APPEL DE TEXTES !

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Messagede RedGuard le Dim Fév 26, 2006 3:49 pm

Je disais ça comme ça parce que ça semble offenser quelques individus que AGECR soit à coté de mon nom... Si mon externe n'était pas allergique aux CRAM et qu'elle aimerait bien aller chercher quelques info, ça me ferait plaisir de céder ma place... En attendant, je suis observateur, je rapporte les infos et ça finit la...

Il y aurait effectivement matière à me tapper sur les doigts si j'avais pris quelque décision que ce soit au nom des étudiantEs mais ce ne fut pas le cas.

Mais bon... l'exec de l'AGECR est passé maitre dans l'art d'envoyer des non-élus en congrès de toute façon... Et est passé maitre dans l'art de défendre des positions personnelles en congrès... Voyez-vous le joyeux mélange?

Alors Dan... Arrête de crier au meurtre et va jouer avec tes amiEs de la FECQ...
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Situation de la mob à ahutnsic

Messagede mob_ahuntsic le Mer Mar 01, 2006 7:01 pm

salut tout le monde,

je suis le petit "nanarchiste de 17 ans" et je vient de savoir qu'on discutait de ça ici. Ça étant la situation actuelle et du passé proche de l'agéca et mon implication dans ces faits.

Accuser tout texte décriant des situations réelles qui se sont passées entre des individus réels devient-il absolument de la diffamation? Si quelqu'unE veux avoir le texte en question sur les chienNEs policièriers, voilà l'adresse: HTTP://mob.drapeaunoir.com/letractinternet.pdf

Le dit texte diffamatoire y est. Si on le lit attentivement, ou même pas, mais sans avoir en tête le fait qu'il est "diffamatoire", on peut facilement voir qu'on dénonce un fait qui est arrivé et qu'on demande aux gens qui auront le pouvoir de la violence de se réveiller avant d'en faire usage.

Si on se tient au terme diffamatoire comme étant ce qui parle de quelqu'un ou quelque chose et qui peux déranger au moins une personne... Bienvenue la liberté d'expression!

Crier: Liberté je crie ton nom partout! eh bien, pourquoi pas. Je ne le fais pas et je pourrais juger diffamant que certainEs personnes ici m'aient associé à cette citation, où même au terme nanarchiste... C'est facile tomber dans ces guerres et tellement vain.

Associer ce qui est actuellement fait à Ahuntsic à qu'un seul individu est tellement facile et réconfortant. C'est aussi ce que certainEs administrateurices locaux font. En donnant un visage à l'Ennemi, on peut plus facilement fesser dans le tas.

Lors de la dernière réunion officielle du comité de mob, celle où j'ai été élu comme coordonateur, nous étions plus à prendre la décision que le nombre d'administrateurices.

Illes ont été élues pour représenter la population étudiante? Soit. Mais comme Sébastien Robert l'a déjà dit, en 14 ans seulement deux élections... ça me laisse perplexe.

Aussi, depuis la dernière "élection", il ne reste que 3 des 8 personnes qui ont été élues! Les autres ont été nomméEs par les membres restant du c.a., sans aucune consultation, aucune AG, rien du genre.

On accuse aussi l'affichage, ou le déchirage d'affiche du Tournois des Dieux. Encore résumé à une seule personne! Pour l'information, le TDD est un tournois genre carnaval opposant environ 200 personnes regroupéEs en équipe de 10 et qui est organisé par l'agéca à un modique coût de plus ou moins 40 000$.

Pour ce tournois, l'agéca a reçu la permission spéciale du Collège d'afficher partout. Mais alors partout (même dans les zoomédias!). Comme l'asso n'a habituellement que 6 babillards et comme des affiches de l'asso étaient partout, nous avons décidéEs d'afficher aux endroits permis pour l'association. Sur l'affichage, nous avions aussi donné le site internet de la mob où nous avons informatisé les journaux, et où nous donnons des résumés des réunions du CA (ce n'est pas fait par elles et eux même). Ce site est celui que Sébastien Robert à cité plus haut : HTTP://mob.drapeaunoir.com .

