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Prostitution étudiante en France

MessagePosté: Mer Jan 16, 2008 5:41 pm
de EtienneDB
Peut-être que ça peut intéresser des gens...

LEXPRESS.fr du 10/01/2008

Moi, Laura D., étudiante et prostituée
Anne Vidalie
Poussées par la précarité, elles seraient des milliers à se transformer en escort girls occasionnelles. Alors qu'une enquête révèle l'ampleur du phénomène, un livre-témoignage - dont L'Express publie des extraits exclusifs - raconte cet engrenage.

http://www.lexpress.fr/info/societe/dos ... ida=463824

MessagePosté: Mer Jan 16, 2008 8:00 pm
de BlacKGuarD
Bah, ici, ça a limite été normalisé. Qui n'a pas déjà entendu des histoires de danseuses nues "qui faisaient ça pour payer leurs études"? Je me demande si une étude n'a pas déjà été réalisée pour estimer l'ampleur de ce phénomène...

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 2:24 pm
de banana
Un engrenage, vraiment?
À moins d'étudier en médecine ou à Oxford, des revenus aussi élevés ne sont pas nécessaires à la poursuite des études.

Si celles qui le font admettent que c'est pour se payer un peu de luxe pendant leurs études, ça va. Mais on ne me fera pas croire que la prostitution est maintenant la seule avenue pour pouvoir se payer des études supérieures, etc.

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 5:11 pm
de militant sans banière
J'abonde dans le meme sens que mon collègue Banana, il faut vraiment avoir le bras profond dans son porte-feuille pour faire de la prostitution pour payer ses études.

À moins de rouler en Mercédes, d'avoir un condominium, de voyager en avions lol, faut tout de meme pas charier lol, les prêts et bourses sont amplement suffisant gang !!!

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 6:01 pm
de marechalCAMBRONNE
DIs moi, tu es un imbécile ou alors tu vis dans un univers parallèle?

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 6:07 pm
de mister_x
Elle fait cela en France où les études sont gratuites. On peut voir ici que l'accessibilité aux études n'est pas optimale avec la gratuité scolaire, et qu'il faudrait se battre pour augmenter les bourses diverses et augmenter les résidences ainsi que diminuer leur prix (500$/mois à l'UQAM, c'est juste normal qu'ils n'aillent pas suffisamment d'étudiants pour ne pas faire faillite...).

MessagePosté: Dim Mar 02, 2008 8:11 pm
de militant sans banière
scuse-moi, mais non, je ne suis pas du tout imbécile. Par contre, ce qui est imbécile, ce serait de laisser sous entendre que les études au Québec coûte trop cher parce que certaines jeune femmes se prostitue pour payer leurs études.

Ça c'est complètement loufoque.

MessagePosté: Lun Mar 03, 2008 3:28 pm
de Benny K. N.
Je me demande d'ou vient cette rumeur selon laquelle en france les etudes sont gratuites. C'est tout simplement faux.
Ou alors, je voudrais bien savoir qui a encaissé mon cheque l'été dernier.

MessagePosté: Lun Mar 03, 2008 3:53 pm
de démon_néolibéral
C'est parce que c'est bien plus l'fun de vivre dans un monde de calinours avec le 'hammer and sickle' sur la bedaine que dans la réalité. :wink:

MessagePosté: Lun Mar 03, 2008 11:50 pm
de mister_x
Alors les frais de scolarité sont de combien/année? C'est sur que les livres, l'ordi, l'Internet, le logement et la nourriture et le transport en commun ne sont pas inclus.

MessagePosté: Mar Mar 04, 2008 3:42 am
de Benny K. N.
Ca depend de l'université, du domaine et du niveau d'etudes. Generalement c'est entre 200 et 700 € l'année dans les universités publiques. Plus les frais technologiques et ce genre de choses. Les grandes ecoles peuvent sortir de cette fourchette.

40 000 étudiantes se prostituent en France !

MessagePosté: Dim Mar 09, 2008 7:14 pm
de Carbo
http://teteshautesregardsdroits.wordpre ... nt/#more-8

Ces chiffres datent de 2006, et ressortent d’une enquête du syndicat Sud-étudiant. 40 000 étudiantes survivent avec la prostitution comme “job alimentaire”. Deux livres sont sortis récemment sur le sujet : “Mes chères études - Etudiantes, 19 ans, job alimentaire : prostituée” de Laura D. et “La prostitution étudiante à l’heure des nouvelles technologies de communication” d’Eva Clouet.

Cette prostitution, rendue plus facile d’accès et moins terrifiante -moins glauque à première vue- grâce aux nouvelles technologies : “discrètement, occasionnellement, indépendamment, à partir d’Internet“, est examinée à travers ces deux livres : l’un témoigne, l’autre analyse. Précarité et prostitution ont toujours fait bon ménage. Preuve en est par ailleurs que l’université n’est pas accessible à tous dans les mêmes conditions, et que la prostitution a encore de beaux jours devant elle.

“En un clic sa vie bascule dans le monde de la relation sexuelle tarifée et de ses clients toujours plus nombreux.”

Internet n’est bien-sûr qu’un outil -qui rend le pas à franchir moins impressionnant- mais le résultat est le même : si nos enfants se prostituent pour étudier, où va-t-on ! La vie chère, qui rend compliquée la gestion de budgets de plus en plus rétrécis, emporte avec elle les plus fragiles d’entre nous…

« On peut arracher une fleur mais on ne peut arrêter la marche du printemps »