C'est qui "la porte-parole des étudiants à l'UQAM", tel que cité dans le Journal de Montréal du jeudi 3 avril, qui a déclaré que la grève a apporté énormément de pourparlers constructifs avec la direction?
Voici un extrait du communiqué de la direction envoyé auj. démontrant que leurs plans et leurs actions n'ont pas changés. Les coupures dans les conventions ça s'en vient, tout comme d'autres hausses de frais pis des coupures dans les programmes et services de l'UQAM :
LE RETOUR À LA SANTÉ FINANCIÈRE
Le retour à la santé financière passe par deux voies indissociables : un meilleur financement par l’État et une meilleure gestion de nos ressources. La première voie est poursuivie activement. L’UQAM a réclamé, réclame et réclamera un meilleur financement du MELS :
1) prise en charge de l’Îlot Voyageur et prise en charge du Complexe des sciences par le Gouvernement;
2) participation à la revendication commune des universités d’un meilleur financement public;
3) création d’un comité d’experts pour examiner les effets de la formule de financement sur l’UQAM (dont le rapport est attendu pour le 31 mai prochain). L’UQAM maintiendra ses revendications à l’égard du Gouvernement.
L’autre voie, une meilleure gestion de nos ressources, interpelle la collaboration de toutes les composantes de la communauté de l’UQAM : par une gestion plus rigoureuse de nos dépenses, par une application plus stricte de nos conventions collectives, telle l’atteinte effective de la moyenne-cible à 41, par une réorganisation ou la fermeture de certains services et de certains postes qui se fera par attrition, par l’augmentation des frais afférents ou par le développement de nouvelles activités générant des revenus supplémentaires. Tous les moyens doivent être examinés.
L’UQAM a, certes, raison de demander un meilleur financement, mais elle ne peut le faire de façon crédible sans faire la preuve d’une gestion rigoureuse.
La Direction