Un exec qui ne ferme pas un comité de mob par pure vengeance serait appréciable. Voilà les raisons qui ont été apportées par le CA telles qu'écrites par Alain Savard dans un comuniqué internet.:

"- Le conseil d'administration de l'AGÉCA dit se sentir bafoué parce qu'au CRAM, des membres du comité de mobilisation ont changés la banière sous laquelle ils se présentait soit la mob plutot que l'agéca. Pourtant cette proposition avait été prise justement parceque la mob ne représente pas ce conseil illégitime et qu'on ne voulait pas qu'ils se sente bafoué. Un argument que le président m'a personnellement répondu est: «Ouais mais, si notre externe veut se présenté au CRAM, il devra tout refaire le processus des trois réunions.» À titre d'information, la dernière fois qu'un conseiller aux affaires externe de l'agéca s'est présenté au CRAM, c'était avant la grève.

- Le conseil d'administration de l'AGÉCA dit être contre le fait de rembourser une partie des coûts reliés à la location de l'autobus du CRAM dont la large partie a été occupé par des militantEs ahuntsicoisEs lors de la manifestation à Québec. Le comité de mobilisation a proposé de prendre cet argent à même sont budget. Le conseil semble avoir interprété cette décision comme un affront puisqu'il considère cela comme un argument pour avoir fermer le comité.

- Le conseil d'administration de l'AGÉCA dit être offusqué du fait que les membres du comité de mobilisation aient rééluEs Jean-Sébastien Ritchie comme responsable du service alors qu'illes avaient clairement spécifiéEs que ce dernier n'avait plus le droit de se présenté comme reponsable. Cependant, il y avait plus de personnes à la réunion du comité de mobilisation que lors du conseil d'administration (7 versus 5) et ce conseil d'administration n'a jamais été élu par les étudiantEs. Ce qui signifie que le comité de mobilisation était autant légitime, sinon plus, d'élire Jean-Sébastien comme responsable. Cette critique de leur authorité a poussé le conseil à fermer le comité.

- Le conseil d'adminsitration de l'AGÉCA dit vouloir redéfinir le rôle du comité de mobilisation. Il veut que ce comité milite seulement pour les causes que le conseil d'administration aprouve ou qu'il se contente d'organiser des débats en son sein. En bref, il veut que la mob devienne une faction de légionnaires sous ses commandements ou bien qu'elle consteste les choses sans en parler à personne. "

Ce sont donc les raisons officielles.


Pour la diffamation (encore) sur les TPs, je crois que c'est répondu. Pour la diffamation via le journal étudiant, sachez que l'article écrit sur le bloc québécois (en fait, c'est sur la cellule bloquiste) a parru avec l'accord du rédacteur en chef et de l'équipe du journal. Diffamation, rien n'a pu être prouvé et en fait, si vous le lisez, vous verrez que le 3/4 du texte est presque une excuse de l'avoir écrit. Il n'y a malheureusement pas de version en ligne, mais si vous voules, je peux vous l'envoyer si vous écrivez à mob_ahuntsic@hotmail.com.



Pour ce qui est de la consultation des membres à l'agéca. La session dernière, il n'y a eu que 2 AGs. La première, annuelle et obligatoire, que le CA avait promis calme à l'administration du Collège, et où il y eut finalement plus de 600 personnes suite à la mobilisation faite parce qu'il y avait manifestation le lendemain et que rien n'était prévu à l'ordre du jour. C'est de là que vient l'histoire des bus dont le CA ne veut rien entendre.

L'autre AG eut lieue en 4ième vitesse, aucune proposition, rien, excepté l'ouverture et la fermeture. On a rien compris tout le long tellement ça rockait. Il était question d'un forum sur les structures de l'asso qui devait se tenir v'là 3 semaines. Jamais eut lieu...

Et un dernier truc pour RedGuard: ce n'est pas parce que des gens défendent des mêmes idées qu'illes sont nécéssairement des copains proches ayant les mêmes visions sur tout. Là dessus, je ne crois pas que Sébastien Robert et PL ne se soient même déjà rencontrés.

