de Dav le Mar Fév 12, 2008 4:21 pm
Ben pour l'AÉMSS-UQO, la GGI n'est pas fini, elle commence lundi prochain!
En effet, lors de l'AGS d'aujourd'hui, il a été résolue à 62% de déclencher une GGI à compter du lundi 18 février. Les revendications adoptés pour la grève sont les mêmes que pour la campagne "Pour un réinvestissement, pas n'importe comment!" et on y a ajouté un "...retrait de l'augmentation des frais de scolarité...".
Et en effet, nous ne sommes qu'une petite asso modulaire de 282 "socialeux-euses", mais crisse qu'on va se battre quand même afin d'informer la population, non seulement du maudit dégel, mais bien du désastre social, dans le cas qui nous occupe, en éducation, qui a cours présentement sans que personne ne bouge. Perso, et c'est comme ça que ça a été exposé à l'AG, je le fais par principe et pour démontrer que c'est pas vrai qu'un gouvernement peut donner un autre coup d'hache dans l'éducation sans qu'à tout le moins une petite partie du mouvement étudiant fasse du bruit et prenne de la place pour à tout le moins trois jours.
Pour conclure cette élan de frustration malgré tout contrôlé, il est certain que quand les militant-e-s qui se disent pour la gratuité scolaire et/ou le droit à l'éducation dénigrent et critiquent les militant-e-s qui veulent réagir fortement (une GGI par exemple) face à une attaque gouvernementale historique contre le principe même du "droit à l'éducation", et surtout que ces dernier-ère-s le font supposément par réalisme politique et parce qu'ils/elles sont mieux "plugger" sur la population étudiante que quiconque, ça aide pas à monter un mouvement de grève comme en 2005 ou avant....entre bref, maudit carriérisMe!
D'ailleurs, en 2005, à moins que je me trompe, on vivait aussi dans une société capitaliste centré sur le principe d'utilisateur/payeur et qui n'en avait que faire de l'éducation selon les merveilleux sondage dans le temps des élections, pourtant la poulation étudiante avait réagie fortement.
C'est pas mal ça....pis Étienne t'as "srapper" mon punch! héhé