Greg a écrit:Je sens qu'on va me tomber dessus...
Ce serait un peu dur de passer à côté..
Greg a écrit:Le masculinisme en est un bon exemple, lui qui à la base «est posé par ses défenseurs comme une vision égalitariste sur les questions de genre, avec un point de vue masculin». Aujourd'hui, on se revendique du masculinisme par «l'ensemble des théories et mouvements sexistes qui viseraient à défendre des privilèges masculins dans la société, au détriment des droits des femmes», ce qui contraste avec les buts d'origine du terme.
Faudra démontrer ce que tu dis là.. On s'entendra pour dire que les masculinistes ont bien prouvé, depuis le temps, leur amour du mâle fort et dominant. Je ne vois pas pourquoi tu fais une démarcation entre
à la base et
aujourd'hui, considérant la présence des deux discours, et ce, depuis les tout débuts du mouvement... Sous le couvert d'un beau discours égalitariste (surtout pas féministe, attention!), les masculinistes tentent de faire un contre-poid et de montrer comment les pôvres hommes font pitié, renvoyant ainsi les femmes et leurs problèmes (un peu plus importants en nombre et en gravité, non?) dans l'ombre, encore une fois. Le masculinisme incarne la peur qu'ont ces hommes de perdre leurs privilèges. Jamais ils ne vont remettre en question la socialisation, les stéréotypes genrés, et ils ont tendance à ignorer, voir même militer à l'encontre de pistes de solutions pour à peu près toutes les problèmatiques que les femmes continuent d'endurer et de subir (violence conjugale masculine, avortement, normes de beauté, comportements genrés, pour n'en nommer que quelques-unes...)
La faim justifie les moyens.