Si tu veux continuer la recherche d'information. Bravo, je t'encourage. Mais fais cette recherche pour de vrai, pas simplement en te disant à l'affut de l'information.


Ah, et pour le nom du CRAM, la session dernière, j'y allais (ou Alain Savard y allait) dans le but de faire des comptes rendus au CA et à chaque fois qu'on avertissait la tenue d'une réunion externe, les administrateurices ne pouvaient pas venir... À la fin de la sessin, nous avions abandonnés l'espoir de voir une motivation de leur part, et nous avons eut un conflit comme quoi nous étions sous la bannière AGÉCA. Au début de la session d'hiver, nous avons donc changé le nom pour Comité mob Ahuntsic, comité dont nous sommes membres et dont nous sommes élus.

Logique non?

La dernière fois qu'unE administrateurice à été présentE au CRAM (où à toute instance extérieure), je crois bien que c'était moi en session hiver 2005.

Je crois que c'est bien long pour expliquer encore une fois des trucs qui me aller de soi. Si quelqu'un en veut plus. mob_auntsic@hotmail.com n'hésitez pas. Je ne crois pas que ma seule volonté est la destruction.

Ce que je conteste le plus (et avec les gens de la mob) c'est les structures actuelles, centralisées, et nous voulons un changement afin que le ca soit imputable, soit élu, consulte, et des trucs du genre. Légitime je crois.

Destruction, je crie ton nom! Mais plutôt destruction de la désinformation qu'il peut y avoir. On peut critiquer les actes que nous faisons au comité de mob, pas de problème avec ça, mais ensuite croire que nous n'avons (ou plutôt pour simplifier) que je n'ai pas de vision autre que la destruction. wow.

Pour avoir l'air plus crédible et intelligent, je pourrais citer des auteurEs afin de défendre des concepts défendus et justifier des actes commis, mais j'en ai assez.

Jean-Sébastien Ritchie
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Messagede Andrew Koster le Jeu Mar 02, 2006 2:20 pm

J'aime bien Le Tract, il y avait des articles très intéressants là-dedans. Pour l'article sur les flics, il est tout à fait pertinent, et c'est d'ailleurs rare de voir un article portant sur ce sujet. Je pense que je devrait en distribuer un peu sur des campus où il se trouve des TechPos.

Pour ce qui est de la décision de l'exec de fermer le comité de mob, constituez-vous en comité indépendant, et faites des demandes de subvention à des associations étudiantes qui sont plus favorables à vous propos; vous pouvez, par exemple, donnez des copies gratuites en retour aux assos qui vous ont subventionné.

Et pour revenir au sujet initial: si le Vieux-Montréal veut reprendre mon texte pour mettre dans leur journal, je n'ai aucun, mais vraiment aucun problème avec ça. J'imagine qu'on pourrait en dire pareil pour les textes de Blais, mais je vais lui laisser parler pour lui-même.
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Messagede mob_ahuntsic le Jeu Mar 02, 2006 3:01 pm

On est justement en train de faire le tour des assos de montréal afin de trouver un financement, le dernier journal a été imprimé par des gens de l'AFESH, l'AG du vieux nous ont offert un crédit de photocopies, et pour le reste, même si les execs sont pour (ce qui est le cas, excepté une fois...), on préfère avoir un mandat d'AG avant d'agir.

Mais merci quand même pour le conseil!

Et pour revenir aussi au sujet principal, je vais me mettre là dessus en tentant de trouver un point 0 qui sera nécéssairement arbitraire...
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Messagede mob_ahuntsic le Dim Mar 05, 2006 7:57 pm

C'est le texte qui a été envoyé. Il n'explique pas en totalité tout ce qui est apporté, mais il est long et doit avoir une limite. Pour celles et ceux qui veulent plus d'information, voyant que le sujet a été source de bien des échanges, n'hésitez pas! mob_ahuntsic@hotmail.com


En session d’automne dernier, pour mettre un point de départ à la répression de, non pas l’exécutif de l’AGÉCA, mais de ses administrateurices, un document de proposition de réforme des structures avait été rendu publique. Le comité ayant planché sur ces structures était composé d’étudiantEs membres du conseil d’administration, d’étudiantEs simplement membres de l’AGÉCA et des étudiantEs d’autres associations étudiantes.

