Sale pub sexiste de l'AGE-UQO

Discussions touchant à la question féministe.

Messagede Panurge le Mer Déc 26, 2007 6:43 pm

Tu crois que nous sommes tous et toutes conscient-e-s des choix que nous faisons ?


En tous cas, si nous ne le sommes pas, personne ne peut l'être à notre place, d'autant moins quelque sommité féministe. Donc de deux choses l'une; soit ce constat nous condamne à l'inaction, soit on part de l'hypothèse que nous sommes au moins mieux placés que les autres pour savoir ce qui est bon pour nous.
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Messagede Tovarichtch le Mer Déc 26, 2007 9:36 pm

Chl0ié a écrit:Tu crois que nous sommes tous et toutes conscient-e-s des choix que nous faisons ?
Choix = volonté, puisque tu prends une décision (ou plusieurs) entre différentes possiblités qui te sont données (ou imposées, ça dépend du contexte).

Pis oui tu décides, car même si ton désir priorise un choix, tu as le pouvoir de décider autrechose que ce que ton désir veut. Même à l'extrême, quand c'est vitale, t'as encore le choix ! Mais on s'entend que les personnes qui se rendent là (grève de la faim, par exemple) sont assez motivés et possèdent une énorme volonté.
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Messagede renaud_giraldeau le Sam Déc 29, 2007 3:50 am

la pornographie, la prostitution ou les mannequins.


Oh lala... on parle pu d'une affiche de party là!

Et ce qui attire mon attention c'est l'AGÉ-UQO qui réitère son désire de voir des commentaires constructifs sur les idées, au lieu de s'attaquer aux personnes.

Tiens, tiens, ça me rappelle des tactiques de l'ASSÉ, est-ce un message très peu subtil de l'AGÉ-UQO pour dire aux membres résistants de l'ASSÉ d'être un peu plus respectueux.

On m'annonce que oui.
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Messagede Chl0ié le Mer Jan 02, 2008 4:14 pm

Quel choix lorsque nous sommes conditionné-e-s par la société ? Moi je n'appelle pas ça avoir des choix.
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Messagede Frankie_Boy le Jeu Jan 03, 2008 2:06 pm

C'est vrai que nous subissons une pression pour acheter/consommer, pour être à la mode, une pression très forte. C'est vrai aussi que, en dernière instance, nous avons le choix. les entités société et individu ne sont pas divisible, elles sont interdépendantes.

"no matter what they're selling, it's what you're buying" - Fugazi

@Renaud : ton discours médiocre fait pitier à lire. Es-tu seulement capable de dire autre chose que des pseudo-déductions, qui sont en faite tes propres préjugés dans lesquelles tu te confortes?

@démon : Pour tout le reste il y'a Mastercard. Non mais sérieux, c'est du capitalisme aveugle, la religion que tu pratiques ou quoi? J'veux dire c'est ben cute les libertés individuelles, mais quand on en a rendu à normaliser la prostitution (dans toutes ses formes) pour du cash, criss, ca me fais juste confirmer qu'il n'y a plus aucun idéal dans cette société. Liberté, égalité, fraternité et machin truc....

Triste également de te lire.
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Messagede Panurge le Jeu Jan 03, 2008 3:00 pm

La prostitution, passe encore, mais la prostitution POUR DU CASH...! Horresco referens!

Ne pas avoir d'idéal gauchiste n'est pas ne pas avoir idéal. Il s'agit d'avoir des prétentions modestes et des a priori modestes; la liberté pour tous, parce que je ne suis pas mieux placé qu'untel pour savoir ce qui lui est bon.
Cela dit, il est vrai que nous partageons tous une inclination vers le conformisme. Il n'y a, pour s'en convaincre, qu'à observer l'incroyable mimétisme qui s'opère ici-même, sur le forum.
Il est heureux que je me sois parvenu à me départir avec succès des chaînes de l'aliénation socialiste.
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Messagede L.-P. le Jeu Jan 03, 2008 11:49 pm

La prostitution, passe encore, mais la prostitution POUR DU CASH...! Horresco referens!
Je comprends pas trop ce que tu veux dire, Panurge.

Quand on se prostitue, c'est pas par plaisir. «Tiens... ça me tente d'avoir des relations sexuelles sans amour avec un homme/une femme que je ne connais pas»:
Dans le petit Larousse 2000, on a écrit:PROSTITUTION n.f. 1. Acte par lequel une personne consent à des rapports sexuels contre de l'argent; état d'une personne qui en fait son métier. 2. Litt Avillissement

Quand on se prostitue, c'est parce qu'on est prisE dans un cercle vicieux quelconque. On veut de la drogue ou un autre bien matériel (Exemple: Des petites filles de 10-12 ans qui font des pipes dans les toilettes de Laurier Québec pour s'acheter du linge). Tant qu'à moi, ces chaînes-là sont pires encore que tes chaînes socialistes aliénantes. «Ouais mais... elles n'ont qu'à se libérer de cette emprise, tsé.» Youhou! On parle des fois de drogues ou de pressions sociales fortes. C'est facile de dire: «ma fille/mon gars... Lâche la drogue et laisse-toi pas influencer par ces taréEs». Quand t'es dans la drogue, c'est que ton environnement social laisse à désirer (exemple) et que cela est ton refuge. Pour le linge, il est fort probable qu'elles soient ridiculisées si elles ne sont pas habillées avec du linge Volcom ou Billabong. Les pressions sociales peuvent être très fortes. Ils sont là, les problèmes. Libertés, mon cul! Tout ne repose pas que sur l'individu.

