Le Prétexte - Journal étudiant du Cégep de Rimouski

Discussions portant sur une association étudiante en particulier.

Le Prétexte - Journal étudiant du Cégep de Rimouski

Messagede Antoine le Mer Sep 20, 2006 1:17 pm

Je suis sur que peu d'entre-vous connaissez notre journal étudiant mais les choses risque de changer cette année. Nous avons une équipe très nombreuse, une vingtaine de noms dont les cinqs anciens exécutants de l'association étudiante de l'an dernier qui sont encore au cégep.

Ça risque donc de rocker! Première parution dans la seconde semaine d'octobre. Je vais tacher de m'occuper de sortir une version pdf!
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Messagede Andrew Koster le Mer Sep 20, 2006 4:00 pm

Z'avez l'air mieux équippéEs qu'ici... notre équipe est composée de, euh, moi.
"Il y a 10 000 dieux et seulement un qui est vrai. Donc, nous sommes tous et toutes athé-e-s par rapport à 9 999 dieux. La seule différence entre moi et les croyant-e-s c'est que je suis athé par rapport à un dieu de plus." -Micheal Shermer
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Messagede Antoine le Jeu Oct 12, 2006 10:19 pm

Voici maintenant la première parution du Prétexte!

http://pages.globetrotter.net/boucharda ... texte1.pdf

En toile de fond, la cafétéria craint à max... l'histoire du mouvement étudiant, première partie et le DG qui se fait ramasser par moi même avec sa hausse de frais stupide.

Prochaine parrution dans 15jours.
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Messagede Antoine le Ven Oct 13, 2006 11:27 pm

yo,

le lien marches-tu? on ma dit qui marchait pas hier soir?
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Messagede Andrew Koster le Sam Oct 14, 2006 8:22 am

Ça marche.
"Il y a 10 000 dieux et seulement un qui est vrai. Donc, nous sommes tous et toutes athé-e-s par rapport à 9 999 dieux. La seule différence entre moi et les croyant-e-s c'est que je suis athé par rapport à un dieu de plus." -Micheal Shermer
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Messagede Franky do le Lun Oct 16, 2006 7:26 pm

Ça fait changement du prétexte qui te dis même pas que t'as une asso.
Avoir des préoccupations sociales ne dispense pas de savoir de quoi on parle.
Franky do
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Messagede Antoine le Ven Oct 27, 2006 12:34 am

Et voici le deuxième article couvrant la période 1990 à 2006, paru dans le Prétexte concernant l'histoire du mouvement étudiant.

Et c'est intitulé «La grande noirceure»

http://pages.globetrotter.net/boucharda ... irceur.pdf
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Messagede Antoine le Mar Nov 21, 2006 9:08 pm

Dans la dernière fournée du Prétexte,


Un petit texte sur la FECQ et l'ASSÉ

http://pages.globetrotter.net/boucharda ... sation.pdf

Un gros texte sur la Cafétéria et qui a fait scandal et bien du bruit dans le cégep...

http://pages.globetrotter.net/bouchardantoine/cafe.pdf

et finalement un texte sur l'AEQ...

http://pages.globetrotter.net/boucharda ... sbille.pdf
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Messagede Antoine le Jeu Déc 07, 2006 1:40 am

C'est l'heure de la mise à jour bi-mensuel.

LE VIOLE LA SOUVERAINETE LOCALE DE L'AGEB-DE-B

Par Antoine Bouchard
bouchardantoine@globetrotter.net

Lors des assemblées générales du 8 et du 10 novembre 2006, les membres de l’Association Générale Étudiante de Bois-de-Boulogne (AGEBdeB) ont convenu de tenir un référendum pour décider si l'association se joindra à organisation étudiante nationale et, si oui, si ce sera à l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) ou à la Fédération Étudiante Collégiale du Québec (FECQ). Lors de ces assemblées générales, les étudiants et étudiantes, membres de l’AGEBdeB ont décidé des modalités référendaires pour la campagne d’affiliation. Parmi ces règlements, on note une limitation des dépenses pour chaque comité, le contrôle du matériel distribué et la limitation de la participation de personnes de l'extérieur à une présentation des différentes options.

Malheureusement, plusieurs leaders étudiants, dont moi-même, font le constat que ces règles n’ont pas été respectées. Des militants et des militantes ainsi que des membres de l’exécutif national de la FECQ se sont présentés au Cégep de Bois-de-Boulogne pour faire de la distribution de tracts, prétextant qu’être sur le trottoir, ce n'est pas être sur le terrain du Cégep. Suite à cet événement, la direction référendaire a protesté et leur a demandé de quitter. Les gens de la FECQ se sont pourtant contentés de reculer jusqu’aux arrêts d’autobus pour poursuivre leur travail.

Ce qui est scandaleux, c’est que la Fédération Étudiante Collégiale du Québec s’est doté d’un règlement sur la non-ingérence dans les affaires locales d’une association étudiante et que les actions entreprises par l’exécutif nationale viole trois articles de son propre règlement et surtout l’esprit du principe de souveraineté local, tant glorifié par les associations étudiantes membres dont notre association étudiante. C’est inacceptable comme action et cela porte de sérieux préjudice à l’image de la fédération. Je m’interroge vivement à savoir qu’est-ce qu’on fait au sein d’un telle fédération qui viole les principes de démocratie directe et de souveraineté locale

Il est plus que déplorable que la FECQ ne respecte pas la procédure référendaire. Méprise-t-elle totalement la démocratie interne de l’AGEBdeB? Les jeux de rhétoriques n’ont pas leur place dans l’interprétation des règles référendaires dont l’association étudiante s’est dotée en assemblée générale. La FECQ aurait-elle peur d’un réel débat interne lors de la campagne d’affiliation? Ne peut-elle pas se plier aux décisions démocratiques des étudiants et étudiants du cégep Bois-de-Boulogne?

