamais personne de satisfait, même lorsqu'on a raison de l'être.

Comme tu ne saurais véritablement décrire la situation personnelle des autres, Andrew (et moi aussi) suspectait que tu décrivais ainsi ta situation personnelle lorsque tu dis que "on est tellement gras dur" (je te remercie, je me sens tellement gras dur, j'pense que j'vais aller demander à mon domestique un plat de caviar), que "on ne réalise pas à quel point on peut être content de ce qu'on a", que "on est chanceux d'avoir ce qu'on a", que "y'a jamais personne de satisfait", que, par contre, on "(aurait) raison de l'être".

Je suis désolé mais je ne suis pas satisfait. Pire, je suis totalement contre et trouve nos conditions inacceptables. Les premiers (et premières) à nous dire que "nous sommes bien", que "nous ne devrions pas réclamer plus", qu'il "vaut mieux parlementer et se satisfaire de ce qu'on a" sont toujours ceux et celles qui ont déjà le plus. C'est vrai, je suis capable avec difficulté (et deux temps partiels) de me payer un appart et de couvrir mes dépenses. Mais cet argent, je vais le devoir au gouvernement. "Nous sommes bien", fuck-toi, sincèrement. Ou parle que pour toi, sans prétention autre. Moi, je ne suis pas bien et c'est logique que je gueule, alors.
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Messagede Duque le Ven Fév 03, 2006 12:53 am

Tout s'enligne...

Le PLQ s'en engager dans son congrès(avec observateur de la FEUQ) de ne plus promettre le gel.

Le PLQ coupe 103 millions.

Grève.

Le discours dominant(les lucides etc.) tend a proposer une baisse des frais car ca seriat trop cher pour l'État.

Manifeste solidaire, création du parti de gauche.

Élection 2008, les squellettes de boisclairs sortent, l'UFP/OC vole plein de siege progressiste et les libéraux se faufile.

Entretemps, le mouvement .étudiant se restructure, la FECQ est a l'agonie, l'ASSÉ roule et se mobilise et la 3e voix commence a vraiment faire freaker la FEUQ.

Apres un an au pouvoir, les libéraux dégelent, et c'est parti.

Grève générale illimitée en 2009.
Alexandre Leduc, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM

L'histoire s'écrit d'abord dans la rue.
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