Plan de redressement

Discussions portant sur l'ASSÉ et le mouvement étudiant en général.

Plan de redressement

Messagede Gavroche le Sam Jan 12, 2008 3:14 pm

Les militants et militantes de l’UQAM doivent prendre conscience de leur force, car ailleurs le mouvement étudiant est en décrépitude. Seule l’UQAM peut démarrer un mouvement de grève nationale. La grève d’une semaine nous a démontré que la crise financière et la réunion des forces progressistes au sein des associations qui formaient jadis l’AGEsshalcUQAM nous offrent l’opportunité de construire quelque chose sur nos propres bases. L’ultime chance de renverser la vapeur repose sur nos épaules.

L’ASSÉ n’a pas les reins assez solides pour réaligner à temps son défunt projet de grève. Elle a refusé d’entamer une nouvelle campagne à l’hiver de peur de perdre des éléments dans la course. Sa position actuelle est loufoque. L’ASSÉ laisse le choix entre les mains de ses associations membres, elle n’assure donc en rien sa mission de rallier les troupes derrière un mot d’ordre commun. L’absence de stratégie est visible. Le prochain congrès, prévu pour mi-février, en est une preuve parce que beaucoup trop tard.

L’idée est de faire exactement l’inverse qui fut tenté à la dernière session. Au lieu de compter sur une amorce nationale, nous pensons qu’il s’agit de rallier d’abord le bastion militant que représente l’UQAM par l’adoption d’une stratégie unitaire. Pour ce faire, nous devons proposer des revendications qui sauront plaire à toutes les assemblées générales sans trahir nos principes fondateurs. La plateforme en annexe(1) à ce texte constitue une alternative à l’idéologie maximaliste qui a caractérisé la dernière tentative de grève.

Coalition UQAM


Les dernières assemblées générales facultaires ont eu des sursauts d’émotion due à l’atmosphère de fête de la grève interne. Elles ont décidé de faire des assemblées générales de grève dès la rentrée. Il est suicidaire de construire une contestation précoce sans se donner les moyens de rejoindre les institutions collégiales à brève échéance. Une grève en janvier est une mauvaise option si nous acceptons a priori l’hypothèse de son expansion nationale. C’est pourquoi les assemblées générales prévues en janvier devraient plutôt servir de tremplin à l’organisation d’une coalition uqamienne qui pourrait résoudre les principales contradictions observées lors de la précédente campagne nationale et celles de la grève à l’UQAM(2).

Nous envisageons la création d’une coalition UQAM dans les plus brefs délais. Les associations étudiantes doivent formaliser leur union politique à l’aide d’une structure démocratique. Des positions de principe en faveur d’une telle coalition devraient être proposées lors des premières assemblées facultaires. Un premier congrès se doit d’être organisé avant le mois de février où les différentes associations facultaires discuteront à voix égal des moyens à mettre en œuvre pour mener à terme notre projet(3). Il doit déterminer les dates des assemblées générales de grève des facultaires, toutes dans une même semaine et dans un ordre stratégique(4). De cette rencontre doit obligatoirement ressortir une proposition maîtresse comprenant un plan d’action d’envergure, qui sera ensuite apportée dans toutes les assemblées générales facultaires.

Il faut que les deuxièmes assemblées générales des facultaires formalisent l’existence de la coalition en déterminant la date du congrès de fondation et en adoptant les modalités de la grève. Toutes les associations facultaires peuvent - et doivent - commencer la grève simultanément, c’est-à-dire le lendemain de ce dit congrès. Tout ça est bien réaliste. Les tergiversations au sujet du momentum, de l’escalade des moyens de pression ou des revendications idéalistes se heurteront à un plan béton. Les éléments incertains, troubles ou réactionnaires seront forcés de prendre position.

Notre stratégie politique


La qualité de notre discours est importante. Il faut réussir à cibler aussi bien l’enjeu local, c’est-à-dire le plan de redressement, que les enjeux nationaux, à savoir le dégel et le sous-financement. Cette entreprise est vouée à l’échec dans le cadre d’une lutte strictement uqamienne. Un combat à petite échelle ne peut renverser le contexte politique de droite. Notre argument secondaire est tiré des leçons de la grève étudiante 2005, où six semaines de grève nationale ont été requises pour faire fléchir le même gouvernement sur un dossier de moindre importance que le dégel ou le sous-financement.

