Le gros Réal a écrit:Mais sortons des cas personnels. Revenons-en au sujet principal. Les femmes vont bientôt avoir plus de pouvoir que les hommes au Québec. Dans ce contexte, le militantisme féministe n'a plus de raisons d'être. Ce militantisme pose toujours les femmes en victimes. Tout est toujours noirci : les femmes victimes du « pitounisme », de la pornographie, des schèmes de séduction, etc. Jamais il ne sera admis qu'elle peuvent tirer avantage de ces choses (peu importe pour quelles raisons et pour qui ces choses ont été instaurées à l'origine). Non, ce serait contre la doctrine. C'est digne d'une religion.
Pourrais-tu me donner ta définition de religion svp? Je ne suis pas sûr de comprendre.
Le problème du féminisme, c'est sa nature même. Jamais il n'admettra que l'égalité est acquise. Il voit seulement l'oppression potentielle : si la femme profite d'une situation, il ne le verra pas. Pour la séduction, par exemple. Le résultat est que le portrait de la situation tracé par le féminisme est faux.
C'est clair que tu dois lire beaucoup de littérature féministe, vu la qualité de tes propos. C'est en fait tout à fait faux ce que tu avances. Il existe une littérature féministe qui dit bel et bien que la femme peut utiliser la séduction, mais que cette dernière s'exerce dans un cadre normatif qui lui impose de se rattaché à des stéréotypes genrés.
Selon Judith Butler, pour un individu, homme ou femme, plus il se rapproche des stéréotypes genrés (des normes) dans ses comportements/apparence, plus son pouvoir est grand, dans les limites normatives qui confinent ses actions. Ainsi, aussi cliché mon exemple puisse-t-il être, une femme pourra exercer un pouvoir de manière beaucoup plus libre dans l'exercice des tâches reliées à la maternité que dans la direction d'une entreprise; tout comme une femme aura davantage de liberté d'action pour obtenir se qu'elle veut si elle répond aux stéréotypes genrés.
En se soumettant aux stéréotypes normés, elle peut exercer son pouvoir que lui dicte les normes. Si elle sort du cadre normatif (pour ses corportements/son apparence ou pour les tâches non-traditionnellement féminines), elle se retrouve immédiéatement avec beaucoup moins de pouvoir.
Peut-être devrais-tu lire un peu avant de dire des généralités et de proposer une critique non-fondée qui n'enrichie en rien la réflexion de qui que ce soit, puisque désinformée et mensongère...