http://teteshautesregardsdroits.wordpre ... nt/#more-8Ces chiffres datent de 2006, et ressortent d’une enquête du syndicat Sud-étudiant. 40 000 étudiantes survivent avec la prostitution comme “job alimentaire”. Deux livres sont sortis récemment sur le sujet : “Mes chères études - Etudiantes, 19 ans, job alimentaire : prostituée” de Laura D. et “La prostitution étudiante à l’heure des nouvelles technologies de communication” d’Eva Clouet.
Cette prostitution, rendue plus facile d’accès et moins terrifiante -moins glauque à première vue- grâce aux nouvelles technologies : “discrètement, occasionnellement, indépendamment, à partir d’Internet“, est examinée à travers ces deux livres : l’un témoigne, l’autre analyse. Précarité et prostitution ont toujours fait bon ménage. Preuve en est par ailleurs que l’université n’est pas accessible à tous dans les mêmes conditions, et que la prostitution a encore de beaux jours devant elle.
“En un clic sa vie bascule dans le monde de la relation sexuelle tarifée et de ses clients toujours plus nombreux.”
Internet n’est bien-sûr qu’un outil -qui rend le pas à franchir moins impressionnant- mais le résultat est le même : si nos enfants se prostituent pour étudier, où va-t-on ! La vie chère, qui rend compliquée la gestion de budgets de plus en plus rétrécis, emporte avec elle les plus fragiles d’entre nous…
« On peut arracher une fleur mais on ne peut arrêter la marche du printemps »