ACTION URGENTE : Colombie

Mouvement ouvrier, droits des immigrants, immigrantes et réfugié-e-s, environnement, etc.

ACTION URGENTE : Colombie

Messagede Jevi006 le Ven Sep 21, 2007 11:46 pm

* * * * ACTION URGENTE * * * *

Svp intervenir immédiatement

Date : 18 septembre 2007
Envoyé par : Comisión Intereclesial de Justicia y Paz, Bogotá
(Informe 81)
Traduit par : Projet Accompagnement Solidarité Colombie

Nous, nos accompagnateurs en Colombie et les communautés en
résistance civile vous remercions solidairement pour le temps que
vous pourriez accorder à cette action.

*************************************************

Attentat paramilitaire contre des leaders de la communauté de Caño
Manso et du Curvaradó
Des leaders de Caño Manso sont blessés par balle lors d’une
opération à Belén de Bajirá

La version originale en espagnol est disponible en ligne :
http://pasc.ca/spip.php?article253

Rappel :
Les communautés afrocolombiennes du Curvarado et du Jiguamiando ont
subies un déplacement forcé en 1997 lors d’une opération conjointe
de l’armée nationale et des paramilitaires. Le retour des
communautés sur leurs terres, maintenant recouvertes de plantations
de palme africaine, se fait sous la menace paramilitaire et devant
l’inaction des autorités gouvernementales.


Résumé des récents évènements :
MIGUEL HOYOS et UALBERTO HOYOS, leaders de la communauté de Caño
Manso et du Curvaradó ont été l’objet d’un attentat perpétré lors
d’une action de type paramilitaire, survenue dans la nuit passée à
Belén de Bajirá. Ces hommes sont témoins dans des processus
judiciaires sur le vol de terres dans la région et sur le meurtre
d’ORLANDO VALENCIA
(http://www.pasc.koumbit.org/spip.php?article49).

À peine cinq minutes avant l’attentat, des unités de la police
locale réalisaient une ronde de contrôle à la maison d’en face,
celle d’Enrique Petro, qui doit compter sur un périmètre permanent
de la police, dû aux menaces que celui-ci et sa famille ont reçu de
la part des groupes paramilitaires “Águilas Negras”.

MIGUEL et UALBERTO ont été transférés d’urgence à l’hopital de la
municipalité d’Apartadó. Ces deux hommes avaient conduit en août
dernier le retour de 80 familles au village de Caño Manso, qui
depuis le déplacement forcé de 1997 avait été converti par les
bénéficiaires du paramilitarisme en propriétés “Villa Alejandra I”
et “Villa Alejandra II”.

Ses occupants de mauvaise foi ont déjà reçu, à travers
d’ASOPROBEBA, les bénéfices d’Action sociale et d’organismes
humanitaires internationaux. ASOPROBEBA a été constituée par Soeur
TERESA GOMEZ, qui, d’après des informations de la presse, a
participé au crime de YOLANDA IZQUIERDO.


Pour plus de détails, consultez le site Web du PASC :
http://www.pasc.ca

************

À la demande des communautés, nous sollicitons votre appui pour
faire pression sur les autorités. À cette fin, le PASC a rédigé un
modèle de lettre en espagnol qu'il vous suffit d'endosser avant
d'envoyer aux adresses mentionnées.

Au Viceprésident de la République, au Ministre de l’Intérieur, au
Fiscal général de la Nation :

* Une action effice, de front et structurelle sur les structures
paramilitaires qui opèrent dans le Nuevo Oriente, à Mutatá,
Pavarandocito, Belén de Bajirá, Playa Roja, Riosucio et Caño Manso,
des lieux que l’intelligence militaire et policière connaît et où
se dessinent et s’ordonnent ces attentats.

Ces sites constituent les lieux d’opération des entreprises pour le
développement de toute une stratégie judiciaire qui rend possible
la légalisation de l’usurpation violente des territoires,
l’implantation d’agroindustries comme la palme africaine et
l’élevage extensif, et la transformation de la coca pour usage
illicite.

* L’assignation d’urgence des moyens et mécanismes exigés pour la
protection des témoins, dans le cadre des mesures provisoires
adoptées par la Cour interaméricaine de droits humains, et qui
concernent MIGUEL HOYOS, SERAFIN OROZCO, EUGENIO NUÑEZ y ENRIQUE
PETRO et doivent être étendus à UALBERTO HOYOS.

*L’assignation d’un groupe de procureurs pour agir en droit et
selon les procédures pour assumer l’ensemble des investigations
contre les leaders des communautés du Curvaradó et du Jiguamiandó
faussement accusés d’être responsables de crimes comme des
assassinats, des disparitions forcés et des déplacements.

