Avoir des couilles

Discussions touchant à la question féministe.

Messagede Antoine G le Mar Nov 20, 2007 1:36 am

Frankie_Boy a écrit:"Je crois que la société est déjà égalitaire."

Ich, avec une prémice comme ça tu iras pas chier loin... La société est déjà égalitaire... Alors, y'a combien de femmes à L'assemblée nationale en proportion? Près de 50% j'imagine... Not!

Ah pis les femmes gagnent pas en moyenne 10 000 dollars (environ) de moins que les hommes.

D'accord la situation s'est grandement améliorée, mais de là à dire qu'on vit dans une société égalitaire... Shit! Tu portes des œillères opaque en tabarnack.
Pourquoi devrait-il y avoir 50% de femmes à l'assemblée nationale de toute façon?

Tsé, l'égalité ça se force pas. Si y'a pas 50% de femme à l'assemblée, c'est pas parce que les lois sont sexistes. C'est juste que y'a pas 50% de femmes qui ont réussi à se faire élire. On élit pas un député en pensant à son sexe, en prévision d'avoir un certain taux hommes/femmes. Ça, ça serait une société foutument injuste et pas égalitaire. Si on refusait les candidature d'hommes au profit de celles de femmes pour simplement faire plus beau dans les statistiques, ça serait l'assassinat de la liberté démocratique. Alors si pour toi, un société juste et égalitaire c'est une société où on régularise artificiellement les proportions hommes/femmes pour des raisons esthétiques... je pense pas qu'on soit sur la même planète et que nos langages soient compatibles.

Pareil pour les salaires. Que les femmes en général fassent moins d'argent prouve rien, à part qu'elles font des jobs moins payantes. Et ça, c'est leur problème à elles. Si une femme veut faire plus d'argent, qu'elle applique à un poste plus payant. La société est égalitaire depuis que les femmes ont droit à la même accessibilité que les hommes. Une femme a autant le droit de se faire élire qu'un homme. Une femme peut étudier dans les mêmes domaines qu'un homme, et pour le même emploi, elle aura le même salaire. J'ai jamais vu aucune compagnie décréter que les femmes seront payées 15$/h et les hommes 25$/h.

Les conditions sont là pour que les femmes rattrapent les hommes aux statistiques. Si elles ne le font pas, c'est pas de la faute à la société qui n'est pas juste.

Tous, hommes ou femmes, peuvent appliquer pour le même programme universitaire avec autant de chance d'être acceptés.
Tous, hommes ou femmes, peuvent proposer leur candidature aux élections avec les mêmes probabilités que cette candidature soit acceptée.
Tous, hommes ou femmes, peuvent demander à recevoir de l'aide sociale.
Tous, hommes ou femmes, peuvent accèder à des soins médicaux.
Tous, hommes ou femmes, peuvent s'assoir au même endroit dans l'autobus.
Tous, hommes ou femmes, peuvent présenter la météo à la télé.
Tous, hommes ou femmes, peuvent s'enrôler dans les Forces Canadiennes, au même salaire, aux mêmes postes (même comme fantassin).
Tous, hommes ou femmes, peuvent être Premier Ministre du Canada.
Tous, hommes ou femmes, peuvent être Gouverneur Général du Canada.
Tous, hommes ou femmes, peuvent gagner à la loterie.
Tous, hommes ou femmes, peuvent ...............
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Messagede Frankie_Boy le Mar Nov 20, 2007 2:45 am

"Tsé, l'égalité ça se force pas. Si y'a pas 50% de femme à l'assemblée, c'est pas parce que les lois sont sexistes. C'est juste que y'a pas 50% de femmes qui ont réussi à se faire élire."

Woh woh! J'ai jamais prétendu qu'il fallait le 50% absolu. Si on vivait réélement dans une égalité en fait, on verrait des alternances et certaines années il y aurait plus de femmes que d'hommes et certaines années plus d'hommes que de femmes. Regarde combien y'a d'homme qui s'impliquent dans ton assos. Regarde combien y'a d'homme sur les execs nationaux. Même à l'ASSÉ! C'est pas parce qu'on lutte contre le sexisme que tout est reglé dans notre cours.

Pas 50% de femmes qui ont réussi à se faire élire? Well, encore faudrait-il qu'il y ait déjà au moins 50% de femmes qui se soient déjà présentées lors d'une même élection...

Alors fait bien attention à ne pas mettre des mots dans ma bouche à ma place...