Selon cette perspective, la nécessité absolue de la coalition sera d’étendre la grève. Une fois celle-ci entamée, notre priorité sera d’apporter du soutien aux autres associations étudiantes susceptibles de nous rejoindre dans les deux semaines. Nous envisageons une participation des associations universitaires, où les frais afférents explosent en raison du sous-financement chronique. Par ce travail d’expansion, nous pourrons réellement augmenter notre rapport de force et potentiellement remporter la victoire.

Ultimement, cet appel à la généralisation du mouvement sur des bases clairement nationales vise à réunir nos forces autour d'une coalition élargie de l'ASSÉ. Par ses principes politiques et les moyens d'action qu'elle privilégie, elle représente le pôle organisationnel de choix face au gouvernement, que ce soit en temps de grève, avant ou après. Toutefois, il n’est pas exclut que le mouvement national meurt illico. Ce scénario justifie d’autant plus la création d’une coalition uqamienne, qui doit favoriser la poursuite de la grève locale sur des bases solides quoiqu’il arrive, quitte à réduire ses ambitions a posteriori. De toute façon, compte tenue l’incertitude au national, il nous faudra bien mettre sur pied un comité de négociation et un comité médiatique communs entre facultaires, essentiels à une grève efficace. Quelque soit l’orientation que nous prendrons, la formation d’une coalition UQAM est utile.

Conclusion

Notre rôle est de trouver les termes justes afin de parvenir à rassembler les masses étudiantes, un rôle que l’ASSÉ n’a pas su assumer à la dernière session. Mieux vaut une grève aux revendications modérées qu’un discours en rupture sans grève. En développant un langage de gauche adapté à la réalité étudiante et un plan d’action à la fois calibré sur nos moyens et audacieux, les associations les plus combatives s’engageront avec nous dans la bataille. Radicaliser notre lutte passe d’abord par la construction d’un mouvement populaire qui s’exprime dans la rue.

La coalition UQAM peut servir de levier à une grève nationale dans la mesure où la crise financière de notre université n’est pas un phénomène spécifique. Elle est le résultat d’une politique néolibérale appliquée dans toutes les écoles des sociétés industrielles. Le marché impose ses intérêts sur le public. Les transformations de l’école capitaliste nous obligent à construire des organisations définitivement plus puissantes. La coalition UQAM est un aperçu des fusions syndicales nécessaires à une véritable résistance anticapitaliste. La réussite de cette unité politique entre les organisations réunissant les différents domaines d’étude jugés improductifs pour le système peut ébranler les forces de droite, si elle se prolonge dans le temps. Avec une telle coalition, il n’y aura qu’un pas à faire, suite à la grève, pour reconstituer l’AGEsshalcUQAM.


ANNEXE
(1)
1- Vers la gratuité scolaire : contre toute augmentation des frais de scolarité et abolition de tous les autres frais (afférents, technologiques, etc.);
2- Abolition des plans de redressement à l’UQAM. Réinvestissement massif en éducation pour une amélioration des ressources et des services (investissement dans les laboratoires et les bibliothèques, embauche de profs, d’employé-e-s professionnel-le-s et de soutien) dans une perspective d’éducation de qualité, libre de l’intervention du privé;
3- Mise en place d’un service de garde public, accessible et flexible dans tous les milieux d’étude postsecondaires, dans le but d’assurer une conciliation études-famille.


(2)Un problème central est bien entendu les conseils de grève. Ils sont l’expression pure des oppositions qui règnent dans un contexte de lutte donné. Or, malgré cela, nous pensons que les problèmes engendrés par leur pratique valent mieux que le dirigisme des représentant-e-s ou la pratique isolée, c’est-à-dire facultaire, de nos démocraties. Nous pensons que l’unité uqamienne passe par la formation d’un conseil de grève unique dépendant de la coalition tant sur sa forme que sur son contenu.

Les gens réfractaires aux conseils de grève le sont généralement parce qu’ils et elles jugent cette instance antidémocratique. Nous pensons que les conseils doivent être redevables aux volontés démocratiques des différentes associations exprimées à travers la coalition. Pour régler ce problème, une solution s’impose : formaliser leur existence dans nos assemblées générales et préciser l’étendu de leur pouvoir.