* L’activation du processus 3856 avancé par l’Unité de droits
humains au sujet de la responsabilité patronale et paramilitaire
dans la perprétation de crimes contre l’humanité, l’appropriation
illégale de terres et des dommages environnementaux.


*********

MODÈLE DE LETTRE EN ESPAGNOL

Mailto:
fsantos@presidencia.gov.co
franciscosantos@presidencia.gov.co
cancilleria@minrelext.gov.co
cancilleria@cancilleria.gov.co
veeduria@fiscalia.gov.co
denuncias@fiscalia.gov.co
sgeneral@mij.gov.co


Montreal, 18 de agosto del 2007


FRANCISCO SANTOS,
Vicepresidente de la República

CARLOS HOLGUIN SARDI,
Ministro del Interior

FERNANDO ARAUJO,
Ministro de Relaciones Exteriores

MARIO IGUARAN ARANA
Fiscal General de la Nación



Por medio de la presente queremos manifestar ante ustedes nuestra
preocupación por la acción criminal que se llevó acabo en el
poblado de Belén de Bajirá, el 17 de septiembre a las nueve de la
noche cuando un afrocolombiano vestido de civil y armado de un
revolver atentó contra la vida de MIGUEL y UALBERTO HOYOS. Los
hermanos HOYOS recibieron cada uno dos impactos de bala en el
tórax. Los heridos fueron trasladados al centro de salud de Belén
de Bajirá y después trasladados al hospital de Apartadó donde
fueron intervenidos quirúrgicamente. Su estado de salud es estable.

Cinco minutos antes del atentado unidades policiales realizaron una
ronda de control sobre la casa de ENRIQUE PETRO situada frente al
sitio del atentado. La casa de ENRIQUE PETRO debe contar con
presencia perimetral permanente de la policía nacional, debido a
las amenazas que éste líder y su familia han recibido por parte de
los grupos paramilitares llamados “Águilas Negras”.

El sicario fue visto por los pobladores de Belén de Bajirá durante
el día con alias El Secretario, de nombre GUSTAVO, de quién se dice
es un ganadero vinculado con las estructuras paramilitares que
operan en las haciendas “Alejandra I” y “Alejandra II” ubicadas en
Caño Manso y que fueron arrebatadas a los pobladores cuando los
obligaron al destierro en 1997. En agosto de este año, 80 personas
decidieron retornar al caserío de Caño Manso transformado en una
gran hacienda con el nombre de “Villa Alejandra II”. MIGUEL y
UALBERTO hacen parte de los líderes de un proceso de retorno. Hace
unos días, uno de los ranchos que los pobladores habían logrado
construir al regresar, fue quemado por trabajadores al servicio de
los usurpadores.

Una de las propiedades usurpadas mediante la violencia, pertenecía
a la de la familia DOMICÓ. Inicialmente se pretendió traspasarla,
mediante mecanismos fraudulentos, a SOR TERESA GOMEZ, familiar de
los CASTAÑO GIL y quién se encuentra vinculada en el crimen de
YOLANDA IZQUIERDO. Posteriormente esta propiedad fue transferida a
la Asociación ASOPROBEBA conformada, entre otros, por repobladores
traídos por grupos paramilitares, como parte de su estrategia de
control poblacional y territorial.

Por lo anterior le solicitamos :

- Una Actuación eficaz, frontal y estructural sobre las
estructuras paramilitares que operan en Nuevo Oriente, Mutatá,
Pavarandocito, Belén de Bajirá, Playa Roja, Riosucio, Caño Manso,
lugares que la inteligencia militar y policial conoce y desde donde
se diseñan y se ordenan estos atentados. Estos sitios constituyen
lugares de operación empresarial para el desarrollo de toda una
estrategia jurídica que posibilita la legalización de la usurpación
violenta de los territorios, la implementación de agronegocios como
la palma aceitera y la extensión ganadera y el procesamiento de la
coca para uso ilícito.

- La Asignación con urgencia de los medios y mecanismos exigidos
para la protección de testigos, planteados en el marco de las
medidas provisionales adoptados por la Corte Interamericana de
Derechos Humanos, y que involucran a MIGUEL HOYOS, SERAFIN OROZCO,
EUGENIO NUÑEZ y ENRIQUE PETRO, que deben ser ampliados a UALBERTO
HOYOS.

- La Asignación de un grupo de fiscales para actuar en derecho, en
sana crítica y en debido proceso para que asuma el conjunto de las
investigaciones contra los líderes de las comunidades del Curvaradó
y Jiguamiandó acusados falsamente de ser responsable de Crímenes
como asesinatos, desapariciones forzadas, desplazamiento.