"Que les femmes en général fassent moins d'argent prouve rien, à part qu'elles font des jobs moins payantes. Et ça, c'est leur problème à elles. Si une femme veut faire plus d'argent, qu'elle applique à un poste plus payant. La société est égalitaire depuis que les femmes ont droit à la même accessibilité que les hommes. Une femme a autant le droit de se faire élire qu'un homme. Une femme peut étudier dans les mêmes domaines qu'un homme, et pour le même emploi, elle aura le même salaire. J'ai jamais vu aucune compagnie décréter que les femmes seront payées 15$/h et les hommes 25$/h. "

Il y a une saprée marge entre le droit légale et le droit pratique. Légalement le racisme n'existe plus, il est interdit. Concrètement le racisme existe-t-il encore? Certainement, on n'a qu'à écouter 3 secondes de la commission Bouchard-Taylor pour s'en rendre compte. Légalement aussi, les immigrant-e-s ont un droit égale d'accès au logement, mais concrètement, une personne qui appel un proprio pour un logement et qui a un accent, rwandais par exemple, và avoir beaucoup plus de chance de se le voir refusé qu'une personne qui a un accent québécois. Ainsi, légalement, les femmes ont accès aux mêmes postes que les hommes, mais il n'y a pourtant pas une majoritée de boss qui sont des femmes. Les postes importants sont majoritairement occupés par des hommes. Ainsi lorsqu'on fait de la bouffe, ou qu'on a besoin d'une personne pour effectuer le secrétariat, ce sera plus souvent une femme qu'un homme qu'il le fera, sauf si il y a eu une importante déconstruction sur les genres dans le milieu où tu évolus, et même là, le taux sera mieux, mais vraiment pas parfait. Pis en passant, à poste égale et compétences égales, les femmes gagne encore, dans plusieurs domaines, moins cher que les hommes. J'ai pas le goût right now d'aller sur stat can, mais il y a une panoplie de statistiques le prouvant sur leur site.

"Les conditions sont là pour que les femmes rattrapent les hommes aux statistiques. Si elles ne le font pas, c'est pas de la faute à la société qui n'est pas juste."

Encore une fois, tu sembles nier l'influence très importante qu'a la société sur les individ-e-s. Puis, tu oses même t'extraire de la situation, t'en détacher, comme si tu n'avais pas, toi aussi, ton rôle à jouer pour changer les choses. Ainsi, adopter une loi anti-pauvreté ne fait pas en sorte que la pauvreté disparait automatiquement, si aucune volonté n,est démontrée, si aucune action n'est entreprise, la pauvreté ne disparaîtra jamais.

Aussi j'aimerais critiquer ton approche "american dream" de la société. C'est ben cute de dire que je peux être n'importe quoi dans la vie. Oui légalement je le peux. Or, si, par exemple, je voulais être premier ministre du Canada, il ne suffirait pas de me battre avec acharnement et d'avoir les idées les plus rassembleuses. Non, parce qu'il y a des inférences, des facteurs qui influent sur la politique et qu'on ne peut pas nier. Sans argent, je ne pourrais rivalisé avec la machine du parti libéral ou le parti conservateur. Aussi, les médias joueront un rôle primordial dans la campagne. Si les grands médias sont privés et capitalistes et que je présente des idées socialistes, je serai descendu et traîné dans la boue par ces même médias, même chose qui je suis capitaliste dans un pays comme le Vénézuela ou les grands médias sont communisés.

Ainsi, même si la loi permet aux femmes d'avoir un accès égal aux emplois, cela ne se concrétise pas dans le réél encore, malheureusement. Mais un chemin se fait tranquillement, à force de luttes.
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Messagede Antoine G le Mar Nov 20, 2007 4:56 am

Mais ce qui fait que les femmes ont un droit égale aux hommes en droit, c'est la société. La société a décidé des lois qui la régiraient et qui limiteraient ses comportements. Que toute la population ne soit pas encore mise au pas, c'est normal. Mais les bases sont là et le virage s'en vient de lui-même.

Pour en revenir au débat, est-ce nécessaire de mettre de la pression sur quelque chose d'aussi superflu que l'ajout d'une pluralité des genres à toutes les neutralités? Je pense que c'est vraiment un moyen inutile et plus incommodant qu'autre chose. Ça brise le fil de la lecture, ça n'a pas de raisons sémantique ou artistique. C'est plus long. Ça n'a pas de valeur informative. Bref, c'est juste incommodant. C'est comme les participe passé. Tout le monde a déjà rêvé un jour de se débarrasser de ces merdes la. Et aujourd'hui, vous tentez de rajouter du superflu à l'orthographe des mots. Pour enchanter les caprices de certaines personnes qui pourraient être quelques peu interpelées dans leur féminité fragile, ou je ne sais pas.