Le groupe (les BŒUFS) faisait alors pression lors des conseils d’administration afin qu’un forum sur les structures se tienne avant la fin de la session. Suite aux pressions des administrateurices, le document fut dévoilé. Les BŒUFS n’avaient, pour ce faire, pas choisi l’option d’attendre au conseil suivant pour le déposer et que celui-ci ne soit vue que par les tenantEs du pouvoir. Le document donc fut distribué dans les comités étudiants et affiché sur des babillards.

Au conseil d’administration suivant, il fut décidé d’imposer une censure au document. Les arguments apportés tenaient sur l’illégalité du document. En effet, l’avocat de l’AGÉCA s’était penché sur le document et avait réussi à trouver un point qui ne pourrait se conformer à la loi. Ce point était que les assemblées générales étaient souveraines! Légalement, une association étudiante est gérée par la loi des OSBL et dans ces institutions, la seule instance légalement souveraine est le conseil d’administration. L’assemblée générale ne sert qu’à nommer et retirer les administrateurices. C’est son seul pouvoir. Cet argument légal mit fin à la semaine où, dans les comités étudiants les étudiantEs, avaient réfléchi et parlé des structures. Ce qui était apporté était illégal.

Pour la censure, un autre point fut aussi soulevé. Le document de réforme se divisait en deux parties, la première expliquant en quoi un changement des structures devait ce faire, et la deuxième était le projet en tant que tel. La première partie dérangeait émotionnellement les administrateurices étant réfractaires au changement. Illes se sentaient viséEs par cette partie, dénonçant des décisions prises sans consulter la population étudiante.

Cette censure mis aussi fin aux BOEUFS. Ce comité s’était créé de lui-même, et les différentes positions sur comment continuer à militer allaient en opposition. La censure fut tout de même rétractée la semaine suivante, mais seulement pour la deuxième partie.

Début octobre, dans le journal étudiant L’Attribut, un article critiquant les agissements d’exécutantEs de la cellule bloquiste installée à Ahuntsic paru. Pour faire suite à ce texte, les exécutantEs ont menacé l’AGÉCA de la poursuivre pour diffamation si des sanctions n’avaient pas lieues sur l’auteur des lignes, Jean-Sébastien Ritchie.

Je sais pour avoir entendu le président de l’association le crier rougement lors d’un conseil d’administration, qu’il fut alors question d’exclure l’étudiant en question de l’association étudiante en lui remettant sa cotisation. Cet étudiant ne faisait que des conneries et il était temps que l’AGÉCA montre qu’elle ne pouvait accepter un tel comportement qui entachait son image. Cet étudiant faisait aussi parti des gens ayant travaillé sur la réforme et était membre du comité de mobilisation.

Le 25 octobre eut lieue notre assemblée générale annuelle. Nos administrateurices avaient alors promis à l’administration du Collège que ce serait une petite AG calme. Les gens du comité de mobilisation, voyant que le lendemain il y avait une manifestation nationale à Québec et qu’aucun point à l’ordre du jour n’en parlait, a averti la les étudiantEs qu’un nouveau point à l’ordre du jour allait être proposé. Il serait question d’une grève pour le 26 octobre.

Lors de l’assemblée générale, nous étions donc environ 600, (je ne peux avoir les chiffres exacts, les procès-verbaux ne sont pas trouvables) et le 2/3 des membres vota pour une grève afin de permettre aux gens qui le voulaient de monter à la manifestation. Comme aucun autobus n’était prévu pour l’occasion, le CRAM mis son autobus à la disposition des militantEs. FrustréEs que le point et la grève eurent lieu, les administrateurices refusèrent de reconnaître que l’association doit faire sa part pour payer cet autobus et rembourser une partie du coût au CRAM.

Il fut, par la suite, critiqué que deux militants du comité de mobilisation se présentaient fréquemment au CRAM sous la bannière AGÉCA. Comme aucunE administrateurices ne désiraient y participer, au début de la session d’automne la tâche leur incomba, au plaisir des gens au pouvoir qui conservaient un pied dans l’instance.

