RPU

Discussions portant sur l'ASSÉ et le mouvement étudiant en général.

Messagede militant sans banière le Ven Fév 29, 2008 9:10 am

Faut vraiment voir les complots partout. Je crois juste qu'au PQ,ils ont décider aussi de sortir de leur immmobilisme en matière d'éducation et d'accessibilité.

Et puis ? Québec solidaire appuie toujours la gratuité scolaire à ce que je sache. Donc notre complot, ASSÉ/QS Hooouuuuuu !!!! G peur.
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Messagede Francis Ménard le Ven Fév 29, 2008 9:31 am

Report du remboursement des droits de scolarité - L'idée du PQ inquiète les étudiants

Clairandrée Cauchy
Édition du vendredi 29 février 2008

Mots clés : FEUQ, PQ, droits de scolarité, Étudiant, Université, Québec (province)


La proposition à l'étude au Parti québécois de permettre le remboursement des droits de scolarité par le biais de la déclaration de revenus sème l'inquiétude au sein de la Fédération étudiante universitaire (FEUQ), qui redoute une hausse importante des droits de scolarité.

«Si on nous demande de payer trois fois plus que présentement parce qu'on paie après les études, on ne sera pas d'accord avec cela», a indiqué le président de la FEUQ, Jean-Patrick Brady.

Le Devoir révélait hier qu'un comité de réflexion du Parti québécois peaufine une proposition de «remboursement post-universitaire» (RPU), qui permettrait aux diplômés de rembourser le coût de leurs études à même leur déclaration de revenus, à partir du moment où ils gagnent plus de 30 000 $ par année. Le scénario à l'étude prévoit que la contribution des étudiants soit fixée à 15 % du financement des universités (les autres sources de revenu étant Québec, le fédéral et le secteur privé).

En marge du caucus présessionnel du PQ, la responsable de l'éducation, Marie Malavoy, a confirmé qu'un comité travaillait à un tel scénario, précisant qu'il en était rendu à définir le coût de mise en place du RPU. «On essaie effectivement d'offrir le report possible du remboursement du coût de ses études, ayant à l'esprit que, si l'on veut que les études postsecondaires fonctionnent bien au Québec, il faut à l'évidence remettre de l'argent dans le circuit», a soutenu Mme Malavoy.

Le gel des droits de scolarité n'est pas une option pour Mme Malavoy, comme l'avait déjà indiqué la chef Pauline Marois au cours des derniers mois. Pourtant, une proposition en vue du Conseil national d'orientation du 15 mars prochain en provenance de l'Estrie et pilotée par une candidate à la direction du Conseil national des jeunes du Parti québécois (CNJ-PQ), Isabelle Fontaine, va dans ce sens. Une autre proposition, présentée par la région de l'Outaouais, prône la gratuité scolaire, tandis que la région de Montréal Ville-Marie avance l'idée d'une indexation des droits. L'équipe sortante du CNJ-PQ reprend quant à elle à son compte les réflexions du comité piloté par Mme Malavoy.

L'idée du RPU semble étroitement associée dans le discours de Mme Malavoy à celle d'une hausse du financement des universités. «Nous cherchons à défendre l'idée que l'injection de nouveaux fonds pour les études supérieures ne se fasse pas sur le dos des étudiants. Si on demande aux étudiants un effort additionnel, l'État devra aussi faire un investissement important», a ajouté Mme Malavoy.

La FEUQ déplore le flou qui entoure encore le projet péquiste. «Il peut y avoir des avantages et des désavantages à un tel mode de paiement. C'est drôle de voir le PQ dire qu'il tente de trouver une solution à l'endettement alors qu'habituellement de tels modèles amènent plutôt une hausse de l'endettement», a fait valoir M. Brady.

L'organisme faisait connaître hier ses attentes envers le prochain budget québécois, qui sera déposé le 13 mars prochain. Le lobby étudiant souhaite que le gouvernement libéral remplisse sa promesse électorale de réinvestir 200 millions dans les universités, en sus des 188 millions pour l'éducation postsecondaire transférés à Québec. Il réclame également que les fonds fédéraux issus du nouveau programme de subventions aux étudiants servent à limiter l'endettement étudiant et à rendre plus accessible l'aide financière.

