Forums de l'ASSÉ

L'imaginaire est un lieu où les idées se développent, sans restrictions. Une représentation, une conception, une invention. En fait, c'est l'ensemble de ce qui n'existe que dans l'imagination. Et ça ce n’est nulle part.

L'utopie c'est un projet, un rêve qui paraît irréalisable. Une vision politique ou sociale qui ne cadre pas dans la réalité. Un fruit de l'imaginaire. C'est bien, c'est beau. Ça ne cadre pas avec le réel. C'est dans la définition même. Vous vous réclamez ce que vous combattez. Vous vous réclamez ce que vous dénoncez dans l'attitude décrochée du palpable provenant des politiciens, de l'État, du vote, de la « démocratie ».

Ça n'existe pas, réellement, physiquement, et collectivement. Parce qu'elle est individuelle cette imagination. Une individualité pure, personne n'aura le même rêve et s'ils tendent vers une pluralité, les rêves n'en seront toujours qu'à cette étape d'évaporation constante.

Parce que si le rêve m'a fait prendre conscience d'une possibilité, la réalité m'a fait part des actions à poser. J'ai eu le même idéal d'égalité, de respect et de droits humains. J'ai eu la même vision de la révolte et de la pression forte d'un diaphragme bien contractée dans une foule dense, sous des drapeaux et des bannières reflétant cet idéal, agissant au rythme du tambour et de la cymbale soulevés par le carillon de la victoire.

On peut me reprocher de m'être résigné face à un certain nombre de choses. N'importe qui de sensé répondra qu'il s'agit plutôt d'établir des priorités, de mise de côté, pour avancer dans la base et progresser plutôt que de regimber.

Aussi lentement qu'il soit.

Si j'avais à avoir une utopie, ce serait celle d'un mouvement étudiant uni, posé et démocratique.

Je n'y crois plus.

Je réitère ce que je t'ai déjà dit.

Tu ne crois pas que la souveraineté ce n'est pas une utopie? Pis l'unité.. sur quel base premièrement? Est-ce qu'on demande à tous les partis politiques de s'unir? Est-ce qu'on demande à ton cher pq et au libéraux de faire lutte commune. C'est la même chose dans le mouvement étudiant, il y a des idées différents. C'est comme une micro société, il y a des opinions différents et c'est normal. On ne peut pas être unis si nous n'avons pas le même projet social. Bref t'as un email, si oui écrit moi en pv.

Comment pourrait-on unir le mouvement étudiant? Le mouvement étudiant devrait, d'ailleurs, être encore plus large qu'il ne l'est actuellement.

Pourquoi nous unir alors que nous n'avons pas les mêmes moyens de luttes ni les mêmes revendications? Nous pouvons être d'accord sur une action spécifique, en particulier mais c'est tout.

L'Union à tout prix, je n'y crois pas et ne la souhaite pas car c'est la disparition de tout choix concurent. Pour ma part, je demeure pour l'abolition de la formule Rand afin de revenir à un syndicalisme volontaire.

Je te suggère de lire Sartre.

« La néantisation est l'être de la liberté... »

N'importe qui de sensé répondra qu'il s'agit plutôt d'établir des priorités [...]

L'ambition personnelle?

Toutes les personnes qui ont pensé à mettre une pierre au bout d'un bâton pour varger sur des trucs, si elles avaient suivi le même raisonnement, on en serait encore à brouter dans la savane entre deux attaques de guépard. Si l'utopie est par essence irréalisable, on découvre plein de chose en essayant de la réaliser, que ce soit nos propres limites ou des stratégies/technologies gagnantes... ou pas. Le temps perdu en chemin nous sert au moins à apprendre.
Tu n'es pas réaliste renaud, tu es pessimiste, c'est à dire un optimiste déçu. La pyramide de Khéops a mis 20 ans à être construite par des légions d'esclaves... mais elle est encore là aujourd'hui.

Les inventeurs primitifs n'agissaient en fonction de quelque idéal utopique, mais plutôt de leur bien-être immédiat ou prochain. Si tu voulais dire que l'ambition personnelle est le moteur principal de progrès, tu as parfaitement réussi.

Il y a une différence d'échelle, mais le nouvel outil et la nouvelle organisation sociale sont tous deux fruit de notre capacité d'abstraction, c'est à dire d'envisager ce qui n'est pas réel. Une masse est plus facile à construire qu'une organisation sociale, mais toutes deux demandent leur dose d'effort pour passer de l'irréel au réel. On peut bien s'abstenir d'entreprendre une action sous prétexte qu'elle est vouée à l'échec et balancer toutes sortes de prophéties auto-réalisatrices, mais c'est pas ça qui nous fait progresser en bout de ligne.

L'imaginaire est un lieu où les idées se développent, sans restrictions. Une représentation, une conception, une invention. En fait, c'est l'ensemble de ce qui n'existe que dans l'imagination. Et ça ce n’est nulle part.