Durant le mois de novembre, Jean-Sébastien Ritchie et un autre membre, Alain Savard, tous deux coordonnateurs élus du comité de mobilisation, perdirent ce poste suite à une décision du conseil d’administration. Ces deux étudiants s’impliquaient sur d’autres comités et les exclure du comité où ils dérangeaient le plus était préférable à les rencontrer. À même date (introuvable parce que manque de PV), une administratrice en poste depuis fin mai 2005 était toujours signataire pour le comité de mobilisation. En décembre, un autre individu cumula les deux postes pour une courte période.

Pour annoncer la deuxième AG de la session, qui dura moins de 30 minutes et qui servait seulement à avertir les membres qu’un forum sur les structures devait se tenir en février (il fut annulé), des membres du comité de mobilisation préparèrent des tracts. Le président de l’AGÉCA accusa alors les concepteurs du tract de vouloir détruire l’association parce qu’on pouvait y lire « que l’association étudiante pourrait être plus démocratique ». Je tiens à rappeler que ce président ne fut JAMAIS élu!

C’est pas mal la fin de ce que je me souviens pour la session d’automne 2005. Passons à la session actuelle.

Pour le premier lundi de la session, soit le 23 janvier, des membres du comité de mobilisation avaient préparé un journal intitulé Le Tract. Suite aux troubles avec les administrateurices lors de la session d’automne, il était décidé que ce journal ne critiquerait pas l’association afin de conserver une bonne entente relative. Pour l’impression, c’est Jean-Sébastien Ritchie qui signa au local de photocopies, avec l’accord du signataire officiel du comité de mobilisation (qui n’était plus étudiant à Ahuntsic).

Lors des conseil d’administration suivants (le 25 et 26 janvier), il fut décrété que Jean-Sébastien Ritchie n’avait plus le droit d’aller dans les locaux de l’AGÉCA (y compris le café étudiant), qu’il ne pouvait plus participer à aucune activité organisée par l’AGÉCA ou ses services et qu’il ne pourrait plus se présenter aux instances!

La décision fut affichée sur les murs de tous les comités avant même que l’étudiant concerné soit mis aux faits. Il a aussi été dit aux étudiantEs qui se questionnaient sur le comment réagir si Jean-Sébastien Ritchie se présentait et refusait d’obtempérer que la façon d’agir serait alors d’appeler la sécurité. L’étudiant victime de la répression l’a donc appris le lendemain, dans un de ses cours, par une de ses amies qui se demandait pourquoi il y avait ces affiches!

Les arguments pour cette « disparition » furent les suivants : Jean-Sébastien Ritchie avait commis une fraude en signant pour l’impression du Tract puisqu’il n’était plus signataire du comité de mobilisation; Qu’il avait causé déjà assez de troubles avec l’article traitant de la cellule bloquiste qu’on préférait donc maintenant prévenir plutôt que guérir; On le soupçonnait d’avoir interféré dans le processus de mise en page du journal étudiant afin qu’un article qui avait été censuré puisse paraître.

Lors du conseil d’administration suivant (31 janvier), où l’étudiant exclu était convoqué mais qu’il ne se présenta guère puisque déjà condamné, on décida tout de même de réduire la sentence. Désormais, Jean-Sébastien Ritchie ne pouvait plus rentrer dans le local de L’Attribut ni être élu sur aucun comité.

Durant la même semaine, la situation fut dépeinte aux associations membres du CRAM, et il fut proposé par une association que, puisque aucunE administrateurice n’avait participé à l’instance depuis la grève générale illimitée 2005, le membership serait transféré de l’AGÉCA au Comité mob. Ahuntsic dont les membres assuraient une présence assidue.

Lors de cette semaine se tint aussi la première réunion du comité de mobilisation. Les membres du comités ont alors refusé l’autorité du CA en votant à l’unanimité Jean-Sébastien Ritchie à un poste de Coordonnateur. Il fut aussi voté qu’une partie du budget du comité servirait à rembourser une partie de l’autobus du CRAM utilisé le 26 octobre et que, sous la demande du comité d’administration, de nouvelles structures pour le comité de mobilisation allaient être considérées. Nous avons eut une autre réunion avant le CA suivant. Nous étions plus de membres présentEs que d’administrateurices.

