Forums de l'ASSÉ

Ciboire. Tout le monde dysjoncte ou quoi?

Qu'en penses-tu, exocortex ?

Moi je crois que l'UQAM devrait gréver sur sa situation particulière cet automne. Et qu'au national, ça meurt de plus en plus. Et qu'en hiver, les fédés ne seront pas assez forte pour gréver.

Et je crois qu'au départ, on aurait du starter le mouvement de grève avec l'UQAM en première ligne. Qu'on aurait du avoir une meilleure stratégie de com au niveau national dans les médias (en allant chercher des appuis par exemple) et auprès de la base étudiante. Je crois que les gens n'ont pas eu l'impression qu'un mouvement se créait.

Voilà une métaphore pour mieux cerner ce que je veux dire au niveau national : un loup pris dans un piège, qui a un dernier spasme de survie, et qui va mourir.

J'étudie à l'UdeM.. c'est un terrain encore vierge. Certes peuplé par des futurs bourgeois, mais avec un travail de mobilisation tout est possible.

Il y a quelques affiches ici et là, une personne qui à tous les matins distribue des petits « pamphlets » pro-grève, et un référendum bientôt. (Je parle de Jean-Brillant)

On a besoin d'un catalyseur!

Je pense que la stratégie maintenant, c'est de pousser dans les universités, de propager la grève et il reviendrait bien à l'ODJ des cégeps ensuite. Ou sinon quoi? Je veux dire, l'AÈCS et Maisonneuve oublier ça, mais Drummond, Marie-Vic, Vieux, c'est des trucs encore possible dans l'éventualité de l'atteinte du plancher. Si on mob correctement, on peut aller chercher des bonnes assos. Pis y'a plein de cégeps qui se sont pas encore poser la question dont certains semblent motivé Terrebonne et Lionel-Groulx entre autre.

Mais surtout, plancher sur les universités, à mon avis. C'est une nouvelle grève, une grève encore une fois pas comme les autres et il faut s'y adapter ou alors baisser les bras et accepter alors que pleins d'étudiantEs n'attendent que d'être informé-e-s. C'est ce que nous avons constater aujourd'hui avec notre première journée de grève.

Si j'avais les ailes d'un ange, j'irais à Québec.

Or, n'en ayant pas, je crois que j'attendrais le solstice d'hiver. La plupart des gens prennent comme résolution du nouvel an de faire la révolution, la mobilisation n'en sera que plus aisée. Sans la démonstration que le mouvement ne pourrait pas être de plus grande ampleur à la période hiémale, je crois que le débat est clos.

Bon là, je sais pas là c'est quoi qui se passe sur ce forum. Il me semble que le défaitisme ça va faire là... On est à 17 000 personnes qui ont voté pour la grève sur un plancher de 25 000. Il y a plein d'AGs encore à venir. Rien n'est perdu, tout est à faire...

Dans les universités en sciences humaines, en arts et en sciences sociales, ça lève pas si mal. C'est fair! C'est surtout encore possible. Rappelons-le, ce le sera peut-être pas cet hiver.

Il y a une asso qui a parti le bal en anthropologie à Laval. Ils sont en grève. Pourquoi pas des cégeps!!! N'oubliez pas que vous serez à l'Université dans quelques années et que le 500$ de plus par année, vous risquez de le payer si vous faîtes rien.

C'est gagnable, c'est faisable. On cesse l'auto-apitoiement et on se relève, on peut gagner, la cause est juste et comme le dirait si bien RAGE:

It has to start somewhere
It has to start sometime
What better place than here
What better time than now

Bref, l'opportunité de la grève ne se représentera sûrement pas avec les fédés cet hiver. Il faut peut-être juste l'essayer parce que c'est somme toute assez proche du compte.

Soyons clairs, c'est le moment de voter des grèves, de mobber pour pis ensuite de faire reculer Charest.

Pense-bête: ne jamais se fier sur les fédés-FECQ-FEUQ pour partir un mouvement. Le faire soi-même est nettement plus efficace.

Je suis plus que d'accord avec Carbo!

