la réforme de l'éducation?

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la réforme de l'éducation?

Messagede Duque le Jeu Nov 09, 2006 3:24 pm

quelle position prendre? devons-nous prendre position?

Une coalition de citoyens contre la réforme?

les enseignants membres de la nouvelle Fédération autonome de l'éducation (FAE) ont lancé hier un appel à une «coalition citoyenne» visant à convaincre le ministère de l'Éducation de faire une pause dans sa réforme de l'éducation.

Le syndicat de 27 000 professeurs du primaire et du secondaire, créé au printemps dernier après s'être dissocié de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), a indiqué qu'il souhaitait que ce groupe soit composé non seulement d'enseignants mais aussi de parents, de contribuables, d'organismes et d'intervenants du milieu de l'éducation prêts à se regrouper pour marteler un seul message: «Réclamer que le MELS [ministère] prenne un temps d'arrêt pour corriger cette réforme avant que toute une cohorte d'élèves n'en subisse des torts irréparables», comme l'a indiqué par voie de communiqué la présidente de la FAE, Nicole Frascadore.

Le syndicat, pour l'heure unique membre de cette coalition, estime que la réforme détourne la mission première de l'école, qui est d'être centrée sur l'acquisition de connaissances. La FAE a indiqué qu'elle tenterait de gagner à sa cause certains chercheurs qui ont publiquement et vigoureusement dénoncé les fondements de la réforme.

Ne possédant pas encore son propre site Internet, le syndicat a invité les gens intéressés à donner leur accord avec cet objectif de «corriger la réforme» en s'inscrivant sur le site http://www.stopponslareforme.qc.ca.

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), groupe comptant environ 50 000 enseignants toujours associé à la CSQ, a pour sa part commencé à distribuer des milliers de tracts, destinés entre autres aux députés québécois, pour rappeler que «la réforme de l'éducation est un échec pour la réussite de nos enfants». Le dépliant reprend les résultats à la baisse d'élèves de la réforme en maths, en sciences et en écriture.
Alexandre Leduc, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM

L'histoire s'écrit d'abord dans la rue.
Duque
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Messagede Pepin le Mer Nov 29, 2006 4:04 pm

Bonjour,

La question de la réforme en éducation est fort complexe, à mon avis. Pour votre information, je suis en ce moment au bacc. en enseigement au secondaire, ce qui me permet d'avoir entendu parler de la réforme de plusieurs façons...

Premièrement, je trouve la position de la FAE plutôt sommaire et réductrice... La réforme, ou le renouveau pédagogique, comme disent les fonctionnaires, n'est pas nécessairement à jeter à la poubelle... Je m'explique:

Dans les documents du MEQ (pardon, du MELS), il n'est JAMAIS question d'arrêter d'enseigner des connaissances... Une compétence, selon le jargon des recherches universitaires sur l'éducation, c'est DES connaissances mobilisée en contexte... En somme: apprendre des choses, et apprendre aussi à les utiliser; comprendre, en d'autres termes, quelles situations devraient nous amener à mobiliser telle ou telle connaissance... Personnellement, je ne vois pas ce qui a de mal à enseigner aux élèves à se servir de leurs connaissances (ça implique, entre autres, du jugement, un esprit critique, etc...). Les gens qui disent qu'on a évacué l'enseignement de connaissances n'ont pas compris la réforme.

Aussi, et je suis obligé malgré moi de dire que le ministre Fournier explique ceci plutôt bien, dans les documents du MELS, il n'est pas dit que la pédagogie par projet soit la seule à envisager; elle vient plutôt s'ajouter à d'autres approches pédagogiques existantes...

Pour faire vite, disons que je ne pense pas que le problème soit la réforme en tant que telle; le problème est le manque de soutien, le manque de formation, le manque de matériel pour les enseignant-e-s du Québec... Cette réforme a été improvisée, mal comprise, garrochée en ne se souciant peu des élèves...

Ainsi, si l'ASSÉ devait se positionner sur cette question, elle devra réfléchir mûrement et consulter toutes les sources disponibles...

Nous en reparlerons!
David Pepin
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Pepin
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Messagede woffe le Mer Nov 29, 2006 6:43 pm

C'est une question qui m'intéresse, même si je ne suis pas plus au courant qu'il faut.

J'aimerais en connaitre davantage. Si quelqu'un pouvait m'éclairer, j'apprécierais.

1) Dans les journaux, on parle souvent, comme M. Burns, des "bureaucrates à Wash.. er.. Québec" .. qui est-ce qui est responsable de l'élaboration des politiques? Sur quoi ils se basent?

2) Ma mère est enseignante. Ses principales plaintes par rapport aux nouveaux programmes sont:

a) ça ne réduit pas le nombre d'enfants par classe
b) ça n'augmente pas les ressources (pas plus d'aide pédagogiques, etc.)

Mais sinon, les nouvelles façon de faire semblent très raisonnables et constituent des améliorations. Donc les gens qui ont élaboré la réforme ont réfléchi, et se sont probablement basé sur des recherches. Lesquelles? C'est publié dans quels journaux scientifiques?

3) On voit des parents se plaindre de la disparition des pourcentages au primaire. Mais moi, je n'ai jamais eu de pourcentages au primaire! À la Commission scolaire Pierre-Neveu (Mont-Laurier et les environs), le bulletin est en lettres depuis au moins 1986 (ma première année). Est-ce que c'était une exception?
woffe
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