Les futurs actuaires, avocats, ingénieurs ou médecins sont en partie motivés par la perspective de salaires ou traitements substantiels parmi l'ensemble de leurs motivations.[...]ils apprennent un métier, une profession, dans le but d'atteindre un niveau de vie supérieur à la moyenne. Il serait donc normal que ces étudiants participent sérieusement à leur propre formation puisque ce sont eux-mêmes qui bénéficieront de cette formation durant le reste de leur vie active.
Et, comme corollaire, les personnes étudiant en sciences humaines apprenant un métier dans le but d'enrichir la connaissance que nous avons de nous même, ce qui équivaut à un bien public, serait-il à ce moment normal de les subventionner pour rester à l'école le plus longtemps possible ? Horizon 2011 : un ajustement des frais de scolarité au prorata du salaire potentiel ?
Edit :
C'est complètement con, mais c'est une tendance tellement forte chez les essayistes de droite que j'ai l'impression que ce type d'argumentation ou de simplification à l'extrême de la diversité humaine serait en lui-même un bon sujet d'étude scientifique ou historique. On pourrait comparer ces théories à celle des humeurs, qui date de loin dans l'Ancien Régime, et qui n'est pas moins conne.
Je pense que c'est répandu à travers toutes les populations humaines depuis que le monde est monde : les bons d'un côté, les méchants de l'autre. J'ai lu que c'était un comportement qui pourrait remonter à nos origines en tant qu'espèce, quand il fallait trancher un problème rapidement pour des questions de survie. On pourrait aussi mentionner les signes astrologiques de tout acabit, un système plus "complexe" (iiiich...) mais tout aussi con.
Probablement que certaine personne y ajouterait le concept même de luttes de classe....