Même avec l'anti-mob de la FEUQ/FECQ/PQ (et dites pas que ça c'est pas fait partout avec les résultats qui sortent et les méthodes utilisés qui sont pareille) on est 17 000 avec un mandat et ça va continuer...surtout avec des militant-e-s en feu à Laval! De plus, à l'hiver, la seule grève que je vois, et ça stratégiquement, c'est de grèver contre la proposition que la FEUQ va faire, main dans la main avec le PQ, l'impôt postuniversitaire. Pour ceux et celles qui se posent encore des questions à savoir si la FEUQ va être gentille et proposer quelque chose de moindrement "progressiste", lisez l'étude sur les différents modes de contribution étudiante qu'elle a produit...c'est écrit noir sur blanc!!!

Pi pour la citation de Rage, j'aurais pas pu faire mieux, elle tombe trop bien dans le contexte de pessimisme actuel!

Au plaisir de vous revoir en fin de semaine...mais cette fois pas sous le logo de l'AGE-UQO, mais de l'AÉMSS-UQO.

Solidairement dans la lutte!

Que le débat au congrès de l'ASSÉ soit engagé.

Carbo a écrit:Bon là, je sais pas là c'est quoi qui se passe sur ce forum. Il me semble que le défaitisme ça va faire là... On est à 17 000 personnes qui ont voté pour la grève sur un plancher de 25 000. Il y a plein d'AGs encore à venir. Rien n'est perdu, tout est à faire...

Ouais... en regardant les quorums et les proportions du OUI à la grève... on a clairement 17 000 personnes prêtes à descendre dans les rues aux 4 coins du Québec...

Plein d'autres AG? Lesquelles?

J'aime mieux me conforter dans un triste défaitisme que dans un optimisme idéaliste et aveugle. Une GGI sans soutien collégial, ce n'est pas une GGI.

Déjà que, je me demande vraiment comment les résultats de cette session vous étonnent. On est allé trop vite, on était pas prêts et encore, si les votes de grève à l'UQAM sont positifs (avec une majorité relative), mon petit doigt me dit que sans la situation particulière de l'UQAM, les résultats auraient été tout autre.

En bref, à L'UQAM, ca va bien parce que ca va mal.

Il y a 17 000 universitaires ayant voté pour la grève...Sur un total de 263 000 universitaires ( temps plein et partiel ). Donc 6% du total. 10% si on ne tient compte que des temps pleins.

Meme a 25000, ca nous donne 15% environ.

Et la, je ne parle meme pas des étudiants du cegep !

Source : http://www40.statcan.ca/l02/cst01/educ53a_f.htm

Meme a 25000 universitaires, vous n'irez nul part, puisqu'il y en aura encore plus de 135000 en classe...

N'oubliez pas que les 40000 étudiants de l'assé ne représente qu'une très faible proportion de l'ensemble des étudiants des cegeps et des universités.

C'est pour ca que pour valoir quelque chose, il faut réunir l'assé, la fecq, la feuq et les indépendants. Et même la, je ne suis pas sure qu'on atteigne les 50% de représentativité.

Un chiffre qui commencerait à avoir du bon sens en terme de rapport de force, c'est 75000!

En bas de cela, ça m'apparrait assez faible.

Si un mouvement de grève débute avant le 1er novembre, les chances sont bonnes. Évidemment, ça prend des sorties médias au plus sacrant, des actions symboliques fortes et une criss de grosse manif au plus vite. Plusieurs cégeps militants vont reprendre leur vote si cela advient. La fecq-feuq n'aura pas le choix de se positionner. Déjà au sag-lac, la fecq est sortie dans les médias en disant informer la population étudiante et ne néglige pas un recours à la grève si c'est ce que la pop. étudiante veut. (Entrevue de la présidente de la FECQ à la radio régionale).

Des représentants de la FEUQ ont dit la même chose en présentation à l'UQAC. Un représentant m'a même dit qu'il serait en "solidarité avec un mouvement de grève". À voir mais bon...

Enfin, il y a une gang crissement motivé à l'UQAC pour faire ben du bruit, dans le sens de démontrer qu'en région aussi ça bouge. Le comité de mob. pour la gratuité scolaire se maintient à 20 prs.

Des actions sont prévues très bientôt. Évidemment que pour la GGI, on attend la vague montréalo-québécoise