Associated Press
Denver, Colorado
À moins d'un an de l'élection présidentielle aux États-Unis, une étudiante en droit tente d'obtenir la reconnaissance par la Constitution du Colorado des ovules fertilisés en tant que personne, dans le cadre d'une stratégie nationale destinée à neutraliser l'arrêt de Cour suprême qui a légalisé l'avortement.Kristi Burton, 20 ans, doit réunir 76 000 signatures pour que son «amendement sur la vie humaine» soit soumis à un référendum dans cet État du centre du pays en novembre 2008. D'autres font de même en Géorgie, dans le Michigan, le Mississippi et l'Orégon.
L'amendement proposé par Kristi Burton ne mentionne pas l'avortement et l'étudiante assure que son seul but est de définir le moment où la vie humaine commence, laissant aux seuls parlementaires le soin de discuter de l'interruption de grossesse. «La vie commence au moment de la conception (...) et nous devons la protéger. Sinon, n'importe qui peut prendre la vie des gens à un autre stade», affirme-t-elle. Elle dit n'appartenir à aucune organisation.
Les groupes de défense du droit à l'avortement estiment qu'une telle mesure gênerait la recherche sur la fécondation in-vitro et sur les cellules souches, et qu'elle affecterait le contrôle des naissances car le moyen de contraception le plus utilisé est d'empêcher les ovules fécondés de s'installer dans l'utérus.
«Une fois que le principe est sanctuarisé dans la Constitution d'un État», en contradiction avec l'arrêt Roe contre Wade de 1973 de la Cour suprême fédérale ayant reconnu le droit à l'avortement, «le dossier servira de test à la Cour suprême», explique Brian Rooney, qui a rédigé des projets de loi similaires pour d'autres États.
La stratégie d'attaque frontale de Melle Burton diffère de celle de la régulation progressive des avortements adoptée depuis plusieurs dizaines d'années par le mouvement anti-avortement, estime Brian Rooney.
Mais James Bopp Jr, conseil du Comité national pour le droit à la vie (NRLC), le plus important groupe anti-avortement formé dans les années 70 pour lutter contre l'arrêt Roe contre Wade, juge que cette approche disperse les efforts du mouvement et l'expose à des années de bataille judiciaire. Le NRLC préfère miser sur «l'éducation et l'orientation» des futures mères afin de les décourager d'avorter.
La question de l'avortement est traditionnellement abordée pendant la campagne électorale aux États-Unis.
Bon sang qu'elle est ignorante, elle ! Criss faut ben qu'elle soit aveugle pour pas se rendre compte que sa démarche pourrait entraîner une perte de liberté énorme pour les femmes. Elle ne doit pas savoir que l'interdiction de l'avortement en Roumanie pendant le régime communiste a entraîné la mort de 500 000 femmes, à cause de complications suites à des avortements clandestins. Pis même si elle le saurait...
J'en reviens même pas ! C'est une mesure liberticide qu'elle essaie d'implanter ! Y'a vraiment des coups de pieds au cul qui s'perdent !