D'autant plus que les gens sont saturés par les histoires d'accommodements, les débats sociaux saoulent la population. Mettre l'emphase sur des trucs du genre dans tous vos écrits, c'est juste une façon simple de désintéresser vos lecteurs par la simple mise en forme de ce que vous écrivez.
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Messagede Le gros Réal le Mar Nov 20, 2007 2:29 pm

PVJ a écrit:Admettons également que malgré que cette forme réfère à un genre neutre, des femmes se sentent lésées par cette formulation langagière.


Les seules femmes à se sentir lésées par cette formulation langagière sont quelques ultra-féministes qui ont qui y ont « analysé » là une manifestation du patriarcat et qui ont par la suite décidé de se sentir lésées. Oui, le fait que le masculin l'emporte est peut-être la résultante d'une société patriarcale (j'aimerais entendre des spécialistes de l'histoire de la langue française là-dessus), mais je ne vois pas en quoi cela brime les femmes aujourd'hui parce que l'immense majorité se sentent incluses lorsqu'on parle des « étudiants », « citoyens », etc.
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Messagede PVJ le Mar Nov 20, 2007 4:15 pm

Le gros Réal a écrit:Les seules femmes à se sentir lésées par cette formulation langagière sont quelques ultra-féministes qui ont qui y ont « analysé » là une manifestation du patriarcat et qui ont par la suite décidé de se sentir lésées.


Je connais des femmes qui ne sont pas des ultra-féministes et qui font la promotion de la féminisation du langage. Mon affirmation vient infirmer la tienne. Il y a alors deux possibilités : soit tu te trompes, ce que je soutiens, ou alors j'ai mal jaugé le degré d'engagement des femmes que je connais qui font la promotion de la féminisation du langage. D'ailleurs, comment pourrais-tu prouver ce que tu avances, à savoir que l'ensemble "femmes qui se sentent lésées par la formulation langagière" fait partie de l'ensemble "ultra-féministes", sinon par un préjugé ?

L'emploi des termes "ultra-féministes" est également un procédé réthorique douteux. Il consiste à apposer une connotation négative à l'ensemble afin de recueillir l'adhésion.

Finalement, je ne vois pas où est le problème d'analyser sa condition et de s'en révolter par la suite. Il s'agit même, selon moi, d'une démarche rationnelle. Se sentir lésé et savoir pourquoi me semble être un pas dans la direction de la fin de l'aliénation. Aurais-tu préféré que ces femmes ne réfléchissent pas ?

Le gros Réal a écrit:[...]mais je ne vois pas en quoi cela brime les femmes aujourd'hui parce que l'immense majorité se sentent incluses lorsqu'on parle des « étudiants », « citoyens », etc.


J'imagine aussi que les chartes des droits et libertés sont là pour protéger l'immense majorité... La justice sociale est principalement une affaire d'exclusion, de minorités.


Vous rendez-vous compte que les arguments principaux pour ne pas féminiser, et ainsi permettre une inclusion maximale des femmes par le biais du langage, sont de ne pas rajouter des mots, ne pas briser le fil de la lecture, ne pas être "incommodé"... ?
C'est du sérieux.
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Messagede Ge le Mar Nov 20, 2007 5:41 pm

En effet. :roll:
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Messagede démon_néolibéral le Mer Nov 21, 2007 10:17 pm

Puis quels sont les argument qui sont pour? Les femmes se sentent lésées? Je me permet d'en douter fortement. Je n'ai jamais vu une femme se plaindre parce que j'écris étudiants, pas étudiantEs.
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Messagede militant sans banière le Mer Nov 21, 2007 10:48 pm

mais c horrible ici lol

ça débat encore la-dessus, sur ce, je n'en rajoute pas plus ;)
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Messagede Moïse le Mer Nov 21, 2007 11:47 pm

Moi j'en rajoute un peu :P

Les diverses formes de féminisation servent divers buts pour diverses personnes.

Dans certains cas, on met un gros E majuscule clairement pour être visible, pour affirmer une conviction féministe. Je pense par exemple au Café-Bar l'AgitéE à Québec. On pourrait peut-être parler de féminisation féministe, revendicatrice. Du militantisme langagier.

