La vérité sur la situation de la FECQ avant la grève 2005

Discussions portant sur l'ASSÉ et le mouvement étudiant en général.

La vérité sur la situation de la FECQ avant la grève 2005

Messagede BadAcid le Jeu Fév 23, 2006 7:43 pm

Alors que nous avons eu la chance extraordinaire d'entendre les révisions historiques de l'individu Laroche concernant le discours officiel de la FECQ au congrès de novembre 2004 ainsi qu'avoir lu les allusions d'Antoine, allusions fantasmagoriques qui laissent entendre que la FECQ a préparé la grève bien avant l'ASSÉ, il semble que la vérité n'est pas encore connue. C'est l'exercice que je tenterai de faire ici.

D'abord, nous sommes allés au congrès avec une gang d'amiEs qui voulaient bousculer les associations locales présentes pour qu'elles décident de prendre des mandats de grève le plus tôt possible. Nous au Vieux, nous avions eu notre mandat en faveur de la grève générale illimitée à la session hiver 2005 et adopté une version quasi intégrale de l'ultimatum de l'ASSÉ en AG datant d'octobre 2004 si mes souvenirs sont exacts. Conséquemment, nous voulions avoir une vision juste de la réalité des associations de région et pour cela, il fallait s'impliquer à l'externe.

Arrivé au congrès de la FECQ, au point plan d'action, il ne fut jamais adopté le principe de grève. En fait, absolument rien n'a été adopté et il y a une raison pour cela. Les idéologues du type Jonathan Plamondon croyaient que les pressions exercées sur le parti libéral via sa section jeunesse allaient donner l'impulsion nécessaire aux groupes étudiants crédibles pour convaincre le Ministre de l'éducation d'annuler sa réforme lui-même. Il y avait un congrès du parti libéral bientôt; la FECQ-FEUQ était confiante que les éléments modérés du parti, personnes qu'elles avaient sollicité directement avec ses techniques habituelles de drague, serait en mesure de convaincre le parti du bien fondé d'un retour en arrière.

Pendant ce temps, les têtes merveilleuses de la FECQ-FEUQ rencontraient une à une les élites politiques, en catimini, comme d'habitude. Beaucoup d'énergies ont été gaspillé dans cette délicate opération de lichage de culs que seules les fédérations ont le secret.

Revenons au congrès. Alors que la FECQ était au point plan d'action, personne n'allait rien à proposer. Personne n'avait de mandats, ni sur la grève ni sur des actions en particulier à entreprendre. Nous avons essayé sans succès d'aborder la cruciale question de l'organisation de la grève et de l'importance d'adopter en AG promptement des mandats de grève générale illimitée.

À part Édouard-Montpetit, aucune association membre de la FECQ n'avait encore envisagé la grève, mais certaines semblaient intéressées tout de même. La stratégie de l'exécutif de la FECQ pour éteindre l'incendie et ainsi s'assurer l'hégémonie politique a été de dire qu'elle n'était pas rendu à organiser la grève, mais davantage des actions d'éclat, comme Montebello j'imagine. Constamment, Jonathan Plamondon est revenu sur l'importance des actions et il a occulté volontairement l'organisation de la grève. C'est dire que la FECQ de l'exécutif désirait cacher son plan aux membres en vue de mieux contrôler les actions et la possible grève.

Édouard n'aimait pas la grève générale illimitée, il utilisait donc un mot codé pour mieux cacher aux populations réactionnaires de certains cégeps, à commencer par le sien, la véritable notion de grève générale illimitée. Un procédé typiquement politichien. Je ne me souviens pas de la terminologie, mais c'était certes ridicule.

Le discours d'Édouard-Montpetit était farfelu et n'avait aucune base historique. L'exécutif voulait attendre à la mi-mars pour commencer la grève si elle était nécessaire, parce que sinon, disaient-ils, nous n'aurions plus de force au moment où le budget annuel serait déposé fin mars. Il négligeait volontairement des problèmes reliés à l'asymétrie des semaines de relâche au niveau national et les retards survenus quant à la préparation de la grève. De plus, il est clair que la population étudiante en voie de compléter la session aurait été moins portée vers la grève pour des raisons professionnelles. En fait, inconsciemment peut-être, les chefs d'Édouard-Montpetit se faisaient le relais des discours officiels des politiciens, rassurants et mous, qui prévoyaient que le ministre Séguin allait aller à l'encontre des valeurs préalablement exprimé par Charest. Malheureusement, c'est Séguin qui a prit le bord du cabinet et non Charest!

