Mise à jour le mercredi 27 septembre 2006 à 17 h 02
Industrie porcine
Lucien Bouchard à la rescousse d'Olymel
Aux prises avec d'importantes pertes financières, le transformateur alimentaire Olymel vient de confier à l'ancien premier ministre Lucien Bouchard le mandat de trouver des solutions à ses problèmes.
Le porte-parole d'Olymel, Richard Vigneault, précise que le mandat confié à M. Bouchard est large et urgent. D'ici la fin de l'année, l'entreprise aura perdu près de 155 millions de dollars, estime-t-il.
Lucien Bouchard s'est également vu confier le mandat de trouver des solutions aux problèmes de l'industrie porcine au Québec. La crise touchant l'ensemble de l'industrie, Olymel veut asseoir à la même table tous ses partenaires, dont l'Union des producteurs agricoles, le gouvernement et les syndicats des travailleurs de ses usines.
Reconnu pour ses talents de négociateur, l'ancien premier ministre devra notamment convaincre les syndicats d'accepter des diminutions de salaire. Les coûts de main-d'oeuvre élevés nuisent à la compétitivité des usines québécoises au niveau international, selon les producteurs.
Olymel, qui commercialise environ 60 % du porc vendu au Québec, soutient que près de 4000 emplois sont menacés si rien n'est fait pour améliorer les conditions de production, de mise en marché, d'abattage et de transformation.
De son côté, la Fédération des producteurs de porc du Québec affirme que ses membres sont au bout du rouleau. Son président Claude Corbeil souligne que la production est en diminution constante depuis 2004, et qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort.
Selon lui, le principal problème vient du fait que la population connaît mal la production porcine, ce qui freine le développement et le dynamisme de l'industrie.
Olymel, qui exporte environ 50 % de sa production, est également affectée par la hausse du dollar canadien.
Facal c'est d'la p'tite bière comparé à ce minable de grand chemin, cet éternel commis-voyageur du Québec inc. exploiteur. Et que ceux et celles qui le croient tranquille à la retraite, à part ses occasionnels offensives patronales dans le même genre que celle-ci à Olymel et sa participation au manifeste pour un Québec lucide, se trompent.
Le dude continue non seulement à bosser comme avocat dans un grand bureau montréalais, mais il est sur le C.A. de pas moins que huit organismes ( http://www.dwpv.com/fr/4725.aspx ) :
- L'Orchestre Symphonique de Montréal ( vous vous rappelez de la grève des musiciens de l'OSM l'an dernier ? lui aussi... )
- La Société du Havre de Montréal ( tsé, cet organisme de délire gentrificateur )
- Jeunesses Musicales du Canada ( promotion de la musique classique )
- Transcontinental G.T.C. limitée ( multinationale de l'impression... demandez-vous pas pourquoi André Pratte et lui sont chums ! )
- Groupe Saputo Inc. ( multinationale agro-alimentaire, fondateur de l'Impact de Montréal )
- Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal ( think tank de droite à l'UdeM )
- Groupe BMTC ( proprio de Brault & Martineau et d'Ameublements Tanguay )
- Groupe conseil Dessau-Soprin ( groupe-conseil en ingénierie )
Dites, ça existe encore la bactérie mangeuse de chair ?