BouBou a écrit:surtout avec le rapport qui vien de sortire que 40% de la population Montréalaise était sous le seuil de la pauvreté
Plus de 341 000 travailleurs montréalais gagnaient moins de 20 000 $ par année en 2001, selon une étude divulguée hier par le Forum régional sur le développement social de l'île de Montréal. Cela revient à dire que 40 % de la population qui travaille ne dispose pas des revenus nécessaires pour subvenir à ses besoins de base.
De 1978 à 1998, le salaire minimum a augmenté de 98 %, alors que le coût de la vie a bondi de 127 %. Conclusion? «Le travail salarié ne protège plus contre la pauvreté», tranche l'étude du Forum.
La détérioration des conditions de vie des travailleurs au bas de l'échelle est perçue comme l'une des résultantes de la libéralisation des marchés.
Dans leur recherche d'une main-d'oeuvre flexible, afin de répondre aux normes de la concurrence mondiale, les entreprises ont engendré une classe d'exclus qui ont pourtant du travail.
La recrudescence du travail atypique (à temps partiel ou à contrat) a plus que doublé entre 1976 et 2001, dans l'ensemble de la province, pour représenter maintenant le tiers de tous les emplois. Selon le calcul du Forum, le recours aux emplois atypiques prive entre 313 000 et 376 000 travailleurs (toujours au Québec) de la protection et des avantages auxquels ils auraient droit.
Il faudra aussi renforcer les communautés locales, les doter d'infrastructures adéquates, souligne le document. Dix arrondissements de Montréal abritent trois quarts des quelque 500 000 Montréalais (population active et inactive) vivant sous le seuil de faible revenu. Il s'agit de Ville-Marie, du Sud-Ouest, de Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, de Rosemont-Petite-Patrie, de Montréal-Nord, de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, de Saint-Léonard, de Lachine, et de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.
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