Le mardi 7 février le conseil d’administration ferma le comité de mobilisation. Parce qu’il n’avait pas de structures, parce qu’il avait réélu Jean-Sébastien Ritchie (le comité n’avait pas de structures mais pouvait élire…?), parce qu’il avait décidé de rembourser l’autobus du CRAM, parce qu’il avait changé le membership au CRAM et que désormais l’AGÉCA n’y était plus membre et parce qu’un nouveau concept fut apporté : celui comme quoi la tâche du comité de mobilisation devrait désormais s’en tenir aux campagnes menées par le conseil d’administration. Le comité de mobilisation serait donc une petite armée personnelle pour les administrateurices. Il faut savoir qu’aucune élection n’a eu lieu pour élire les membres de ce conseil qui ne consulte pas les membres (en date du 5 mars 2006, aucune AG ne s’est encore tenue de la session ou n’est même envisagée!).

Pour ce qui est de la répression institutionnalisé, je crois bien que c’est tout, mais il ne faut pas oublier ce qui se dit et se fait en dehors des instances. C’est souvent bien pire et moins joli.

Au comité de mobilisation, nous faisons présentement de l’information massive avec les moyens du bord et la solidarité de d’autres associations étudiantes, mais les tâches à faire pour pouvoir ne serait-ce que distribuer un tract sont décuplées et demandent des déplacements et du temps. La marginalisation dans laquelle le CA tente de nous enfermer fonctionne dans la plupart des gens des comités qui ne connaissent qu’un pouvoir centralisé qui devient donc la norme. Pour les gens à l’extérieur des comités, la consternation à tendance à se généraliser, mais la crainte de l’implication est difficile à surmonter en temps de répression.

Pour ne pas oublier que l’AGÉCA n’est pas nouvellement répressive, voici des actions qu’elle a déjà entreprises :

- En 2002, deux étudiants furent interdits d’accès aux locaux du conseil d’administration et des permanentEs.

- Dans ce coin d’année (je ne le trouve pas dans les archives), le journal étudiant, alors L’inexemplaire, fut fermé parce qu’il critiquait ouvertement le conseil d’administration de l’époque. La condition à sa réouverture fut, entre autres, que le conseil d’administration conserve un droit de veto sur chaque article.

- En hiver 2005, l’avocat de l’association interpréta ainsi le règlement qui force le CA à convoquer une AG lorsqu’il reçoit une pétition de 100 noms :
o Le groupe doit d’abord faire une demande orale, le CA la refuse.
o Le groupe doit faire une demande écrite lors d’un autre conseil, autre refus (semaine 2)
o Le groupe dépose la pétition. (semaine 3)
o Le CA doit émettre l’avis d’une AG dans les 5 jours ouvrables qui suivent, l’AG se tient ensuite cinq jours ouvrables plus tard. (5 semaines)

Il est donc impossible pour des membres voulant tenir une AG d’en convoquer une sans l’accord du CA. Il ne faut pas oublier non plus que l’avocat de l’AGÉCA rappelle toujours que l’assemblée générale n’est pas souveraine.

À l’AGÉCA, les tenantEs du pouvoir ne sont pas les étudiantEs, ni même les administrateurices, c’est plutôt les permanentEs, profitant des structures actuelles (elle datent de 1992 et furent crées par l’avocat actuel de l’association, qui est sous contrat annuel depuis et qui est payé environ 10 000$ ans.) pour faire passer leur point. Il y eut deux élections depuis 1992, le reste des administrateurices sont des amiEs nomméEs par celles et ceux qui le sont déjà, tel qu’encouragé par les permanentEs. Les magouilles remplacent ainsi les élections. Le culte du/de la permanentE comme étant celle ou celui qui détient toujours la vérité, a façonné une AGÉCA telle qu’elle l’est actuellement, très centralisée et répressive.