L'utopie c'est un projet, un rêve qui paraît irréalisable. Une vision politique ou sociale qui ne cadre pas dans la réalité. Un fruit de l'imaginaire. C'est bien, c'est beau. Ça ne cadre pas avec le réel. C'est dans la définition même. Vous vous réclamez ce que vous combattez. Vous vous réclamez ce que vous dénoncez dans l'attitude décrochée du palpable provenant des politiciens, de l'État, du vote, de la « démocratie ».

Ça n'existe pas, réellement, physiquement, et collectivement. Parce qu'elle est individuelle cette imagination. Une individualité pure, personne n'aura le même rêve et s'ils tendent vers une pluralité, les rêves n'en seront toujours qu'à cette étape d'évaporation constante.

Blah, blah, blah. Si tu peux me résumer ça clairement et simplement, je m'y attarderai. Entre-temps, j'essaie de me tenir loin des élans philosophiques qui ne mènent nulle part et qui manquent de rigueur.

Parce que si le rêve m'a fait prendre conscience d'une possibilité, la réalité m'a fait part des actions à poser. J'ai eu le même idéal d'égalité, de respect et de droits humains. J'ai eu la même vision de la révolte et de la pression forte d'un diaphragme bien contractée dans une foule dense, sous des drapeaux et des bannières reflétant cet idéal, agissant au rythme du tambour et de la cymbale soulevés par le carillon de la victoire.

Elle est charmante, ta glorieuse épopée, mais je t'invite à redescendre sur terre, tu sais, avec les gens ordinaires qui n'entendent pas de carillons de la victoire dans leur tête.

On peut me reprocher de m'être résigné face à un certain nombre de choses. N'importe qui de sensé répondra qu'il s'agit plutôt d'établir des priorités, de mise de côté, pour avancer dans la base et progresser plutôt que de regimber.

Aussi lentement qu'il soit.

Bon, ça va faire. Si la modération considère que je déborde, qu'elle m'en avise et je rectifierai. Mais sérieusement, fuck ton ptit ton condescendant.

Cela étant dit, un pseudo-pragmatisme de merde sert trop souvent de couverture pour celles et ceux sans idéaux.

Si j'avais à avoir une utopie, ce serait celle d'un mouvement étudiant uni, posé et démocratique.

Je n'y crois plus.

Tu débarques ici, tu pourries un tas de fils de discussion en chiâlant à propos de l'ASSÉ, et après moins d'un mois tu nous annonces, tel un prophète, que la cause pour un mouvement étudiant démocratique et uni est perdue: maître Giraldeau n'y croit plus.

Merci, je pourrai donc cesser de prier pour que les gens comprennent que tout le monde s'aime, que tout le monde est gentil, et qu'on devraient tous et toutes se donner la main et penser très fort à la paix dans le monde.
Un mouvement étudiant démocratique: y'a des lacunes partout, c'est un apprentissage collectif. Mais disons que y'a certaines organisations (deux, très semblables) qui ont plus de lacunes que d'autres. Peut-être est-ce un problème plus profond?
Un mouvement étudiant uni: ce serait bien, mais doit-on vraiment s'unir avec n'importe qui? Avec des fédérations étudiantes corporatistes?

Je vous invite à intervenir de facon plus respectueuse, moins condescendantes. Attaquez toujours les idées, jamais les personnes qui les partagent. Merci.

«Si pendant la nuit, nous nous guidons sur l'Étoile polaire, nous savons fort bien que nous n'avons pas à mettre le pied sur cette étoile pour atteindre le nord. Nous regardons l'étoile et nous nous dirigeons vers le nord.»

« La fonction de l'utopie n'est pas de nourrir notre rêve pour nous permettre de nous évader de la réalité, mais au contraire d'orienter notre action pour corriger la réalité.»

-Thich Nhat Hanh

Cela dit, une union, c'est bien beau, mais une union de droite corporatiste, c'est bien triste...

Tenter d'unir des gens qui ont des idées radicalement différentes dans un même mouvement ne farait que nous transformer pour nous faire ressembler au PQ ou au PLQ. Des gens de droite et de gauche dans les deux partis qui ont décidé de se réunir seulement parce que'il sont soit souverainiste soit fédéraliste.

Je ne voufrais pas que les mouvements étudiants s'unnissent pour ressembler à ces deux partis, ne nous unnissons pas parce que nous ne sommes en accord ni sur la fin ni sur les moyens.

Si on ne change pas, regardez la volée qu'on va manger.

Si j'étais libéral, et intelligent, je me renseignerais un peu sur la situation des associations étudiantes. Puis, à la prochaine élection, je dégèlerais solide.

Si tu pouvais reprendre ton commentaire avec un peu moins de fautes d'ortographe, de grammaire et de syntaxe, peut-être qu'il serait plus compréhensible..... je l'espère.