Et que dire du fait qu'il y a eu des retards quant à l'adoption du budget à l'Assemblée nationale. Pouvons-nous insinuer que les autorités libérales avec tout intérêt d'essayer de retarder une possible grève étudiante dans la perspective que le budget ne verrait pas le jour au moment prévu par les fédérations et donc, briser leur naïf momentum?

Les conclusions de ce congrès étaient que les associations membres de la FECQ ne voulaient vraiment pas toutes une grève d’une part et d’autre part, aucune association n’avait de plan d’action satisfaisant. Personne n’avait commencé le travail de terrain, contrairement à bien des associations de l’ASSÉ ou proche de celle-ci. Pas de plancher, pas de date, pas d’organisation qui permettrait le ralliement démocratique des indépendants, rien! Juste des rencontres avec les ministres et des intrigues interne de piètre niveau.

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À l’AEQ, le néant organisationnel s’est avéré monstrueux. Nous étions présents pour faire avancer un plan d’action ouvertement gréviste. La FECQ-FEUQ se prononce pour la grève, mais sans plan d’action à proposer, ni date, ni discours, ni revendication. Encore une fois, rien.

Après un tour de table, il est évident qu’il n’y a pas de force vive pour la grève générale illimitée ni à la FEUQ (qui admet d’emblée son incapacité à démarrer quoique se soit et s’avoue à la merci des cégeps), ni à la FECQ qui ne veut pas prendre de décisions parce qu’elle n’a pas de mandat! Mais les deux organisations commencent à y croire à cette grève, attendu mystérieusement pour la mi-mars. Est-ce parce qu’elles commencent à sentir les douces odeurs de mobilisation et l’ampleur du travail déjà amorcé à l’ASSÉ et chez quelques indépendants?

Une proposition est amenée par l’AFESH pour que l’AEQ se positionne en faveur de la grève générale.

On décide d’amender pour rajouter un plancher de mandats de grève à atteindre avant de commencer la fameuse grève. On propose 7. Les associations locales ne savent pas trop; elles semblent perplexes. Sans mandat, on peut rien décider disent-elles. Et d’autres disent que ce n’est pas assez. L’ASSÉ fait toujours bande à part. Une pause est demandée. Tous les sbires de la FECQ-FEUQ engagent des manœuvres de corridors concertées en vue de proposer autre chose.

Retour à la table. Un amendement pour un plancher de 15 associations est déposé. Une discussion suit : l’AEQ adopte finalement un plancher de 15 associations pour ensuite voter contre la principale! Donc, on casse le plancher de l’ASSÉ pour la laisser seule dans son coin et, ensuite, l’AEQ se positionne contre la grève.

Nous, à ce moment, on a compris que nous ne pouvions compter que sur nous-mêmes et c’est là que la CASSÉÉ s’est imposée par défaut comme mode d’organisation. On est parti avec les réponses que l’on cherchait. Chaque exécutif présent a pu être catégorisé. À partir de là, il n’y avait plus de compromis à faire. On se concentre donc à l’interne et l’ASSÉ commence sa job à l’externe.

Silence de la FECQ-FEUQ qui se préparent pour Montebello en cachette. Pendant ce temps, janvier et février, on prépare le terrain. Aucune association de la FECQ à ce moment n’a commencé sa campagne locale pour la grève. On part le 24 février. Toutes les associations qui ont amorcées la grève la semaine du 24 et la suivante sont la base sur laquelle toute la mobilisation de salon des fédérations va s’organiser. Il est de notoriété publique que la difficulté pour faire une grève générale, c’est un départ concerté et massif. La CASSÉE a fait ce travail seul. Les médias ont été les principaux agents de mobilisation de la FECQ-FEUQ et non des personnalités du genre de Simon Lafrance. L’effet boule de neige, c’est l’effet média plus l’effet terrain qui a tendance à exploser. Les pourcentages élevés dans certains campus de la FECQ sont dus directement au travail local de la CASSÉÉ, qui, ultérieurement, s’est transformé en force mobilisatrice médiatiquement parlant.

