démon_néolibéral a écrit:Tu parles comme si toutes les entreprises faisaient ça, c'est une minorité et déjà plusieurs états ont adoptés des lois anti-SLAPP dont..... La Californie qui est un état américain qui a élu un député républicain.
Loin de moi l'idée de généraliser à toutes les entreprises.
Y'existe des coops......... Bon, cessons la mauvaise foi.
De la violence économique...
De ce que j'en sais, les sociétés n'ont aucune obligation morale légale, comme le disait ce bon vieux Friedman: ce sont les individus qui ont la responsabilité sociale et morale. Or, pour un administrateur-individu dont le seul devoir légal est de voir aux intérêts de la société qu'il administre, en quoi serait-il utile de considérer véritablement la conservation de l'environnement ou le respect des cultures locales: c'est pas de sa responsabilité légale et c'est pas sa priorité dans son rôle.
L'environnement est la preuve la plus flagrante de l'échec de l'administrateur-individu responsable. Ça prend un cadre légal plus contraignant, qui établit clairement les priorités. Faire du profit, c'est pas mal: mais y'a certaine priorité qui devrait passer avant dans l'esprit de l'administrateur. Le cadre légal des coopératives est déjà une piste de solution. Une réelle volonté des administrateurs et gestionnaires d'avoir une éthique plus rigoureuse en serait une autre.
Là où je veux en venir, maintenant: si le cadre légal encourage l'administrateur à pousser uniquement pour le profit, qui prendra la responsabilité morale pour des enjeux comme l'environnement? Pour les cultures locales? Et pour pleins d'autres «violences économiques», si on utilise l'idée-concept du flyer?
Ferme pas nécessairement ta gueule, mais écoute.