Avec la collaboration de Kathleen Lévesque


marechalCAMBRONNE a écrit:Ne vous inquiétez pas, on essaiera pas de passer une petite vite aux étudiants


Oui oui, je l'ai déjà entendu celle-là :P
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Messagede Tsunami Dan le Ven Fév 29, 2008 11:26 am

La vie est tellement plus intéressante quand il y a des complot.

Écoutez, aimeriez-vous mieux vivre dans un livre de Marie Laberge ou dans DaVinci Code?
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Payer plus tard? - Jean-Robert Sansfaçon - Le Devoir

Messagede Francis Ménard le Lun Mar 03, 2008 9:39 am

http://www.ledevoir.com/2008/03/03/178618.html

Payer plus tard?

Jean-Robert Sansfaçon
Édition du lundi 03 mars 2008

Mots clés : Parti québécois, frais scolaires, Université, Éducation, Québec (province)

Aux prises avec un engagement de gel des droits de scolarité encombrant dans un contexte de financement restreint des universités, un comité du Parti québécois s'apprête à proposer une formule de report de la facture à la fin des études. Le «remboursement post-universitaire» (RPU) mérite d'être étudié pour améliorer l'accessibilité aux études supérieures. Mais n'oublions surtout pas d'en évaluer aussi les effets pervers potentiels.

Si l'on se fie aux premières informations publiées dans nos pages la semaine dernière, un régime de remboursement post-universitaire laisserait le choix à chaque étudiant de s'acquitter de ses droits de scolarité pendant ses études ou de les reporter au moment de gagner plus de 30 000 $ par année. En conséquence, les prêts et bourses seraient amputés d'un montant équivalent pour les 30 % d'étudiants qui y ont recours.

L'avantage d'un tel régime tient au fait que l'on espère attirer un plus grand nombre de jeunes à l'université. Surtout si l'offre vaut pour tous, y compris les 70 % d'étudiants qui ne reçoivent présentement aucun soutien, pas même de leurs parents.

Pour les universités, un tel régime permettrait d'augmenter les droits de scolarité sans être accusées de nuire à l'accessibilité, ce qui rendrait l'exercice beaucoup plus facile et automatique.

On comprend donc que l'idée paraisse séduisante aux dirigeants d'un parti qui a toujours beaucoup compté sur la jeunesse, mais qui ne peut plus lui promettre le gel perpétuel des droits. Les universités sont affamées, et les droits sont les plus bas au pays. Maintenant qu'ils ont été dégelés par le gouvernement Charest, personne ne veut commettre l'erreur d'un retour en arrière.

Voilà donc quelques-unes des bonnes raisons qui incitent à étudier cette formule.

Cela dit, la proposition comporte aussi son lot d'effets pervers potentiels. D'abord, le fait qu'elle soit offerte à la totalité des étudiants dont une vaste majorité a la capacité de payer immédiatement. À 20-22 ans, l'avenir est un concept infini: remettre à plus tard pour profiter de la vie aujourd'hui peut facilement devenir la norme si l'on vous en donne la possibilité. Pour l'État, cela équivaut à distribuer une carte de crédit à chaque étudiant qui s'inscrit à l'université. Le système de prêts existant comporte aussi cet inconvénient, inévitable pour qui a besoin de cet argent: faut-il l'étendre à tous pour autant?

Il a été démontré que les étudiants qui travaillent au cours de l'été et une quinzaine d'heures par semaine pendant l'année scolaire réussissent mieux que les autres. Pour quelle raison une partie de cet argent ne serait-elle pas investie au fur et à mesure dans le capital études?

Quant aux parents, dont bon nombre rechignent déjà à contribuer aux études de leurs jeunes adultes, reporter la facture en déresponsabiliserait un nombre encore plus élevé.

En général, nos jeunes manquent d'argent pour satisfaire leur appétit immédiat de vivre, de voyager, de s'amuser et de consommer, on le comprend aisément. Mais, pour la plupart, ils ne manquent pas d'argent pour étudier. Les emplois sont nombreux, et le régime de prêts et bourses répond aux besoins essentiels de ceux qui en ont besoin. Pourquoi ajouter une carte de crédit-études universelle dont les frais seraient assumés par les contribuables qui prennent déjà à leur charge 85 % des dépenses des universités?