- La Agilización de las actuaciones investigativas del proceso 3856
adelantado por la Unidad de Derechos Humanos respecto a la
responsabilidad empresarial, paramilitar en la comisión de Crímenes
de Lesa Humanidad, apropiación ilegal de tierras, daños
ambientales.
Agradecemos recibir información sobre las acciones que su oficina
emprenda para atender a estas solicitudes,


Atentamente,


METTEZ VOTRE NOM ICI


Ciudadano-a canadiense


Nom de votre organisme s’il y a lieu

__________________________


N’oubliez pas de mettre un sujet précis avec le nom de la région
concernée à vos messages courriels à l’attention des autorités
colombiennes. Merci.


*********************************************************************

ACTION D'ALERTE POUR FREINER LA DESTRUCTION
Colombie-Choco-Curvarado

Voici une action urgente lancée par des groupes écologistes et de
solidarité en lien avec la destruction de la forêt tropicale humide
colombienne et les crimes contre l'humanité commis au nom de
l'undustrie agro-alimentaire. Elle concerne la situation des
communautés du Jiguamiando et du Curvarado qui font face à
l'ensemencement illégal de la palme africaine sur leurs terres
ancestrales, officiellement reconnues comme Territoire collectif.
Il s'agit d'un exemple concret de ce qui arrive au delà du Choco,
dans plusieurs autres régions de la Colombie comme le Meta, Montes
de María, Magdalena Medio, Catatumbo, Tumaco.

Des membres de la Commission éthique pour la vérité sur les crimes
contre l'humanité et différentes organisations environnementales et
de droits humains ont pu constaté, directement dans la région,
l'avancée rapide du projet agro-industriel de la palme africaine.
Il s'agit d'une monoculture qui a été imposé à travers plus de 120
assassinats, 13 déplacements forcés orchestrés par la stratégie
(para)militaire de l'État, sans compter les nombreuses opérations
psychologiques forçant les paysanNEs de renoncer à leurs terres.
Tous ces crimes contre l'humanité s'accompagnent de la destruction
des forêts vierges du Curvarado qui constituent une zone de haute
biodiversité.

Dans les journées du jeudi 6 et vendredi 7 septembre dernier, les
habitants de ''Cano Manso'' qui retournaient sur leur Territoire
après 10 ans de déplacement forcé, furent intimidéEs et menacéEs
par ceux qui se sont appropriés illégalement leurs terres. Une de
leurs maisons a été brûlée et ont leur a dit que le reste des
maisons construites risquent de subir le même sort. Dans la région,
les structures paramilitaires sont toujours actives, sous la
nouvelle dénomination ''Aguilas Negras'', malgré la supposée
démobilisation du gouvernement colombien. Formellement, ce dernier
prétend être engagé dans un processus de restitution des titres
collectifs et individuels sur les terres après 7 ans de négligeance
et d'inaction. Mais dans les faits, les entreprises palmicultrices
continuent d'opérer librement dans l'impunité la plus absolue.

Joignez-vous à cette action urgente en signant et en faisant
parvenir la lettre suivante aux autorités colombiennes concernées.
Ce modèle de lettre présente les éléments mentionnés ci-haut en
plus de demander la restitution réelle des titres collectifs et
individuels sur les terres des communautés.


***Modèle de lettre***

Mail to:
fsantos@presidencia.gov.co
buzon1@presidencia.gov.co
quejas@minagricultura.gov.co
correspondencia@minambiente.gov.co


Francisco Santos, Vicepresidente de la República

Andrés Felipe Arias Leyva, Ministro de Agricultura y Desarrollo Rural

Juan Lozano Ramírez, Ministro de Ambiente, Vivienda y Desarrollo
Territorial


Estimados señores,

Estoy profundamente preocupado(a) por el programa de expansión de
cultivos de palma aceitera y de especies destinadas a la producción
de biocombustibles, y en especial por la expansión de plantaciones
de palma africana relacionada con la destrucción masiva de unas de
las selvas más biodiversas en el mundo, de las biodiversidad de las
praderas naturales y de las tierras agrarias utilizadas por las
comunidades locales para su sobrevivencia y su soberanía
alimentaria. La producción de aceite de palma para biocombustible
está también vinculada a graves violaciones de derechos humanos. A
través de este correo, quiero brindar mi apoyo personal a la amplia
protesta contra la promoción de biocombustibles por parte del
Gobierno de Colombia, a costa de la destrucción de la selva húmeda
y del sufrimiento de las comunidades rurales. Lo que buscamos es
promover la concientización sobre este fenómeno y generar cambios
positivos al nivel social y ecológico.

