Le PQ bat de l'aile gauche

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Le PQ bat de l'aile gauche

Messagede fleurdelys le Ven Jan 26, 2007 6:48 pm

Denis Lessard

La Presse

Québec


Avec quelques phrases lapidaires, le chef péquiste André Boisclair s'est mis à dos le mouvement syndical, l'allié traditionnel du Parti québécois. Si bien qu'une collision est à prévoir entre l'aile gauche du parti et son chef aux assises prochaines du PQ.

Au centre de la tourmente, une déclaration récente de M. Boisclair où il prévient sans détour qu'il ne laisserait pas les syndicats, ou tout autre groupe d'intérêt, dicter ses prises de position. Surtout, il promet de tirer un trait sur l'ère où les gouvernements péquistes étaient «copains-copains» avec les centrales et où les négociations se terminaient autour de repas «bien arrosés».

Ces déclarations ont fait péter les plombs à Marc Laviolette, membre du SPQ libre, une faction de gauche au sein du PQ. «Les gens sont en tabarnac Je me demande comment il pourra réparer ces déclarations», a lancé M. Laviolette.








«C'est assez méprisant pour les chefs syndicaux. J'ai eu à discuter avec Lucien Bouchard puis Bernard Landry, et personne n'a brossé autour d'une table», de préciser l'ancien président de la CSN.

Pour les enseignants, le président de la CSQ, Réjean Parent, abonde dans son sens. «On dirait qu'André Boisclair veut se saborder lui-même! Parti comme ça, il n'aura pas l'occasion de faire deux élections à la tête du PQ! Non mais où pense-t-il aller chercher ses votes? Il devrait se rappeler que son parti a perdu les dernières élections à cause du fort taux d'absentéisme», a rappelé M. Parent.

Dans un reportage diffusé il y a quelques jours par le réseau TVA, André Boisclair a réagi à des déclarations du président de la FTQ, Henri Massé, qui disait constater de la «tiédeur» chez les syndiqués à l'endroit d'un chef dont on attendait toujours de connaître le plan de match.

«Il y a peut-être de la nostalgie de cette époque où les leaders syndicaux étaient copains-copains, passaient leurs soirées autour de repas arrosés. Ce n'est pas le type de leadership que je recherche», a répondu M. Boisclair. Il ne cherche pas la caution des syndicats, alliés traditionnels du PQ. «Je ne suis pas le porte-parole d'organisations qui défendent des intérêts particuliers. Je serai le premier ministre de l'ensemble des citoyens», a précisé M. Boisclair.

Dans ce reportage, Henri Massé, le président de la FTQ, confirmait constater peu d'enthousiasme chez ses membres à appuyer le PQ aux prochaines élections. «Il n'y a pas autant d'emballement à l'endroit du PQ dans nos rangs qu'il y en a déjà eu», a-t-il laissé tomber. «La tiédeur vient surtout du fait qu'on ne sait pas encore comment ce chef-là voit la société québécoise. Quelles seront ses préoccupations, ses grandes orientations J'ai hâte de voir!» M. Massé n'a pas rappelé La Presse hier.

«Après avoir vu ce reportage, je peux dire que les nostalgiques ne sont pas dans notre camp. M. Boisclair a une vision assez folklorique des relations avec les syndicats quand il parle de soupers bien arrosés», a dit Claudette Carbonneau, la présidente de la CSN, jointe hier par La Presse. Elle non plus «ne sent pas d'enthousiasme extraordinaire à l'endroit du PQ. On est, dans ce sens, représentatifs d'une couche de la population», de poursuivre Mme Carbonneau.

Elle a surtout été déçue par le refus de M. Boisclair de retirer la loi 142 - le gel salarial - s'il est porté au pouvoir. «Sur la loi 142, je me serais attendue à plus d'ouverture», a ajouté Mme Carbonneau qui précise toutefois « qu'au-delà des individus, il faudra voir les programmes « des partis. Or, M. Boisclair aurait tout de suite «intérêt à montrer où son parti se loge», plutôt que d'attendre le début de la campagne électorale.

Marc Laviolette a déjà croisé le fer avec André Boisclair quand ce dernier avait sans hésiter mis de côté la position que venaient d'adopter les délégués sur l'étatisation de l'énergie éolienne.