Redisons-le: le RPU mérite d'être analysé. Mais sans précipitation, car le régime actuel, tout imparfait qu'il soit, répond déjà aux besoins essentiels de ces 30 % de jeunes pour qui l'argent est le principal obstacle à la poursuite d'études supérieures. Si l'objectif non avoué est d'augmenter les droits de scolarité, le détour ne vaut pas la peine: les Québécois savent déjà que l'on n'y coupera pas!

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Messagede Frankie_Boy le Lun Mar 03, 2008 10:09 am

'Il a été démontré que les étudiants qui travaillent au cours de l'été et une quinzaine d'heures par semaine pendant l'année scolaire réussissent mieux que les autres.'

Ah oui? C'est bizzard comment il faut prendre cette citation pour acquise sans se questionner sur les potentielles sources prouvant ses dires. Sources? Citations d'ouvrages traitant de la question? Aucune rigueur intellectuelle, you bet, c'est pathétique d'écrire des phrases comme celle-la.


'un engagement de gel des droits de scolarité encombrant dans un contexte de financement restreint des universités'

J'adore aussi cette citation qui, d'une part présuppose que seul l'étudiantE peut financer le réseau de l'éducation (il est bien vrai que le fédéral n'a AUCUN surplus a transféré pour le dit réseau. D'autre part, l'utilisation du 'encombrant' pour qualifier le supposer 'gel' des droits de scolarité en dit long sur la position du journaliste...

C'est pire que de recevoir le menu McDonald a sa porte cette article!
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Messagede Tovarichtch le Lun Mar 03, 2008 10:30 am

Tsunami Dan a écrit:La vie est tellement plus intéressante quand il y a des complot.

Écoutez, aimeriez-vous mieux vivre dans un livre de Marie Laberge ou dans DaVinci Code?
J'voulais mettre un peu de vie là, partez pas en panique ou moquerie.
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Messagede militant sans banière le Lun Mar 03, 2008 10:46 am

moi g pas de misère à la croire, c est à peu près ce que je fais pour le travail, durant la session, et temps plein l'été, au BC toi !!!!

Puis ça me surprend pas que ceux qui travail réussissent mieux, sont mieux organisé. Et si vous tenez tant que cela à ne pas travailler en étudiant, ya des programmes qui offrent des stages coop., c payant en ti bonhomme pis pas besoin de gagner plus de sous !!!!

En passant, je ne profite pas de ce genre de programmes.
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Messagede PVJ le Lun Mar 03, 2008 11:28 am

Frankie_Boy a écrit:'Il a été démontré que les étudiants qui travaillent au cours de l'été et une quinzaine d'heures par semaine pendant l'année scolaire réussissent mieux que les autres.'

Ah oui? C'est bizzard comment il faut prendre cette citation pour acquise sans se questionner sur les potentielles sources prouvant ses dires. Sources? Citations d'ouvrages traitant de la question? Aucune rigueur intellectuelle, you bet, c'est pathétique d'écrire des phrases comme celle-la.


Il y a bel et bien une étude qui établit une telle relation, je peux la retrouver si tu veux. Elle concluait que les résultats scolaires en souffraient à partir d'environ 18h. J'imagine que cela oblige les gens à mieux planifier leur temps. Il ne s'ensuit pas que l'on doive encourager les jeunes à travailler, peut-être seulement à ne pas jouer au Xbox.
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Messagede j-p le parolier le Lun Mar 03, 2008 12:06 pm

marechalCAMBRONNE a écrit:Pour les intérêts, c'est extrêmement discuté en ce moment (...) Ne vous inquiétez pas, on essaiera pas de passer une petite vite aux étudiants


Me semble ouin aucune petite vite. :roll:
Pour ce qui est des intérêts, c'est ce que j'ai penser la première fois qu'on a annoncer la hausse des frais et la si-dite promesse de la hausse des prêts et bourses qu'on a ''mystérieusement'' jamais entendu parler par après d'ailleurs. Du moins pas à ma connaissance... (catcher vous l'allusion?)

Encore là, on s'entend sur le fait qu'ils vont plafonners les prêts pour augmenter leurs revenues sur leurs marges d'intérets qu'ils vont aussi gonflées...

Aucune crosse on disait?
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