La organización colombiana Comisión Intereclesial de Justicia y Paz
y ONG internacionales, entre las cuales Christian Aid, Amnistía
Internacional, varias iglesias de Estados Unidas, y Ecologistas en
Acción, han documentado 113 asesinatos ocurridos en las cuencas del
Curvaradó y Jiguamiandó, en el departamento del Chocó, a mano de
paramilitares que trabajan con las empresas palmicultoras para
usurpar la tierra que pertenece legalmente a las comunidades
afrodescendientes. Los grupos paramilitares operan con el apoyo de
la Brigada 17 del Ejército, y son responsables de 13
desplazamientos forzados. Recientemente, las comunidades
afrodescendientes que han retornado en su territorio y que han
conformado Zonas Humanitarias para vivir y Zonas de Biodiversidad
para proteger el medioambiente, han sido amenazadas de muerte
repetidamente por el grupo paramilitar "Águilas Negras".

Las selvas del Chocó que están siendo destruidas por la expansión
de plantaciones de palma de aceite, constituyen unas de las últimas
importantes selvas húmedas de tierra baja que quedan en el mundo, y
es de las zonas de mayor biodiversidad en el planeta. De 7,000 a
8,000 especies viven en estos ecosistemas, incluyendo 2,000
especies de plantas endémicas y 100 especies de pájaros también
endémicas. Aún antes de la expansión de los cultivos de palma
aceitera, 66% de esta selva había sido destruida. Colombia y el
resto del mundo dependen de la protección de estas selvas que son
esenciales para regular el clima global y regional, el ciclo del
agua regional y la sobrevivencia de miles de especies. Las
comunidades locales, incluyendo las comunidades afrodescendientes
del Curvaradó y Jiguamiandó, buscan proteger tanto la biodiversidad
de los ecosistemas como su modo de vida y su soberanía alimentaria,
amenazados por las empresas palmicultoras y por las violaciones de
derechos humanos relacionadas a la expansión de estos cultivos y
perpetradas por paramilitares y por la Fuerza Pública.

Quisiera solicitarle de manera urgente que:

* proteja los derechos humanos de las comunidades
afrodescendientes, campesinas y de los pueblos indígenas afectados
por las plantaciones de monocultivos a gran escala;

* garantice de inmediato el retorno de las comunidades
afrodescendientes y de los pueblos indígenas afectados por las
plantaciones de monocultivos, como las comunidades
afrodescendientes del Curvaradó afectadas por las plantaciones de
palma aceitera; para eso se solicita al Gobierno que implemente el
Convenio 169 de la Organización Internacional del trabajo y las
medidas provisionales de la Corte Interamericana de Derechos
Humanos a favor de las Zonas Humanitarias de Refugio del Curvaradó
y del Jiguamiandó;

* detenga la deforestación y la explotación a gran escala de
plantaciones de palma de aceite en la cuenca del río Curvaradó y en
otras partes en Colombia;

* garantice la reparación integral por los daños ambientales y
humanos generados por la imposición de monocultivos de gran escala
y por las violaciones de derechos humanos perpetradas por la Fuerza
Pública ;

* reconozca y respete las iniciativas civiles dirigidas a proteger
el medio ambiente, tales como la creación reciente de las Zonas de
Biodiversidad;

Si la política gubernamental de “biocombustibles” pretende
desarrollar de manera sostenible su país y buscar soluciones al
cambio climático, no está realizado ninguno de estos propósitos
cuando acaba con las selvas húmedas y desplaza sus habitantes. Para
obtener la sostenibilidad ecológica y la justicia social, es
imprescindible que el gobierno revise su política de
“biocombustibles”, y el impacto de los monocultivos extensivos
sobre las comunidades, sus derechos humanos y sobre el medio
ambiente, incluyendo los impactos de la destrucción de las selvas
húmedas sobre el cambio climático. El gobierno debe prohibir el
desarrollo de “biocombustibles” a partir de monocultivos de gran
escala, incluyendo a partir de palma aceitera.

Atentamente,


***SIGNEZ ICI***


VOUS POUVEZ ÉGALEMENT SIGNER CETTE LETTRE EN LIGNE ET CONSULTER LES
DÉTAILS EN ANGLAIS ET EN ESPAGNOL :
http://www.regenwald.org/international/ ... php?id=202
http://www.salvalaselva.org/protestaktion.php?id=203





--
PASC
Projet Accompagnement Solidarité Colombie
Site web: http://www.pasc.ca
Geneviève Gariépy, étudiante à l'UQAM.

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