L’autre problème des conseils de grève est son déroulement chaotique. Nous proposons que soit créé un Comité de suivi qui aura comme fonction d’assurer la cohérence du conseil de grève au quotidien. Celui-ci serait formé d’un-e exécutant-e de chaque association facultaire membre de la coalition, et il lui serait redevable. Les tâches du Comité de suivi seraient de proposer un ordre du jour à chaque conseil de grève, en rédiger les procès-verbaux et transmettre l’ensemble des informations aux différentes instances de la coalition.


(3)Plateforme de revendications, structure décisionnelle (congrès, conseils de grève, comités de travail), plan d’action, calendrier des assemblées de grève, question financière, etc.

(4)
14 au 21 janvier : 1ères assemblées générales, positions de principes pour une coalition
26 et 27 janvier : 1ère rencontre pour former une coalition (voir note de bas de page précédente)
4 au 8 février : Assemblées générales de grève, adoption de la coalition et des modalités
9 et 10 février : Congrès de fondation de la coalition, création des comités, élaboration d’une stratégie, expansion de la grève
11 février : Déclenchement de la grève
11 au 25 février : Mobilisation externe, multiplication des assemblées générales de grève
16 au 17 février : Congrès de l’ASSÉ, appel à la grève nationale, coalition nationale



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Messagede Landvättir le Sam Jan 12, 2008 6:34 pm

J'aimerais vous mettre en garde contre la possibilité d'une centralisation de l'activisme étudiant autour de l'UQÀM. Que les étudiant-e-s l'UQÀM aient des intérêts particuliers, cool. Mais qu'ils/elles commencent à manoeuvrer, ça pourrait énerver plusieurs militant-e-s de l'extérieur.

Ouais, on sait bien que vous êtes les plus fort-e-s, présentement. Maintenant, un peu d'humilité, s.v.p.
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Messagede Tovarichtch le Sam Jan 12, 2008 7:27 pm

Non, et gênez-vous pas : partez le mouvement, soyez l'étincelle ! Que l'UQÀM devienne le Quartier Général !
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Messagede PL le Sam Jan 12, 2008 7:58 pm

C'est quoi ces réponses bidons ? Une bonne critique mérite une bonne analyse, ce qui ne semble pas être le cas dans le cas des deux dernières interventions. Il n'est pas question de centraliser la lutte à l'UQÀM, mais bien de favoriser les conditions qui permettront, justement, la lutte. En d'autres termes, il n'y a présentement aucune force vive qui est capable de soutenir et de propager un mouvement de grève nationale. Il faut donc bâtir autour de l'UQÀM, qui est sujette plus que toute autre institution au problème du sous-financement et du dégel. Pensez-vous qu'après l'échec de la dernière session, échec imputable en partie à la stratégie de l'ASSÉ qui s'est avérée mauvaise, on peut partir un mouvement de grève autour d'une multitude de cégeps et universités qui, comme par enchantement, seraient tous et toutes plus ou moins dans la même situation, au même point de départ ? Pensez-vous que toutes les associations se valent, en terme de mobilisation et de potentiel de mobilisation, actuellement ? C'est peut-être pas cool à l'annoncer, mais ce n'est pas le cas. Il y a des endroits plus propices que d'autres, et dans la situation présente, on n'a plus le choix de focaliser prioritairement sur eux.

Ça ne signifie pas que la mobilisation doit être abandonnée ou proche du néant ailleurs. On parle juste d'une stratégie nationale, avec comme acheminement une grève générale nationale. Adopter des revendications non-maximalistes serait déjà un premier pas dans la bonne direction. À Terrebonne, personne ne vous empêchera de mobiliser !
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Messagede Vandale le Sam Jan 12, 2008 8:54 pm

À drummondville (il faut la faire adopter en AGs avant) , on parle du 19 février pour l'Assemblée générale de grève. Sa tombe bien avec votre plan de match ... et j'ai entendu dire que Marie-Victorin sa serait le 20 février ... p-t que quelqu'un peut confirmer les rumeurs
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Messagede Adam P. le Sam Jan 12, 2008 10:40 pm

C'est bien ça vandale.
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Messagede Vandale le Lun Jan 14, 2008 1:44 am

Est-ce que d'autres associations membres de l'Assé ont prévu des votes de grève illimitée , pour 3 jours ou pour 1 journée ???

JE dis cela parce que nous avons une manifestation nationale prévue oiyr le 21 février!!!!
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Messagede militant sans banière le Dim Jan 20, 2008 1:07 pm

Ça commence à être boring votre truc.