Dans d'autres cas, comme le mien, on se force plutôt à utiliser une écriture non discriminatoire. Si on parle de deux genres, utilisons un terme générique. Ou mentionnons les deux genres. Le but ici me semble plutôt de prendre conscience des biais sexistes ou simplement des utilisations de la langue absurdes mais jamais questionnées. D'en prendre conscience et de changer son écriture pour changer sa pensée. C'est facile rajouter un gros E ou des (e) dans un texte. Mais bien souvent, on peut améliorer nos formulations en éliminant les termes exclusifs et en reformulant nos phrases. C'est un beau défi, difficile au début, mais qui prend rapidement sa place dans l'écriture puis dans la parole et éventuellement dans la pensée.

Parce que le français me dit que le masculin l'emporte, dois-je décrire une marche réunissant 3000 femmes et 5 hommes en disant "les manifestants" ?

Un exercice intéressant est d'écrire un long texte (article, dissertation, essai, etc.) en inversant la règle: Le féminin est utilisé exclusivement pour ne pas alourdir le texte.

Il y a du travail à faire sur notre langue et surtout notre utilisation de la langue pour que nos paroles décrivent mieux la réalité et n'invisibilisent pas systématiquement les femmes. Le Québec et l'Ontario ont fait de beaux progrès par rapport à d'autres endroits. Mais il reste tellement de travail à faire, qu'on a besoin de militantisme langagier que je mentionnais plus haut.

À une certaine époque, le terme "étudiante" désignait la maitresse d'un étudiant...
Lire "La femme du boulanger et le génie de la langue française" de Marie-Èva de Villers
http://www.hec.ca/qualitecomm/chroniques/femini/boulanger.html

Guide de féminisation du gouvernement ontarien:
http://www.onterm.gov.on.ca/feminisation.html

Bon, il faudrait que je ressorte mes notes d'Anthropologie du langage tant qu'à y être... :)
Dernière édition par Moïse le Mer Nov 21, 2007 11:57 pm, édité 1 fois.
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Messagede militant sans banière le Mer Nov 21, 2007 11:51 pm

come on !!!!! :roll: :roll: :roll:
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Messagede Frankie_Boy le Jeu Nov 22, 2007 2:01 am

"mais c horrible ici lol "

Ouais, c'est clair que pour une fois que ca va plus loin que les insultes, tu dois trouver ça plate en estie! Si c'était si impertinent que essayes de te le faire croire un modérateur aurait déjà clos le sujet, mais ce n'est pas le cas, alors poursuivons le débât, je crois que c'est essentiel de vidé une question, surtout quand elle se fait dans un relatif respect.
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Messagede François-ASSÉ le Jeu Nov 22, 2007 3:49 am

Frankie_Boy a écrit:"mais c horrible ici lol "

Ouais, c'est clair que pour une fois que ca va plus loin que les insultes, tu dois trouver ça plate en estie! Si c'était si impertinent que essayes de te le faire croire un modérateur aurait déjà clos le sujet, mais ce n'est pas le cas, alors poursuivons le débât, je crois que c'est essentiel de vidé une question, surtout quand elle se fait dans un relatif respect.

J'appuie.
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Messagede Panure le Jeu Nov 22, 2007 12:16 pm

Greg a écrit:
Avoir des couilles signifie être courageux...
Seuls les hommes peuvent avoir des couilles.
Donc seuls les hommes peuvent être courageux.




Attache ta tuque signifie prépare-toi...
Seul ceux qui ont une tuque peuvent se l'attacher.
Donc seuls ceux qui ont une tuque peuvent se préparer.


Frankie_Boy a écrit:
Ceci, dit, concernant l'expression faire la pute je me questionne sur un point. Pourquoi est-ce que les gars n'ont pas d'expression équivalente à sale pute? Messemble que salaud est beaucoup moins violent que sale pute. Ca m'apparaît systématique dans les insultes. Je vous met au défi de trouvé une insulte plus violente pour le masculin que pour le féminin.


En 7 minutes:

-Sal
-Crosseur
-Escroc
-Assassin (et variantes: meurtrier, ect)
-Cave
-Rat (un peu l'équivalent/opposé d'être "vache")
-Pervers
-Cochon (à mon sens plus préjoratif que son féminin, mais à vérifier)
-Bon à rien
-Agrès, taupin, ect...

Ceci-dit, la majorité des insultes sont équivalentes en violence: idiot-idiote, épais-épaisse, dérangé-dérangée, ect...
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Messagede Kapitaine_Kolon le Jeu Nov 22, 2007 10:22 pm

"Panure" ???

haha! wtf, c'est une blague ?
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Messagede Panurge le Ven Nov 23, 2007 12:02 am

Je ne sais pas. C'est d'autant plus étrange que ça ne paraît pas être une (tentative de) caricature.
Anarchie et réaction.
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