Un nouveau journal Le Tract sortira aussi demain, il se concentre sur nos structures. HTTP://mob.drapeaunoir.com
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Messagede mob_ahuntsic le Dim Mar 05, 2006 8:00 pm

Le journal Le Tract est déjà en ligne, il sera en fait distribué demain.

Merci au comité mob de la sogéécom pour les fonds, et aux gens qui nous ont aidé avec l'imprimante et au pliage de copies!
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Messagede Andrew Koster le Lun Mar 06, 2006 3:07 am

Bonne chance, et tâchez de crisser cet avocat dehors le plus tôt possible.
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Messagede BlacKGuarD le Lun Mar 06, 2006 5:12 pm

Le C.A du RÉÉCSH se positionnera sur la pertinence d'envoyer un montant d'argent au comité de mobilisation d'Ahuntsic lors de sa prochaine rencontre puisque j'y amènerai une proposition d'aide financière dont le montant est encore indéterminé.

Je vous en redonnerai donc des nouvelles, camaradEs.
The wise fools who sit in the high places of justice fail to see that, in revolutionary times like the present, vital issues are settled, not by statutes, decrees and authorities, but in spite of them.
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Messagede exocortex le Lun Mar 06, 2006 6:00 pm

cela a été fait à la derniere AG du vieux avec un montant de 200$ en photocopies alloué au comité de mob d'Ahunstic
Coordo à l'externe de l'AFESPED.
J'écris bien ce que je veux, viârge.
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Messagede beauregard le Dim Mar 12, 2006 4:19 pm

Euh, je suis pas sûr de comprendre...

Le mob d'Ahuntsic se sent persécuté et assure que l'AGÉCA est antidémocratique...

Le RÉÉCSH et l'AGÉCVM le financent...

Je ne prends pas position sur est-ce que le mob est persécuté ou non, mais, si l'exec décide de faire chier le comité mob et que d'autres assos interviennent, n'est-ce pas violer la souveraineté locale?

Vous savez, l'URSS asservissait l'Afghanistan et les États-Unis finançaient les rebelles... Que s'est-il passé ensuite? bien ce sont les États-Unis qui se sont mis à oprimer... C'est pas un peu la même chose?
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Messagede Andrew Koster le Dim Mar 12, 2006 6:54 pm

Je t'iinviterais à t'informer sur la structure de l'AGECA. Tu verras très bien que c'est anti-démocratique comme système.

Et je doute que les étudiantEs de Ste-Hyacinthe ou du Vieux Montréal arrivent à contrôler l'AGECA, déja que c'est impossible pour les étudiantEs d'Ahuntsic.
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Messagede beauregard le Dim Mar 12, 2006 7:11 pm

Une structure oligarchique est beaucoup plus facile à contrôler pour quelques princes étrangers que pour le peuple...

J'ai pas dit quelle était antidémocratique, et je n'ai pas dit qu'elle ne l'était pas... Le fait est que je me demandais si financer un gros opposé à l'exécutif, peu importe la justesse de la cause, n'était pas une atteinte à la souveraineté locale.
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Messagede mob_ahuntsic le Lun Mar 13, 2006 1:15 am

Eh bien, quand l'argent sert à financer un journal et des tracts pour des campagnes de mobilisations auquels une asso devrait participer, je ne crois pas qu'on puisse juger d'un mauvais oeil. Surtout quand on considère que la souveraineté locale est maintenue par un petit groupe de gens ne considérant pas (ou peu) la souveraineté des membres.

Le comité n'est plus reconnu par l'agéca, mais ses il agit toujours dans les murs du collège parce que c'est là où ses membres étudient. Nous avons donc trouvé les fonds pour continuer d'agir, en dehors de ce qui existe à l'agéca.

Avant d'être étudiantEs au collège Ahuntsic, nous sommes étudiantEs, et nous subissons présentement cette répression par notre association. Elle est la seule possible selon la loi puisqu'il ne peut y en avoir qu'une par institution scolaire.

Nous avons un autre association, celle-ci non-reconnue et sans fonds, et nous ne sommes individuellements pas riches non plus... Nous avons des revendications à faire entendre, et nous trouvons le moyen de le faire.