Mais surtout ça commence à être faitguant. Allez donc à vos cours et arrêter donc de tracker tout les matins dans les sations de métro en intimidant ceux qui semblent ne pas oartagé votre opinion. Vous sembler oublier que parmi vos membres, il y a des gens qui ne croit pas dut out en la nécessicité d'une grève cet hiver et que c'était la même chose pour cet automne.

Descender donc de votre tour d'ivoire, sorté de vos locaux sombre et miteux, vous y verrez surement une lumière qui vous guidera vers vos livres et manuels scolaires.

Sinon, ya a une bonne gang qui se foute de votre gueule et y'en aura encore plus dans les semaines à venir et vous sere« les premiers responsable de l'échec de la mobilisation contre la hausse des frais de scolarité. [Edit. modération, insulte gratuite comme point culminant d'un message au ton inutilement méprisant]

Bravo les champions !!!!
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Messagede L.-P. le Dim Jan 20, 2008 5:46 pm

Ouf! Que de commentaires constructifs de la part de ce «militant sans banière». Eille! Même ton sosie, Militant sans brassière en l'occurence, fait plus sérieux que toi! Inquiète-toi pas qu'on va les prendre nos manuels scolaires, qu'on va étudier et qu'on va tracter entre les cours, s'il le faut, par solidarité avec les personnes qui ne peuvent le faire. C'est toi qui es boring avec tes commentaires vides condescendants.

Ah oui, tu te pogneras une grammaire et un Bescherelle en allant chercher tes livres, ça te tuera pas! Tes professeur-e-s de français doivent se taper des burn-out à corriger tes fautes.

En passant, t'as toujours pas dit à quel cégep/quelle université tu étudiais. Tsé... pour au moins mettre tes propos en contexte. Si tu étudies dans un cégep/une université traditionnellement sans culture militante, tu peux bien ne pas la sentir, cette grève. Je dois avouer que c'est mon cas. Une GGI cet hiver me paraît limite impossible. Dans tous les cas, ce n'est pas une raison pour cracher sur les militantEs motivéEs qui sentent cette grève dans leur cégep/université. Je suis peut-être naïf, mais il y a des places où la population étudiante semble très réceptive.

Sinon, ya a une bonne gang qui se foute de votre gueule et y'en aura encore plus dans les semaines à venir et vous sere« les premiers responsable de l'échec de la mobilisation contre la hausse des frais de scolarité. [edit. modération]
Il y a en effet une gang qui ne partage pas les revendications de cette hypothétique grève. Plutôt normal, avec le discours dominant des médias et de la gent politique qui va complètement à l'opposé. De là à dire qu'on va être les responsables de l'échec de la mobilisation contre la hausse des frais de scolarité: Pédale douce! Je pense que c'est encore plus démobilisant entendre des trucs du genre: «ah... ça sert à rien, le monde s'en câlisse, retournez étudier...» La stratégie employée a peut-être ses défauts. Elle est peut-être même à revoir, à la limite. Reste que d'aller dire qu'on est responsables de la démobilisation, c'est pas mal poussé.

[Reprise du bout éditer alors en conséquence...] Pourrais-tu... comme... t'expliquer au lieu de nous garrocher des pelletées d'affirmations creuses comme celles-ci? Merci!
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Messagede militant sans banière le Mer Jan 23, 2008 1:46 pm

mon cher, tu en es la preuve vivante de cet échec. Ce n'est pas en poussant les étudiants que tu l'auras ta petite grève. Ce n'est pas en tractant violemment le monde le matin à la sorti de Berri-UQAM que tu mobilisera ton monde. Pis je suis réaliste, ouvrez-vous dont les yeux, y'en aura pas de grève cet hiver, vous allez répéter les moments triste des grandes défaites étudiantes de 1994, bravo, bande de champion !!!!

De plus, il y a de belles leçon de démocraties donné par plusieurs personnes ici sur ce forum, que les associations doivent être représentative, les décisions ne doivent pas venir du haut vers le bas, blablabla ...

