de BadAcid le Dim Fév 12, 2006 7:09 pm
Antoine, il faudrait d'abord que tu m'expliques qu'est-ce qui laisse entendre que j'essaie de faire pitié dans cette affaire. J'ai simplement rapporter des informations que j'avais reçues pis j'ai donné la chance aux protagonistes de s'expliquer. Il n'existe pas de méthode plus adapté pour obtenir un soupçon d'objectivité.
D'un autre côté, je connais une personne qui fut victime d'un système autoritaire signé SOGE lors du party de Maisonneuve. Il a été choisi arbitrairement parmi 20 personnes par les gardas suite à une commande des responsables de salle, c'est-à-dire les amis du régime. Personne n'est intervenu du côté de la SOGE pour l'avertir personnellement du problème. On a préféré régler la chose avec les gardas. Les responsables prétendent avoir suffisamment averti les trouble-fêtes, mais seulement 2 ou 3 personnes dans le groupe ont été approché 1 minute avant l'intervention, de surcroît sans s'être fait avertir que les gardas allaient frapper dans le tas. On argue que c'est les gardas qui sont responsables du débordement, mais politiquement c'est la responsable de salle qui doit répondre de ses décisions. Elle pouvait intervenir pour demander aux gardas de calmer le jeu lorsqu'ils ont pris d'assaut un camarade, mais elle est resté immobile et satisfaite de son travail. Elle s'est distancée des actes des gardas qui ont semble-t-il mal intervenu, qui coup elle légitime ainsi leur rôle de fier-à-bras incontrôlables, rôle qu'elle prétendait d'abord contesté dû au fait que c'est l'administration qui l'impose cette formule. En fait, et voilà la conclusion de mon analyse, elle ne fut qu'une simple et innocente courroie de transmission de la répression institutionnalisée.
Bien des gens trouvent ridicules que des entarteurs soient condamnés au criminel pour avoir attaqué de crème des politichiens, ces mêmes personnes s'offusquent dès que leurs petits amis en porcelaine se font pointé du doigt par une troupe de militantEs. Il semblerait que la politique soit à ce point aseptisé que ses bénéficiaires les plus remarquables refusent toute dénonciation publique de leur statut. On a ri, on a insulté; what's the problem? La responsable réplique que c'était pas le moment. Les chefs veulent confiner la politique dans un espace-temps bien précis où les émotions sont balisées par les procédures et où les jeux sont déjà faits. Maintenant, on parle d'intimidation. Le spectre de Diogène, c'est nous!