Quand on accepte de se prostituer, avec les risques que ça encourt (Maladies? C'est pas touTEs les clientEs qui acceptent de porter un condom. Sécurité? Beaucoup de clientEs sont louches et souvent de mauvaise foi), c'est pas par plaisir. Anywayz, il est où le plaisir d'avoir du sexe avec unE inconnuE, sans amour?
Dernière édition par L.-P. le Jeu Jan 03, 2008 11:55 pm, édité 1 fois.
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J'écris ici en mon nom personnel.
Bien que j'écrive sur le forum de l'ASSÉ, les opinions que je véhicule ne sont pas celles de l'ASSÉ et encore moins celles de mon Association étudiante, mais bien les miennes.
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Messagede Panurge le Jeu Jan 03, 2008 11:52 pm

C'était pour répondre à M. de la Palisse : «....mais quand on en a rendu à normaliser la prostitution (dans toutes ses formes) pour du cash
Que je sache, on se prostitue toujours pour de l'argent. Mais qu'importe; mon message avait une suite, au reste, et qui dépassait la saillie.

Quant à la pression de la mode, je crois qu'il n'est pas inutile de se frotter aux conventions de la cour de récré. Il y a une sagesse dans le conformisme.
De toute manière, personne n'est mort ne pas avoir été une carte de mode. La pression est largement sur-évaluée. Plus encore, elle dépend en grande partie du milieu que tu entends fréquenter. Ultimement, il s'agit donc d'une ascèse, d'un sacerdoce, bref, de contraintes librement choisies.
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Messagede Benny K. N. le Ven Jan 04, 2008 12:51 am

Anywayz, il est où le plaisir d'avoir du sexe avec unE inconnuE, sans amour?
Mais tu n'y connais rien.

la liberté pour tous, parce que je ne suis pas mieux placé qu'untel pour savoir ce qui lui est bon.
Si tu pouvais faire plus de truismes et moins de contre sens, peut-etre que tu obtiendras des réponses plus satisfaisantes. Soyons clairs : ce que tu veux dire, c'est qu'il n'est pas bon qu'untel sache qui est "mieux placé".
La liberté, c'est simple : on la garde jusqu'au moment où l'on veut l'exercer, et là ca se complique. Mais qui ne sait rien ne veut rien, n'est ce pas ?
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Messagede Greg le Ven Jan 04, 2008 1:35 am

Je fais une parenthèse en sortant cette citation du contexte de la discussion:
Panurge a écrit:Il y a une sagesse dans le conformisme.


Je suis d'accord avec toi sur ce point: c'est pas nécessairement un défaut d'être conformiste, ça peut même être psychologiquement sain.

C'est une question d'équilibre entre anticonformisme systématique et soummission totale à l'environnement. À un extrême ou à un autre, l'individu se trouvera fort probablement malheureux au contact de la (macro)société.

----

Pour en revenir au débat, c'est plutôt moche de dire que la pratique de la prostitution relève uniquement du choix individuel ou uniquement de l'environnement social de l'individu.

On est à la fois un individu et une bête sociale: placé dans un contexte socialement défavorable (identique), deux individus pourraient ne pas faire le même choix face à la pratique de la prostitution. Par contre, deux individus provenant d'un milieu socialement favorisé pourrait fort probablement faire le même choix, soit de ne pas pratiquer la prostitution.

L'humain est complexe et ne se résume pas à «choix individuel» ou «influence sociale».
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Messagede Benny K. N. le Ven Jan 04, 2008 3:56 am

Vu que tu ne la ferme pas, j'en profite. Sans etre totalement soumis, et sans vivre par la rebellion, il est toujours fortement probable qu'un individu soit malheureux. Ou au moins qu'il ne soit pas heureux.
Le bonheur n'a rien a voir : il me semble plus "sain" d'etre malheureux qu'heureux au contact de cette société; le bonheur est suspect, c'est un état anormal, ou ce n'est qu'un mot. Mais peu importe, la santé n'a pas de valeur propre.
Cela permet juste de voir que chercher à etre heureux est absurde. Apres ca, il ne reste plus qu'a vivre et mourir. Et se rebeller.