Pourtant, je ne sens pas actuellement d'urgence au sein de la population étudiante pour une mobilisation du genre. De plus, vous ne parler que de grève, mais une grève pour quoi au juste ???? Pourquoi l'étudiant moyen devrait-il sortir en grève ???? Ça c'est toujours évacuer de votre discours, bien sûr le pseudo mandat de gratuité, le réinvestissement en éducation ... mais pourquoi plus cet hiver que l'an prochain ??? L'étudiant moyen veut se sentir écouté et entendu. Il ne veut pas se faire imposer un agenda politique par une organisation nationale qui de sa tour d'ivoire se croit capable de faire une grève. La grève n,est pas une finalité mais tout simplement un moyen de dernier recours.

Et puis, finalement, le PODC, tu connais ??? Plan, organisation, décision et contrôle, 4 étapes simple et facile pour le gestionnaire lorsque vient le temps d'exécuté des opérations ou de faire avancer un dossier. He ben, toi, ton plan, est capoute, fini, pu bon, et a la place de le reconnaître, tu continus à l'appliquer, comment peux-tu juste te rendre à l'étape 2 si ton plan tient pas la route ???

T ka, mon pronostique de l'automne m'a donné raison, moins de 5 000 étudiants mobilisé pour les deux journées de mobilisation nationale, ben hâte de voir cela cet hiver, mais je prédit un autre lamentable échec si l'avenue emprunté est la même. Donc, retour à la table à dessin si tu veux que le mouvement étudiant en ressorte sauf à tout le moins.
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Intervention de l'IEES à l'AG de l'AFESH-UQAM!

Messagede Carbo le Mer Jan 23, 2008 3:22 pm

Encore une fois, ce texte a été proposé sur la liste de l'ASSÉ.

http://www.wsws.org/francais/News/2008/ ... -j16.shtml

Luttes étudiantes au Québec : l’IEES intervient à une assemblée générale à l'UQAM
Par notre reporter
22 janvier 2008

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Le 17 janvier dernier, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) se tenait une assemblée générale de l’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQAM). Environ 500 étudiants de différents programmes (sociologie, géographie, histoire, travail social, sexologie, philosophie, psychologie etc.) étaient présents afin de discuter des moyens à prendre pour lutter contre le dégel des frais de scolarité imposé par le gouvernement libéral de Jean Charest et, de manière plus générale, des mesures à prendre pour défendre le système d’éducation. Le débat était surtout centré autour des demandes à mettre de l’avant et de l’éventualité d’une grève étudiante.

L’assemblée générale a adopté notamment une proposition concernant un vote de grève au début du mois de février et un calendrier avec différents moyens de pression. Les demandes adoptées concernent principalement un rejet de toute augmentation des frais de scolarité et des frais afférents dans une perspective de gratuité scolaire ainsi qu’une abolition du plan de redressement financier de l’UQAM qui vise à faire porter la dette de l’université sur le dos des étudiants et des employés.

Les discussions qui se sont tenues à cette assemblée générale – laquelle se voulait en continuité avec le mouvement d’opposition qui a débuté à l’automne 2007 par une grève partielle à l’UQAM – ont montré que le mouvement étudiant manque crucialement d’une perspective politique. Les étudiants sont opposés aux attaques sur le système d’éducation mais n'arrivent pas à concevoir leurs propres luttes dans le cadre d'un large mouvement social impliquant de larges couches de la population et dirigé contre les inégalités sociales montantes. Il en résulte un certain pessimisme parmi les étudiants quant aux chances de contrer l'assaut de l'élite dirigeante sur l'éducation.

Au début de la période de discussions, un étudiant de l'UQAM affilié à l’Internationale étudiante pour l’égalité sociale (IEES) a pris la parole afin de proposer une nouvelle perspective politique aux étudiants.

Il a commencé son intervention en replaçant le dégel des frais de scolarité dans son contexte : « Les mesures de droite, comme le dégel des frais de scolarité, ne sont pas nouvelles. Depuis une trentaine d’années, on assiste à des attaques sur les conditions de travail et les conditions de vie des travailleurs. L’élite dirigeante tente essentiellement de reprendre les concessions qui ont été faites à d’autres périodes. On assiste aussi à une montée des inégalités sociales, à des attaques sur les droits démocratiques, et à une montée généralisée du militarisme et une menace de conflit mondial. »

« C’est ça le monde dans lequel on vit », a dit le membre de l’IEES. « C’est la réalité qui se présente devant nous, et dans un tel contexte, c’est inévitable que les conflits entre les travailleurs et l’élite dirigeante vont aller en s’accentuant. »

Il a poursuivi en énumérant des luttes qui ont eu lieu au Québec et partout dans le monde dans les dernières années afin de bien montrer le caractère international de ces luttes. Il a mentionné notamment les manifestations contre la guerre en Irak, le mouvement d’opposition au gouvernement du Parti Québécois et du gouvernement libéral qui l’a suivi, la grève étudiante au Québec à l’hiver 2005, la grève étudiante en France à l’hiver 2006, la grève des scénaristes aux Etats-Unis et la grève des conducteurs de train en Allemagne.