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Je ne m’éterniserai pas. J’aurais deux questions à poser aux gens de la FECQ : quelles associations membres de la FECQ avaient un mandat de grève avant l’entrée officielle de la fédération au sein du mouvement et où puis-je avoir la preuve que vous aviez un mandat pour faire cette grève?
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Messagede Antoine le Jeu Fév 23, 2006 8:07 pm

Juste une petite précision,

Rimouski a démaré la campagne le mardi 22 février par une Assemblée Générale qui nous a conduit à un fichut référendum qu'on a perdu mais que j'ai réussis à faire renverser dans une assemblée général castrophe convoqué en 18 heures par la signature de 51 membrs et qui a eu lieu le 15 mars.

Bref je vois que ça été une véritable improvisation du coté des Fédérations. Un gros manquement à améliorer sérieusement. Je commence à comprendre le problème de la FECQ, c'est un manque de communication et de circulation de l'information entre les associations membres. Conclusion auquel j'arrive depuis que je suis devenue externe et que je parle à un peu toute les associations membres.
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Messagede Greg le Jeu Fév 23, 2006 8:46 pm

Antoine a écrit: Je commence à comprendre le problème de la FECQ, c'est un manque de communication et de circulation de l'information entre les associations membres. Conclusion auquel j'arrive depuis que je suis devenue externe et que je parle à un peu toute les associations membres.


Très juste, à mon avis.
C'est un problème qui n'est toutefois pas propre à la FECQ, bien qu'il est vrai que pour elle, le problème semble un peu plus particulier et profond.

Greg
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Messagede Le penseur le Jeu Fév 23, 2006 10:20 pm

Pour ajouter avec ce que Antoine a dit.

Jonquière a décidé le 16 février en AGS de faire un référendum de une journée et demi les 8 et 9 Mars pour faire une grève générale illimité qui a passé de justesse (Dieu merci) :roll:

La campagne a commencé le 17 février et l'exécutif s'est fixé sur la grève fin janvier car l'AGS a été convoqué le 5 février par le C.A. de l'AGEECJ pour respecter nos règlements de convocations. Donc cela te montre qu'en janiver, la grève avait déja été envisagé. Pour en rajouter, c'est François Laroche qui était président de l'éxecutif.
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Messagede othozel le Jeu Fév 23, 2006 10:57 pm

Je sais bien que ce questionnement concerne la FECq mais...

En ce qui concerne l'ASSÉ, voici la section revendication/plan d'action du congrès du 28 août 2004 où la base de ce qui sera plus tard la campagne de grève d'hiver 2005 fut adoptée. Notez la présence d'une escalade des moyens de pression dès août 2004...

(http://www.asse-solidarite.qc.ca/docume ... 202004.pdf)