M. Parent n'en est pas non plus à ses premières passes d'armes avec le chef péquiste. Il a reçu il y a quelques mois, un coup de fil incendiaire du leader souverainiste parce qu'il avait osé critiquer publiquement une de ses positions. «Il n'est pas capable d'écouter. Je l'ai rencontré une heure et il s'est plus écouté lui-même qu'autre chose», de renchérir M. Parent. «M. Boisclair va finir par battre Jean Charest sur sa droite», a-t-il ajouté.

«André Boisclair oublie que le PQ est une coalition qui réunit des groupes, il doit regrouper les gens qui sont mécontents du gouvernement. Il ne peut pas passer à côté des syndiqués», de lancer Marc Laviolette. Aux prochaines élections, «les progressistes risquent de rester chez eux. La dernière fois, c'est ça qui a battu le Parti québécois», a dit, menaçant, M. Laviolette.

Aux élections de 2003, le PQ avait récolté 475 000 votes de moins qu'en 1998. Le taux de participation avait été le plus faible depuis 1927.



Une collision



M. Laviolette promet de demander des explications au chef péquiste à la prochaine réunion de tous les présidents de comtés du PQ, le 3 février à Québec.

À quelques mois des élections «cela ne va pas bien pantoute, les militants serrent les dents et se préparent à affronter l'adversité», a souligné M. Laviolette.

Ce n'est pas la première fois qu'André Boisclair irrite l'aile gauche du PQ. Dans une entrevue en octobre dernier, il disait souhaiter qu'un gouvernement péquiste puisse «soulager le capital» et favoriser l'investissement. Il avait aussi refusé de s'engager à lever la loi 142 sur le gel salarial, soulignant qu'il n'avait pas comme mission de «fédérer les mécontents» du Québec.

«C'est le discours des libéraux! À ce compte-là, à quoi ça sert de changer de gouvernement», a commenté Réjean Parent.

Interpellé, Gérald Larose reste prudent. «Cela me laisse froid, la question des leaders du parti. Je suis un gars du mouvement social, je suis d'avis que les choses avancent Plusieurs sont en attente de voir ce qui va sortir de tout cela. Des gens souhaitent que des morceaux du programme péquiste sortent avant longtemps.» Jusqu'ici le président du Conseil de la souveraineté constate qu'André Boisclair «attend avant d'abattre ses cartes».


Pour reprendre ce qu'a dit le chef péquiste il y a quelques semaines, est-ce ça, reformuler la social-démocratie ?

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Messagede Berlueur le Ven Jan 26, 2007 7:08 pm

Question qui me trotte dans la tête: qu'est-ce qu'y attendent, la gang du SPQ-libre, pour sacrer leur camp du PQ avec fracas...?

Tout bien considéré, je leur accorde un délai: juste après le déclenchement officiel des élections, ça pourrait être très bien... :twisted:
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Messagede Antoine le Ven Jan 26, 2007 8:05 pm

C'est le suicide politique d'André Boisclair.

Non seulemnt, il va perdre les prochaines élections mais en surplus, il perdera la tête d'ici la fin de l'année. Il va être cloué au pilori. Dans un autre sens, cela me met en tabarnac parce que les libéraux vont être rélus et ça veut dire, une grève d'ici les deux prochaines années. Mais j'aurais plus tendance à la situé dans le temps pour la prochaine année scolaire.
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Messagede exocortex le Ven Jan 26, 2007 8:20 pm

Berlueur a écrit:Question qui me trotte dans la tête: qu'est-ce qu'y attendent, la gang du SPQ-libre, pour sacrer leur camp du PQ avec fracas...?

Tout bien considéré, je leur accorde un délai: juste après le déclenchement officiel des élections, ça pourrait être très bien... :twisted:
.

