Forums de l'ASSÉ

À propos de la gratuité scolaire, la FEUQ a écrit:La gratuité scolaire vient contrer pour les moins nantis, les problèmes d’ordre financiers issus de la tarification des études post-secondaires. L’abolition de cette barrière pourrait contribuer à rétablir l’équilibre dans la représentation des classes socioéconomiques dans la population étudiante.
La gratuité scolaire pourrait être un incitatif à la participation et la persistance aux études tout au long de la vie.
La gratuité scolaire prive les universités d’un revenu que l’État devrait alors assumer, elle a donc un coût financier substantiel pour ce dernier si on ne veut cautionner une baisse des revenus pour les universités ou un financement supplémentaire au prix de coupures dans d’autres programmes sociaux. No shit?!
Le rapport avantage/coût de cette mesure peut devenir problématique si l’on cumule le financement étatique de cette mesure à ce qu’il en coûterait pour réinvestir dans les universités. D’autant que son impact sur le niveau des inscriptions, la persévérance et les performances en terme de diplomation sont pour le moment, hautement spéculatifs. La société ne pourrait envisager troquer la gratuité contre une diminution de la qualité de l’enseignement dispensé. Exact, et c'est pourquoi l'État doit investir massivement. Welcome to l'ASSÉ.

À propos de l'indexation, la FEUQ a écrit:Indexer les frais de scolarité n’aide pas le réseau de manière viable et nuit à l’accessibilité aux études universitaires.

À propos du RPR, la FEUQ a écrit:Le RPR permet de réduire le risque que prend l’étudiant en allant à l’université. En réduisant ce risque, il est permis à l’étudiant de faire un choix de domaine d’étude sans que les perspective de conditions d’embauche prenne un poids trop grand. C’est un moyen de faire place à un peu plus de liberté intellectuelle. Ce modèle ne règle pas tous les problèmes.

À propos de l'IPU, la FEUQ a écrit:Nos simulations permettent quand même de croire qu’à long terme, l’implantation d’un tel système créerait un capital dont les intérêts pourraient servir à bonifier le financement des universités de manière significative.

Le regroupement d'associations étudiantes concurrent, l'ASSE (Association pour une solidarité syndicale étudiante) revendique déjà la gratuité scolaire.

«Si les étudiants décident de promouvoir la gratuité scolaire, on va le faire», réplique M. Brady. Mais «je refuse de briser la démocratie en imposant des choses à 120 000 étudiants», qui doivent d'abord se prononcer sur les scénarios étudiés.