Dans le même sujet, il y a eu hier une action à Toronto pour pousser un peu les Libéraux. Rappelons que leur position est vraiment alambiquée... D'ailleurs, c'est ce parti qui a envoyé des soldat-es en Afghanistan. Dion a pas très bien réagi mais Bob Rae aurait été plus conciliant et aurait tenté d'ouvrir le débat avec les protestataires...
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... stan.shtmlAudio et Vidéo
Comme le rapporte Mathieu Rompré, l'événement a été perturbé par des opposants à la guerre en Afghanistan.
Dion interpellé par des pacifistes
Le chef de l'opposition Stéphane Dion a été interpellé par des manifestants pacifistes pendant qu'il s'apprêtait à entamer un discours d'appui à Bob Rae, candidat à la partielle du 17 mars dans Toronto-Centre.
Les protestataires reprochent aux libéraux d'être maintenant favorables à une extension de la mission afghane jusqu'en 2011, comme le proposent les conservateurs, alors qu'en mai 2006 ils avaient pourtant voté en majorité contre un premier prolongement jusqu'en février 2009.
L'interruption a été relativement brève, mais les journalistes n'ont pas tardé à revenir sur le sujet, une fois le discours terminé.
Dion défend sa position
Stéphane Dion s'est défendu de cautionner la politique du gouvernement Harper avec la nouvelle position de son parti et a plutôt souligné que c'est ce dernier qui se serait davantage inspiré des libéraux.
Stéphane Dion
Selon le chef libéral, le gouvernement fait maintenant sienne l'obligation d'établir des objectifs précis à atteindre en terme de reconstruction, de développement et de formation des militaires et des policiers afghans avant la fin de la mission.
Il regrette par ailleurs que Stephen Harper ait attendu une année avant d'interpeller l'OTAN sur la nécessité de trouver un pays prêt à prendre la relève des Canadiens sur le plan offensif dans la province de Kandahar.
La motion conservatrice en faveur d'une extension de la mission devrait être présentée aux Communes d'ici deux semaines, et tout indique qu'elle aura l'aval des libéraux.
Les conservateurs écorchés
Stéphane Dion a par ailleurs vertement critiqué les conservateurs qu'il accuse d'avoir dilapidé la marge de manoeuvre budgétaire du fédéral, alors que la situation économique au pays est précaire.
Il a aussi reproché au ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, de s'être mêlé indûment des affaires internes de l'Ontario et critiquant les impôts trop élevés exigés par la province aux entreprises. Ces propos sont jugés inacceptables compte tenu du contexte économique.
Pressé de répondre s'il allait passer des paroles aux actes, en troquant les critiques pour une confrontation électorale, le chef libéral s'est limité à dire qu'il attendrait le moment opportun.