Je pense que le SPQ-libre va tout bonnement continuer à réseauter le PQ et espérer s'y tailler une plus grande place en profitant de la débandade de Boisclair, comme pas mal tous les réseaux dans le PQ...
À moins que QS aille se ralier les syndicats....Là ça pourrait changer la donne....
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Messagede Landvättir le Sam Jan 27, 2007 12:18 am

Toutes ces intestines luttes de pouvoir m'estomaquent.
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Messagede Greg le Sam Jan 27, 2007 3:53 am

La prochaine campagne va être tout un cirque.
Ferme pas nécessairement ta gueule, mais écoute.
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Messagede Berlueur le Sam Jan 27, 2007 4:12 am

Manifestement, Réjean Parent n'a pas digéré les propos de Boisclair; Laviolette, lui, s'en est trouvé carrément ulcéré.
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Messagede Alex-ASSÉ le Sam Jan 27, 2007 1:33 pm

La prochaine campagne va être tout un cirque


Toute les campagnes sont un cirque
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Messagede BlacKGuarD le Sam Jan 27, 2007 2:25 pm

++ sur ce qu'Alex dit. Les campagnes électorales sont un cirque, à la base. Donc, p'têtre un méchant cirque pour celle-là, je dis pas. :D

Sinon, je pense que Boisclair a écouté son équipe de management et de marketting qui lui ont dit que, ding ding, les grands journuls et autres médirats font de la pub/propagande anti-syndicale depuis plusieurs années et que ces dernières années, ça s'est intensifié. D'ailleurs, y se passe pas une seule journée sans que l'Illustre Journal de Montréal ne run une histoire ou un article ou au moins un éditorial (habituellement plus et souvent les trois) sur de l'abus dans un syndicat ou de l'abus de la part d'un syndicat ce qui reviendrait à NOUS coûter cher à NOUS, consommateurs.

La morale: les syndicats, c'est le mal. D'ailleurs, j'sais pas pour vous mais moi, quand je parle autour, j'connais pas grand monde qui est très très appréciatif des syndicats actuellement, dans leur ensemble.

Faut dire que corpos comme ils sont devenus, y'a pas à s'étonner non plus.

Quoiqu'il en soit, il cherche à aller chercher de l'électorat ailleurs que chez les syndicats et je serais pas surpris que cette initiative ait été planifiée de longue date par une petite cabale qui dirige le PQ depuis des lustres et qui en a marre de l'influence de certains syndicaleux politicailleux et des syndicats en général, sur le PQ.

La tendance très à droite de la dernière décennie, chez le PQ, n'est pas juste un accident. Ils ont multiplié les affrontements avec les troupes syndicales depuis 1996.
The wise fools who sit in the high places of justice fail to see that, in revolutionary times like the present, vital issues are settled, not by statutes, decrees and authorities, but in spite of them.
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La grogne gagne le caucus péquiste

Messagede Antoine le Sam Jan 27, 2007 2:38 pm


La grogne gagne le caucus péquiste

Denis Lessard

La collision entre André Boisclair et le mouvement syndical laisse prévoir une semaine bien difficile pour le chef péquiste. Elle a cristallisé le mécontentement au sein du caucus, et quelques élus se préparent à se vider le coeur dès leur prochaine réunion.

Devant la manchette de La Presse hier, indiquant que l'aile gauche du PQ était outrée par les déclarations de M. Boisclair sur les syndicats, Louise Harel a passé un coup de fil à l'un des leaders du SPQ libre, Pierre Dubuc, pour souligner que le constat fait par ce mouvement progressiste était partagé par d'autres.

Le SPQ libre «ne devrait pas être isolé» lors de la rencontre des présidents de région, le 3 février prochain, aurait soutenu Mme Harel, qui n'a pas rappelé La Presse hier.

Camil Bouchard, député de Vachon, estime que son chef doit expliquer des propos qui ont heurté les leaders syndicaux. «Les syndicats ont été des moteurs importants pour la redistribution de la richesse, nous devons avoir des relations cordiales avec eux», a dit le député de Vachon, qui reconnaît avoir hâte de voir son parti faire des propositions à la population. «Il est important qu'on puisse offrir des alternatives au gouvernement, c'est ça qui presse», a lancé M. Bouchard.

M. Boisclair avait soulevé la colère des syndicalistes Marc Laviolette (CSN) et Réjean Parent (CSQ) pour avoir soutenu qu'il entendait tirer un trait avec l'époque où le gouvernement péquiste était «copains-copains» avec les centrales et où les négociations se terminaient autour de soupers «bien arrosés».

Faisant hier le bilan de sa visite officielle à Paris, M. Boisclair a minimisé le ressac syndical et promis qu'il «ne se présentera pas à l'électorat avec les mêmes formules qu'en 2003». Il entend «honorer l'appui que des milliers de nouveaux membres (lui) ont donné» (en l'élisant), a-t-il soutenu.