Tout dépend par ce que tu entends par souveraineté locale. Recevoir des fonds d'une association étudiante reconnaît la souveraineté des membres avant celle de la Loi et d'une poignée d'administrateurices est accetable et ne contrevient pas à la souveraineté locale qui dépend des membres.

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Messagede beauregard le Lun Mar 13, 2006 3:13 pm

Pour une asso, prendre parti pour l'un ou l'autre dans votre conflit, c'Est violer la souveraineté locale. C'Est comme si une asso quelqu'onque, par exemple DSU, financer Libertad pour qu'ils renversent l'asso du Vieux... Bref, si l'asso vous fait chier, putchez-la et faites changer ce qui ne vous plaît pas...
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Messagede BlacKGuarD le Lun Mar 13, 2006 3:37 pm

Oh dis-moi que c'est une blague je t'en prie "beauregard", qui que tu puisses être. Tu sembles être membre d'une association étudiante (et même de l'exécutif, je me trompe? ;)) membre de la FECQ. Me renvoyer la souveraineté locale dans la gueule m'amuse alors allons-y, j'ai un peu de temps.

Le RÉÉCSH n'a pas encore pris position pour envoyer un quelconque financement au comité de mobilisation persécuté de l'AGECA. Des appels ont été envoyés à l'AGECA pour obtenir une autre version des faits mais bon, ça a l'air que certainEs de leur exec se sentent offenséEs quand on utilise le terme "camarade". Tu me pardonneras de ne pas avoir pris plus la peine que cela de faire enquête mais j'aime pas trop me faire lancer: "sale communiste, retourne dans ton URSS" au téléphone.

Aussi, par un malencontreux oubli relevant plus de la fatigue que d'autre chose, j'ai omis d'amener le point au dernier C.A du RÉÉCSH. Des documents expliquant l'affaire ont par contre été remis à tous les administrateurs et toutes les administratrices/exécutantEs du RÉÉCSH afin que, lors du prochain C.A qui sera le 22 mars 2006 vers 19h, nous puissions prendre position sur le financement en question et le faire de manière éclairée. C'est un document d'environ trois pages et deux semaines d'avance me semblent plus qu'appropriées.

En somme, il est impossible de nous accuser de ne pas respecter la souveraineté locale dans l'immédiat. Maintenant, venons-en aux scénarios hypothétiques.

Comme l'AGECA ne reconnaît pas le comité de mobilisation en question en tant que comité officiel, nous ne ferions que financer une non-structure de l'AGECA. En somme, si tu préfères, nous financerions des groupes d'individus pour des activités de mobilisation. Ou si tu préfères, voyons cela d'un autre angle.

Lorsque la FECQ vient sur le campus du RÉÉCSH sans y avoir été invitée, j'appelle cela un non-respect de la souveraineté locale. Lorsque le PQ, le PLQ, l'ADQ, le PCC ou le CPQ viennent sans avoir été invitéEs, j'appelle aussi cela un non-respect de la souveraineté locale. Pourquoi?

Parce qu'ils, groupes corporatistes, viennent sur notre campus sans avoir été préalablement invitéEs pour défendre et mousser LEURS intérêts. Lorsque nous envoyons un certain montant à un groupe quelconque pour qu'il fasse de la mobilisation et distribue de l'information par rapport à une problématique évidente sur un campus autre, je n'appelle pas cela faire obstruction à la souveraineté locale.

Mais évidemment, si tu parviens à m'expliquer en quoi est-ce que l'argent que nous pourrions envoyer ferait en sorte que le comité de mobilisation officieux de l'AGECA défend les intérêts du Très Glorieux RÉÉCSH, je pourrais alors peut-être réfléchir à nouveau à cette problématique.

Il y a une différence entre être un groupe national qui se déplace sans être invité pour mousser ses intérêts propres parce qu'il les sent menacés et une association militante qui promouvoit de manière active la solidarité entre groupes ayant une vision similaire de la démocratie, soit la démocratie directe et combattive.
The wise fools who sit in the high places of justice fail to see that, in revolutionary times like the present, vital issues are settled, not by statutes, decrees and authorities, but in spite of them.
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