Campagne d’appuis pour une véritable intervention de la
Commission des droits de la personne
C’est par le même moyen et fort de l’appui de 80 groupes et institutions il y a trois ans que le RAPSIM a pu obtenir de la Commission qu’elle se penche sur la judiciarisation des personnes marginalisées et itinérantes et la discrimination à leur endroit. Bien des choses se sont passées depuis, mais on ne peut pas dire que la Commission se soit particulièrement commise sur cette question ni même qu’elle soit véritablement intervenue sur la problématique de façon globale.
État de situation : les effets d’un recul
Contrairement aux autres, l'avenue qui concerne la réglementation constitue la seule qui puisse vraiment apporter un changement global et structurel dans la manière qu’usent nos autorités pour «gérer» l’espace public. Le RAPSIM, qui y fondait beaucoup d’espoirs, était fier de la retrouver en tête de liste des pistes de travail à la Commission.
Le RAPSIM reconnaît les efforts qui ont été faits pour que se réalisent des interventions davantage en aval de la problématique de judiciarisation. Mais après plus de trois ans, on est encore très loin de nos demandes et nos inquiétudes initiales demeurent au cœur du problème : le caractère discriminatoire dans la remise de contraventions, les politiques rétrogrades comme celle de lutte aux incivilités, l’application de la réglementation et la mise en place de nouveaux règlements.
Nos pressions et la force du nombre peuvent convaincre la Commission des droits de la personne de se pencher sur le cœur du problème et lui faire comprendre la façon de faire défendue par le milieu. Lors de notre dernière assemblée générale annuelle, nous avions d’ailleurs convenu qu’il fallait tout mettre en œuvre pour qu’une intervention sur la réglementation soit réalisée dans les meilleurs délais.
Nous vous invitons donc à prendre connaissance des infos et de reprendre le modèle de lettre type attachés au présent message (aussi disponible au http://www.rapsim.org). Une fois remplie, nous vous demandons de l’envoyer idéalement d’ici au 28 septembre :
À l’attention de Me Pierre Marois, Président
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJQ)
Et en copie conforme (aussi par télécopieur) :
Gérald Tremblay, maire de Montréal (514) 872-4059
RAPSIM (514) 879-1948
Si vous avez des questions ou des commentaires, n'hésitez pas à nous contacter au RAPSIM au (514) 879-1949 ou à bernard.stjacques@qc.aira.com. Il va sans dire que nous vous remercions à l'avance de l'intérêt que vous porterez à la présente demande.
Salutations cordiales et solidaires!
Bernard St-Jacques et Pierre Gaudreau du RAPSIM