Le PQ a atteint son objectif de financement de 3 millions de dollars en 2006, mais les militants ont appris avec appréhension qu'ils devraient ramasser 5 millions $ pour l'année électorale à quelques mois des élections, le PQ est loin d'avoir engrangé autant qu'il ne le devrait.

Des vétérans comme François Gendron préviennent déjà dans des cercles restreints qu'ils ont bien l'intention de vider leur sac à la première occasion, quand ils se retrouveront avec M. Boisclair pour un caucus de deux jours, jeudi prochain.

D'autres élus rongent leur frein ; Camil Bouchard par exemple n'a pas eu de nouvelles depuis des mois du projet de plateforme électorale qu'il avait soumis comme prévu en août dernier. Daniel Turp, député de Mercier se demande, dit-on, si le projet de Constitution québécoise qu'il a livré à temps lui aussi est carrément sur la tablette.


Candidats



Ministre sous Jacques Parizeau et Lucien Bouchard, Louise Beaudoin a confirmé hier qu'elle ne serait pas candidate pour le Parti québécois aux prochaines élections dans Chambly une surprise pour l'organisation péquiste. Dans une lettre diffusée hier, elle explique, sans faire une seule allusion à André Boisclair, qu'elle demeure militante péquiste et que son engagement souverainiste est «solide et vigoureux». À des proches. elle a maintes fois répété au cours des dernières semaines qu'elle estimait qu'André Boisclair «n'a pas ce qu'il faut pour être premier ministre».

Cela laisse en suspens la candidature péquiste dans Chambly. Déjà l'ancien maire de Saint-Basile-le-Grand, Bernard Gagnon, sonde ses appuis, épaulé par le député bloquiste Yves Lessard. Me Bertrand Saint-Arnaud confirmait hier qu'il était aussi en réflexion devant cette ouverture.

Pour une autre candidature qu'on pensait réglée au PQ, celle de Claudine Harnois dans Joliette, le plan de match vient de changer. La jeune femme d'affaires renonce à se porter candidate pour des raisons de santé.

Au cours des dernières heures, les stratèges d'André Boisclair vérifiaient l'intérêt d'un autre candidat, Claude Duceppe, le frère du chef bloquiste.
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Messagede Berlueur le Sam Jan 27, 2007 2:59 pm

Le principal problème dans cette histoire est dû aux dénominations qui figuraient dans les propos de Boisclair.

On peut dire que les syndicats sont, en quelque sorte, « frileux » au fat jeunot Boisclair.

(OK, j'arrête, maintenant...)
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Messagede SociologieÉvolutive le Mar Jan 30, 2007 3:45 pm

http://www.ledevoir.com/2007/01/30/129188.html


«[Le Parti québécois] a été capable de voter une loi anti-scab, c'est le parti qui a voté l'équité salariale, donc je pense que les Québécois savent bien qui on est et où sont, sur le fond, nos convictions, a-t-il poursuivi. Le PQ est le parti du monde, on n'est pas le parti des lobbys, on n'est pas le parti de l'establishment.»


Point 1: Ils ont voté l'équité salariale! Maudit qu'on est égal depuis.

Point 2: Vous êtes capables de le trouver vous-mêmes.

Des réactions, des pensées?

La mienne:
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.

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Messagede Alain le Mar Jan 30, 2007 6:44 pm

Vous le savez surment (c'est dur à manqué disons), 2 sondages sortis aujourd'hui dans la presse et le devoir confirme que le pq ne bat pas seulement de l'aile gauche. Le parti québécois viens de glisser derrière le parti libéral en terme d'intention de vote. Ça sent les élections à plein nez! Avec un chef du pq pas très populaire et un pq qui va bientot s'auto-bashé, Charest a la voix libre pour déclancher des élections très bientot et les gagner. Ça veut dire un dégel... dans pas long.
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Messagede J-S le Mar Jan 30, 2007 9:33 pm

Pis en plus, pour être cohérentes, les fédés qui demandaient "un gel pour Noël" devraient bientôt demander un "dégel pour le printemps"...

Voyons voir comment les libéraux exploiterons (verbe auquel illes excellent) ce sondage :lol:
J-S
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Messagede Landvättir le Mar Jan 30, 2007 10:27 pm

Pas question d'endurer un autre mandat libéral. Brûlons tout le lendemain de l'élection.
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