Et puis l'influence sociale, c'est juste une maniere differente de dire "individu". Le choix individuel, c'est juste une maniere de raconter l'individu.

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Messagede Greg le Ven Jan 04, 2008 6:40 pm

Juste pour être certain qu'il n'y a pas malentendu: ce qu'il y a en dessous de la ligne de mon dernier message est ma signature. Ça ne s'adresse pas à quelqu'un en particulier dans le contexte de ce thread, c'est une réflexion at large que j'ai mise en signature. Remarque, t'as drôlement bien récupéré!!

Oui, je suis d'accord avec toi: d'être ultraconformisme ou anticonformisme n'est pas le seul comportement qui rendra un individu malheureux au contact de la société.

Par contre, d'être suiveux tout le temps peut être malsain psychologiquement: l'individu ne fait rien d'autre que ce qu'il perçoit que les autres s'attendent de lui, malgré ce qu'il pense.

À l'autre extrême, d'être systématiquement en contradiction avec le reste de la société peut rendre difficile l'intégration de l'individu au reste de la société. Y'a danger d'isolation, ce qui peut être psychologiquement malsain...

J'ai utiliser le concept de «bonheur» un peu maladroitement. Il aurait été plus juste de parler d'équilibre psychosocial. «Je ne suis pas à la merci des autres, mais je ne suis pas totalement contre les autres».

S'agit de garder un esprit critique. C'est pas tout le temps nécessaire de ne pas se conformer: ça permet une acceptation sociale qui peut être très saine psychologiquement. «Je suis un individu au sein d'un contexte social donné.» Faut vivre avec.

Et puis l'influence sociale, c'est juste une maniere differente de dire "individu". Le choix individuel, c'est juste une maniere de raconter l'individu.

J'suis pas certain de comprendre ce que tu veux dire.

L'influence part de quelque part. Bien qu'elle soit produite par les perceptions de l'individu, elle part à l'extérieur de celui-ci. C'est ça que j'appelle «influence sociale».

Le choix individuel, c'est juste une manière de raconter l'individu

Selon moi, le choix individuel est le résultat d'une réflexion interne où une influence de l'environnement s'exerce d'une manière ou d'une autre.
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Messagede Benny K. N. le Ven Jan 04, 2008 7:21 pm

Il n'y avait pas de malentendu.

Evacuons un autre eventuel malentendu : je n'exige ni de moi-meme ni de personne d'autre d'etre systematiquement non-conforme. Si une telle prise de position est jamais possible, elle ne présente pas vraiment d'interet. Il y a des façons de ne pas se conformer, sans s'enfermer dans l'opposition.
Ce que je veux dire, c'est qu'il est encore moins interessant d'etablir son comportement avec comme critere l'équilibre psychologique qu'il pourra garantir.

Et ce que je veux dire d'autre, c'est que l'influence sociale est le materiau a partir duquel se crée l'individu. Parler d'individu, c'est parler d'une construction sociale. Pour le choix individuel, raconter l'individu signifie (oui, j'aime bien etre trop allusif, et je me fous de l'avis des autres sur ce point) que l'histoire ainsi obtenue est plus importante que la "verité" de son objet. Au mieux c'est un mythe, au pire c'est erreur methodologique.


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Messagede Greg le Sam Jan 05, 2008 4:30 pm

Benny K. N. a écrit:Ce que je veux dire, c'est qu'il est encore moins interessant d'etablir son comportement avec comme critere l'équilibre psychologique qu'il pourra garantir.

Le mieux je crois est de garder une certaine indépendance, un esprit critique. Je crois qu'il y a des choses qui valent la peine qu'on s'y oppose systématiquement, et d'autres choses beaucoup moins importantes qu'on peut bien laisser passer malgré nos valeurs. La pensée critique de l'individu s'occupe de voir ce qui vaut la peine ou pas, selon le contexte.

Pour ma part, si on est dans un contexte où on recherche sincèrement un sens face à un phénomène/objet quelconque, je n'hésiterai pas à ne pas me conformer, si besoin est. Si on est dans une conférence de l'Institut Fraser, nul doute que je vais me montrer plus complaisant, je vais jouer - l'objectif n'étant pas de convaincre de toute façon.

Si on est dans une beuverie des usagers du forum de l'ASSÉ, je n'hésiterai pas à trinquer à la dictature du prolétariat, même s'il y a une certaine marge entre un maoiste et moi. ;)

Benny K. N. a écrit:Et ce que je veux dire d'autre, c'est que l'influence sociale est le materiau a partir duquel se crée l'individu. Parler d'individu, c'est parler d'une construction sociale.


On peut pas être plus d'accord.
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Messagede François-ASSÉ le Lun Jan 14, 2008 4:00 pm

http://www.wixawin.com/ca/ads/wiipinwx. ... =312e3337&

Ce n'est pas une pub de l'AGE-UQO, mais elle est sexiste, et je voulais partager l'expérience.
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