Devant ces luttes de classes qui s’intensifient, l’étudiant a mis l'accent sur l’importance de la perspective politique à adopter : « Est-ce qu’on peut se limiter à une politique de protestation? A faire pression sur une élite dirigeante qui est fondamentalement opposée à nos demandes même limitées et qui n’a rien de mieux à offrir que plus de militarisme, plus de coupures, plus d’inégalités sociales... ? » Pour illustrer ses propos, il a fait mention de la répression policière que les étudiants du Québec avaient subie à l’automne 2007, alors qu’ils avaient montré leur opposition aux attaques sur le système d’éducation. « Au moindre geste d’opposition, les administrateurs des universités et le gouvernement n’hésitent pas à envoyer les policiers pour réprimer les étudiants. »

L’étudiant de l’IEES a continué en mettant de l’avant une nouvelle perspective : « Je crois que pour aller de l’avant dans leurs luttes, les étudiants doivent tirer les leçons des luttes passées, dont la grève de 2005, se tourner vers la classe ouvrière et adopter une perspective socialiste. »

Ce tournant, tel que le soulignait une déclaration de l'IEES diffusée à l'entrée de la salle où se tenait l'assemblée, exige une rupture avec la bureaucratie syndicale pro-capitaliste qui subordonne politiquement les travailleurs du Québec au parti de la grande entreprise qu'est le Parti québécois.

Le représentant de l'IEES a terminé son intervention en appelant « les étudiants qui se sentent interpellés par ces questions à venir à notre prochaine réunion, à discuter de ces questions, à se joindre à l’Internationale étudiante pour l’égalité sociale et à prendre part à la lutte pour le socialisme. »

L’IEES tiendra prochainement une réunion publique à Montréal :

Le mercredi 23 janvier, de 19h à 21h
à l’Université du Québec à Montréal (UQAM)

Pavillon Judith-Jasmin
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Messagede L.-P. le Mer Jan 23, 2008 8:07 pm

militant sans banière a écrit:mon cher, tu en es la preuve vivante de cet échec. Ce n'est pas en poussant les étudiants que tu l'auras ta petite grève. Ce n'est pas en tractant violemment le monde le matin à la sorti de Berri-UQAM que tu mobilisera ton monde. Pis je suis réaliste, ouvrez-vous dont les yeux, y'en aura pas de grève cet hiver, vous allez répéter les moments triste des grandes défaites étudiantes de 1994, bravo, bande de champion !!!!.


FX est à Québec, je peux pas tracter à Berri-UQÀM (même en étant vraiment motivé). Qu'est-ce que t'Entends par «tracter violemment»? Quand je le fais, je m'arrange pour être le plus chill possible, i.e. pas être bête, adopter un ton de voix pas trop agressant, glisser des jeux de mots/jokes... Je le sais que je pourrai pas convaincre tout le monde d'une grève. Le but est d'informer et la décision revient aux personnes, par la suite.

Moi aussi, je ne crois pas en une grève cet hiver. Il m'apparaît évident que les revendications ne sont pas partagées par la population étudiante. Du moins, à mon cégep... Je comprends pas plus l'idée d'avoir voulu reconduire la campagne de grève c't'hiver. Dans mon coin, je la sens pas.

Je ne suis pas la preuve vivante de l'échec que tu avances, l'ami.

En passant, qu'est-ce qui a eu lieu en 1994?

militant sans banière a écrit:Pourtant, je ne sens pas actuellement d'urgence au sein de la population étudiante pour une mobilisation du genre. De plus, vous ne parler que de grève, mais une grève pour quoi au juste ???? Pourquoi l'étudiant moyen devrait-il sortir en grève ???? Ça c'est toujours évacuer de votre discours, bien sûr le pseudo mandat de gratuité, le réinvestissement en éducation ... mais pourquoi plus cet hiver que l'an prochain ??? L'étudiant moyen veut se sentir écouté et entendu. Il ne veut pas se faire imposer un agenda politique par une organisation nationale qui de sa tour d'ivoire se croit capable de faire une grève. La grève n,est pas une finalité mais tout simplement un moyen de dernier recours..


