Montréal n’appuie pas les crimes de guerre!
SVP APPELLEZ LE MAIRE TREMBLAY
Jeudi dernier, le maire de Montréal Gérald Tremblay participait à un événement public intitulé « Rassemblement Bleu et Blanc pour la Paix », organisé par l’organisation pro-israélienne B’nai Brith. Ce rassemblement était pro-israélien et prétendait qu’Israël agissait en auto-défense et que les attaques contre le peuple du Liban étaient légitimes. La Presse écrivait que le Maire Tremblay a défendu sa participation en affirmant que c’était un rassemblement pour la paix. En même temps, il a refusé de revendiquer un cessez-le-feu ou de reconnaître la disproportion des actions d’Israël.
Alors que le Maire Tremblay se tenait un milieu des drapeaux israéliens au « rassemblement pour la paix », le Ministre de la justice israélien en appelait à plus d’actes terroristes contre la population civile du sud du Liban. Lors d’une réunion du cabinet de la sécurité, il affirmait que si nécessaire, les villages du sud du Liban devraient être « écrasés » (Globe and Mail, 28 juillet 2006, A1). Dans le journal de Grande-Bretagne le Telegraph, il était cité : « Tous les habitants du sud du Liban sont des terroristes et liés au Hezbollah »
(http://www.telegraph.co.uk/news/main.jh ... wmid28.xml).
Moins de trois jours plus tard, Israël frappe Cana, tuant 65 civils, incluant 37 enfants. Cana était le lieu d’un massacre similaire au mains d’Israël en 1996, lorsqu’une base de l’ONU fut bombardée, tuant plus de 100 civils réfugiés à l’intérieur.
SVP appelez le Maire Tremblay afin de lui indiquer poliment que les montréalais et les montréalaises de toléreront pas un maire qui appui les crimes de guerre.
Demandez-lui de faire une déclaration publique :
* appelant à un cessez-le-feu immédiat;
* condamnant les crimes de guerre israéliens commis par Israël au Liban et Gaza; et
* appelant à une réponse humanitaire rapide et proportionnelle du Québec et du Canada au désastre au Liban.
Dans votre appel, s’il vous plaît rappelez les faits suivants au Maire Tremblay :
* Le Hezbollah, un parti politique qui tient des sièges au parlement libanais et qui possède ses racines dans un mouvement populaire qui mena à la résistance victorieuse contre l’occupation israélienne du sud du Liban, a appelé à un cessez-le-feu. Israël et ses supporters ont refusé l’offre malgré les appels de l’ONU et du gouvernement libanais à un cessez-le-feu immédiat.
* Israël possède l’une des armées les plus puissantes du monde (souvent rangée en tant que la quatrième plus puissante) et possède des armes nucléaires dans son arsenal. Il est faux de prétendre qu’Israël est menacée par le Hezbollah.
* Les estimations les plus récentes sur la situation au Liban indiquent que plus de 650 civils ont péri, 1800 blessés, et entre 500 000 et 800 000 ont été forcés de quitter leur domicile. Un nombre inconnu de maisons dans des villages et d’édifices résidentiels, de véhicules civils et commerciaux ont été détruits. Soixante-six ponts ont été détruits, 80% des routes du pays ont été endommagées, 3 ports maritimes bombardés, l’aéroport de Beyrouth a été mis hors de service, deux hôpitaux ont été bombardés, une usine de traitement des eaux a été bombardée, une centrale et une génératrice électriques ont été frappées ainsi que des écoles, des infrastructures de télécommunications et de télévision (50% de la capacité de diffusion détruite), une usine de lait, une autre de pâtes et papiers, une entreprise d’équipement médicaux et des entrepôts (en date de la semaine dernière).
* Israël bombarde des secteurs majoritairement civils. Des reportages continuels indiquent l’utilisation d’armes chimiques et de bombes à sous-munitions et il y a même des allégations sur l’utilisation d’armes à uranium appauvri. Une telle conduite constitue des crimes de guerre, tel que la Haute Commissaire des Droits Humains Louise Arbour l’a rappelle au monde le 20 juillet. Ces actions et déclarations par des ministres du cabinet israélien correspondent à la définition suivant du terrorisme : « l’utilisation de la violence contre des civils à des fins politiques ».
* Le contexte du conflit est l’occupation continuellement grandissante de la Palestine, la construction d’un mur d’apartheid, le refus du droit au retour des réfugiés palestiniens déplacés en 1947 et en 1967, et la détention de milliers de prisonniers libanais et palestiniens dans les prisons israéliennes. Le contexte est le refus systématique d’Israël de se conformer aux résolutions de l’ONU adressant ces injustices. Les contexte est qu’Israël a effectué un nombre incalculable de raids aériens au Liban et commis des assassinats clandestins à l’intérieur du Liban en contravention de la loi internationale, et ce depuis de nombreuses années. La capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah dans le but précis de négocier la libération de prisonniers libanais détenus dans les prisons israéliennes, ne constitue pas le commencement du bain de sang actuel.
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Gérald Tremblay, Maire de Montréal
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