REVENDICATIONS
· Qu’un projet de plate-forme de revendications soit élaboré par le Congrès extraordinaire du 28 août, diffusé le plus largement possible et soumis à la consultation des assemblées générales locales;
Que le Congrès régulier d’automne adopte une plate-forme officielle sous forme d’ultimatum lancé au gouvernement du Québec.
· Considérant que l’éducation est un droit, non un privilège et que, par conséquent, elle se doit d’être gratuite;
Considérant que la réforme des prêts et bourses constitue une augmentation des coûts
reliés aux études qui cible particulièrement les plus pauvres;
Considérant qu’une augmentation de l’endettement étudiant accroît la pauvreté étudiante;
Considérant que le gouvernement menace de libéraliser les droits de scolarité des étudiants étrangers et les étudiantes étrangères;
Considérant que les universités Concordia et McGill prescrivent des droits de scolarité aux étudiants étrangers et étudiantes étrangères au-dessus de ce que prévoit la politique gouvernementale;
Nous exigeons :
- L’abolition de la réforme du régime d’aide financière aux études;
- L’annulation rétroactive des coupures dans le système des prêts et bourses;
- Que les frais de scolarité ne soient pas augmentés et ce pour l’ensemble de la communauté étudiante;
- L’application de la politique gouvernementale sur les frais de scolarité des étudiantes étrangères et des étudiants étrangers;
- Un réinvestissement massif en éducation sans couper dans les autres programmes sociaux;
Nous proposons d’orienter notre société :
- Vers un système d’éducation universel et gratuit;
- Vers la conversion des prêts en bourses et vers une plus grande autonomie des étudiantes et étudiants prestataires de l’aide financière aux études dans une perspective de salariat étudiant (jeunes travailleurs et travailleuses intellectuel-le-s);
- Vers un revenu minimum garanti permettant à l’ensemble de nos concitoyens et concitoyennes de vivre décemment.
· Considérant que la réforme annoncée dans le réseau collégial concède plus d’autonomie;
Considérant que plus d’autonomie aux cégeps : favorise un réseau collégial à plusieurs vitesses; signifie la remise en question du caractère universel de la formation générale; favorise l’ingérence de l’entreprise privée dans la formation; favorise la sous-traitance et
les attaques anti-syndicales;
Considérant que le tout provoquera une baisse de la qualité de l’enseignement, de l’accessibilité et de la diversité des programmes.
Nous exigeons le maintien de l’intégrité du réseau public des cégeps.

PLAN D’ACTION
· Que se tienne une campagne de mobilisation sur les prêts et bourses, accompagnée d’une campagne préventive sur la question du réseau public d’enseignement collégial.
· Septembre : que les associations locales prennent position sur les revendications et le plan d’action;
· Que se tienne une campagne d’information et de mobilisation sur la question des prêts et bourses :
- 30 août au 24 septembre : semaines d’information, de mobilisation et d’action sur les prêts et bourses, visant spécifiquement les bureaux des prêts et bourses.
- Afin d’amorcer la campagne de mobilisation contre les modifications au régime de prêts et bourses, que des kiosques pour distribuer des formulaires de plainte faisant état de l’endettement des étudiantes et étudiants, des problèmes qu’ils et elles ont suite à ces modifications (retard de l’aide, baisse du montant des bourses, etc.), et des solutions
qu’ils et elles proposent, soient tenus pour identifier les problèmes les plus criants et
informer les étudiantes et les étudiants des moyens qui sont mis en oeuvre pour les
contrer.
· Qu’un camp de formation soit tenu les 10, 11 et 12 septembre 2004 avec les thématiques
suivantes :
1-Femmes
2-Prêts et bourses
3-Histoire du mouvement étudiant
4-S’organiser dans une association étudiante
5-Privatisation
6-Réforme collégiale
7-Moyens de pression
Que 4 ateliers soient à l’horaire du samedi et 3 à l’horaire du dimanche et qu’il y ait une
projection de films des Lucioles.
· Que le Congrès régulier d’automne se tienne les 25 et 26 septembre à Sherbrooke.
· Que l’ASSÉ appelle à participer aux mobilisations les 13 et 14 octobre en opposition au
Forum national et afin de faire valoir ses positions sur l’Aide financière aux études.
- Que les associations locales organisent des journées d’étude locales sur l’offensive libérale entre le 4 et le 14 octobre.
· Que l’ASSÉ, pour l’année à venir, n’exclue aucun moyen afin de renverser les coupures et les réformes aux prêts et bourses et pour réaliser la conversion des prêts et bourses.
- Ainsi que le Congrès des 25 et 26 septembre lance un ultimatum au gouvernement concernant les revendications de l’ASSÉ. Cet ultimatum devra être lancé à la lumière de la campagne d’information et de mobilisation du mois de septembre et en considérant
l’état de la mobilisation et des possibilités d’établir un réel rapport de force.
- Qu’un Congrès sur le thème « bilan des mobilisations et perspectives de grève » soit convoqué par l’exécutif de l’ASSÉ au moment jugé opportun, au plus tard le 24 octobre.
Le tout dans la perspective d’une escalade des moyens de pression pouvant mener à une grève générale illimitée.
· Dans le cas d’une campagne sur la refonte des cégeps, que les associations universitaires suivent le mouvement collégial dans sa lutte, entre autres en amorçant une réflexion sur les conséquences de la refonte sur l’ensemble du système d’éducation.
Phil
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Constat

Messagede BadAcid le Mar Fév 28, 2006 6:22 pm

Pas de réponse à mes questions. Votre silence sent la marde.