Dans le contexte de désinformation médiatique sur les enjeux sociaux, il est vrai que «la base» n'a pas toujours envie de se rebeller. L'Association étudiante joue alors un rôle de transmission de l'information, selon moi. Beaucoup de personnes ne savent pas comment une grève fonctionne et quels sont les enjeux. La grève fait peur à plusieurs personnes, c'est vrai. Autrement, beaucoup feraient: «bah... c'est juste 50$. Ça vaut pas la peine de perdre sa session».

Une fois la population informée, c'est à eux et à elles de décider s'ils et elles partent en grève.

C'est comme ça que je vois ça.

militant sans banière a écrit:Et puis, finalement, le PODC, tu connais ??? Plan, organisation, décision et contrôle, 4 étapes simple et facile pour le gestionnaire lorsque vient le temps d'exécuté des opérations ou de faire avancer un dossier. He ben, toi, ton plan, est capoute, fini, pu bon, et a la place de le reconnaître, tu continus à l'appliquer, comment peux-tu juste te rendre à l'étape 2 si ton plan tient pas la route ???.


Ce n'est pas MON plan, amigo. Je reconnais qu'il chie, en ce moment. NE me blâme pas moi.

militant sans banière a écrit:T ka, mon pronostique de l'automne m'a donné raison, moins de 5 000 étudiants mobilisé pour les deux journées de mobilisation nationale, ben hâte de voir cela cet hiver, mais je prédit un autre lamentable échec si l'avenue emprunté est la même. Donc, retour à la table à dessin si tu veux que le mouvement étudiant en ressorte sauf à tout le moins.


JE dis qu'On peut rien prévoir. Tu peux jouer à Nostradamus, si tu veux, mais on peut rien prévoir. TU peux sentir que ça va chier, mais peut-être que ça va lever. Tu le sais pas. Ce sont les membres des associations étudiantes où ça va bien ou pas bien, c'est selon, qui vont avoir le dernier mot. Pour notre journée de grève, personne ne pensait que ça allait passer, idem pour les trois jours de Dawson.

Je dis ça, tout en pensant qu'elle ne lèvera pas, toutefois.
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Messagede Antoine le Mer Jan 23, 2008 11:12 pm

Eille les communistes!

C'est quand que vous allez foutre la paix aux étudiants avec vos osties de grève qui foirent toujours?!

Et la passe d'accuser d'autres composants du mouvement étudiant de faire de la démobilisation à Saint-Laurent quand tout le monde sait que c'Est vedge à Saint-Laurent depuis deux ans, c'Est pas fort pantoute!

Et j'ajouterais que d'écrire ça dans votre organe de propagande officiel devrait être considérer comme une déclaration de guerre et que si j'étais encore autours de la tabe, je serais le premierà proposer de tenter de faire désafillier les maillons faibles de l'ASSÉ, histoire de farmer vos grandes gueules!


P.S. L'autre bord, c'est tout autant de la marde que l'ASSÉ en passant.


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Messagede L.-P. le Mer Jan 23, 2008 11:17 pm

Antoine a écrit:Et la passe d'accuser [...] de faire de la démobilisation à Saint-Laurent [...]

Et j'ajouterais que d'écrire ça dans votre organe de propagande officiel [...]


L'ultimatum?

Peut-être que je l'ai lu à la diagonale, mais j'ai pas entendu parler d'un truc comme ça.
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Bien que j'écrive sur le forum de l'ASSÉ, les opinions que je véhicule ne sont pas celles de l'ASSÉ et encore moins celles de mon Association étudiante, mais bien les miennes.
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Messagede Antoine le Mer Jan 23, 2008 11:39 pm

L.-P. a écrit:
Antoine a écrit:Et la passe d'accuser [...] de faire de la démobilisation à Saint-Laurent [...]

Et j'ajouterais que d'écrire ça dans votre organe de propagande officiel [...]


L'ultimatum?

Peut-être que je l'ai lu à la diagonale, mais j'ai pas entendu parler d'un truc comme ça.



Moi j'ai entendu parler d'un truc comme ça par diverses sources malgré que j'ai pas encore vue ce journal en question!

Entk si c'est réel, c'est vraiment pas fort.
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