Je peux donc affirmer publiquement que la FECQ est parti en grève sans mandat de ses membres, que se soit au niveau de la grève elle-même, au niveau des revendications ou des actions. Ses associations membres n'avaient pas de mandats de grève, donc elles sont complices.

La FECQ a récupéré le mouvement de grève, car elle n'a pas eu à faire le travail de base, elle a lancé un mot d'ordre sans mandat, elle a imposé les revendications de la FEUQ à ses membres et elle a négocié une entente, toujours sans mandat. La FECQ est une voleuse de mobilisation gauchiste; c'est tout ce qu'elle sait faire.
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Messagede Andrew Koster le Mar Fév 28, 2006 6:40 pm

J'ai bien l'impression, Dave, que la seule reponse que tu va recevoir c'est "ouais, mais t'est rien qu'un sale asséiste avec le cerveau lavé". En tout cas, c'est la reponse que j'ai eu d'Antoine sur le forum du SECMV quand j'ai dit à peu près la même chose que ce que tu viens de dire.
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Messagede NostraDanissime le Mar Fév 28, 2006 11:20 pm

Perso, je peux vous parler un peu de ce qui c'est passé à Rosemont seulement car ce sont aux autres campus de s'expliquer pour leurs situations.

On a commencé la préparation de la grève en automne. On le savait qu'il allait y en avoir une et ce n'est pas par l'assé que nous avons eu cette info. Je crois que les Fédés ne voulaient pas le crier sur toute les tribunes, voilà tout, garder un espèce d'éléments de surprise.

Au pire, dire que la FECQ a volé le mouvement à Rosemont est un peu bizarre car nous sommes membre et je crois que les assos membres ont poussé pour la grève au sein de la FECQ donc, ce n,est pas la FECQ qui a nécessairement amené la grève à ses assos locales mais bien le contraire et je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de mal là-dedans.
La paix sociale s'est terminée le 18 octobre 2006 à l'UQAM à 12:45 pm. Elle a recommencé à 14:00 pm.
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Messagede PL le Mer Mar 01, 2006 2:12 am

Ha ! C'est bon ça : les fédés ne voulaient pas le crier sur toutes les tribunes, elles voulaient ''garder un espèce d'éléments de surprises''.

Est-ce que ça veut dire que lors des congrès les exécutantEs des fédés omettaient de transmettre aux associations membre leurs projets réels ?

Tu dis qu'à Rosemont, vous avez commencé la préparation de la grève en automne car ''vous saviez qu'il y allait avoir une grève et ce n'est pas l'assé que nous avons eu cette info''. Où alors ? Par téléphone ? Si quelqu'unE vous a donné cette info, en considérant que ce quelqu'unE savait ''qu'il y allait avoir une grève'', tu penses pas que c'était parce que l'ASSÉ en parlait depuis quelques temps ?

Ce qui me fait rire, c'est ''l'élément de surprise''...youhou, la FECQ a appelé à la grève plus d'une semaine APRÈS le déclenchement de celle-ci par la CASSÉE ! C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité !

À Rosemont, vous avez embarqué dans un mouvement initié par l'ASSÉ, déclenché par la CASSÉE et dont l'ampleur dépassait toutes les attentes...notamment celles des fédés. Résultat : les fédés appellent à la grève, et oh surprise, Rosemont embarque, puisque même membre de la FECQ, Rosement réalise que c'est un mouvement national de grève général qui prend vigueur. Et de là, tu peux dire que ''ce sont les assos locales qui ont amenées la grève''. C'est sûr, ces assos n'allaient quand même pas regarder la CASSÉE en spectacle !
PL
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