Lors d’un communiqué de presse, l’Association pour une Solidarité Syndicale étudiante affirmait sa volonté de construire une vie démocratique au sein des associations étudiantes et réaffirmons son intention de respecter la souveraineté locale, nonobstant la possibilité d’un impact négatif sur la campagne d’affiliation. La décision appartient aux étudiants et étudiantes, membres de l’association étudiante, qu’on se le tienne pour dit.

Définition :

Principe selon lequel une fédération, une confédération ou une coalition ne peut s’ingérer dans la gestion, les actions et les prises de positions des instances locales compétentes.



Mon cher président a voulu faire censurer mon article d'ailleurs... Je me demande bien pourquoi.... Manoeuvre qui a échoué et de toute manière, le temps m'a donné raison!

Jugé et condamné la FECQ!
Dernière édition par Antoine le Jeu Déc 07, 2006 1:47 am, édité 2 fois.
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LA NATION QUÉBÉCOISE

Messagede Antoine le Jeu Déc 07, 2006 1:42 am

Ça chialait pour que j'écrive sur autre chose que le mouvement étudiant... comme je suis pas du genre à faire des critiques de livres.. ou de cd.. ben.. je critique mes amis les fédérastes :D


LA NATION QUÉBÉCOISE

Par Antoine Bouchard
bouchardantoine@globetrotter.net

Depuis la conquête du Québec en 1760 par l’armée de la couronne britannique, la population québécoise s’interroge sur son destin. Est-ce que le Québec doit devenir un pays indépendant et libre de ses actions et décisions ? Tel est le débat depuis les quarante dernières années. Depuis quelques semaines, les membres du Parti Libéral du Canada s’entredéchirent sur la question sur le concept de nation québécoise. L’ensemble des partis politiques du Québec a reconnu depuis longtemps que le Québec forme une nation. Cependant, depuis quelques jours, le gouvernement fédéral de Stephen Harper reconnaît également que le Québec forme une nation.

Cependant, les ministres conservateurs s’empressent de dire, à la suite de la présentation devant le parlement fédéral de la motion reconnaissant le Québec comme étant nation, que cela n’est que symbolique. Est-ce que les fédéralistes seraient encore une fois, en train de tenter d’acheter les québécois et québécoises avec des mensonges ? Il faudrait peut-être rappeler aux conservateurs que le Québec ne se satisferait pas de belles paroles et qu’on se souvient encore des mensonges de Pierre -Eliott Trudeau lors du référendum de 1980 et des mensonges de Jean Chrétien lors du référendum de 1995. Le premier disait que qu’il mettait son siège en jeu pour du changement et le second que le Canada reconnaissait le Québec comme étant une société distincte. Nous attendons encore après le changement promis par Trudeau et que dire de la reconnaissance de la société distincte qui n’est que parole en l’air. Dans les deux cas, ce n’était que pour empêcher les Québécois et Québécoises de voter massivement en faveur de l’indépendance de la nation québécoise. Et voilà que le champ des sirènes fédéralistes recommence avec les propos de Stephen Harper. Prenez garde Québécois et Québécoises, on essaie encore une fois de vous leurrer.

Le Québec étant reconnu comme étant une nation, les Québécois et Québécoises sont désormais en droit légitime de réclamer les pouvoirs qui vont avec et cela comprend le droit de déterminer l’avenir politique du Québec. Depuis plus de trente ans, le Canada anglais nous a démontré tout sauf de la bonne volonté. Par les mensonges, la magouille et la corruption, les fédéralistes ont tenté d’acheter la conscience des Québécois et Québécoises plutôt que de tenter de trouver un accord avec le Québec pour que celui-ci accepter de demeurer au sein du Canada.

Ne faite vous pas parti de ceux qui sont tanné de l’éternel débat sur l’avenir du Québec ? Il me semble qu’une bonne fois pour toute, il faudrait passer à d’autre chose. Pourquoi ne pas voter massivement en faveur de l’indépendance lors du prochain référendum et de régler la question une bonne fois pour toute ? Ça ne nous donne rien de continuer d’attendre que le Canada change, puisqu’il ne changera jamais dans la direction souhaitée par les Québécois et Québécoises.


Lorsque des changements positifs étaient possibles, des ultrafédéralistes tels que Jean Chrétien et Pierre-Elliott Trudeau ont fait déraillé l’accord du Lac Meech . Depuis ce temps, il n’y a plus rien à attendre du Canada, sinon que de voter oui à l’indépendance lors de la prochaine consultation populaire et d’avoir notre voix au sein du concert des nations.

L'Accord du lac Meech était un projet de réforme constitutionnelle au Canada en 1987. Les assemblées provinciales n'ont pas donné l'appui nécessaire et le projet a échoué. Le projet avait comme objectif que le Québec accepte la constitution canadienne. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_du_lac_Meech )


Dernière édition par Antoine le Jeu Déc 07, 2006 1:45 am, édité 1 fois.
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Messagede Antoine le Jeu Déc 07, 2006 1:44 am

LES FRAIS DE SCOLARITÉ

Par Antoine Bouchard
bouchardantoine@globetrotter.net

Depuis l’élection du gouvernement libéral de John James Charest, le débat sur les frais de scolarité a repris le devant de la scène politique. En effet, sous la direction de Simon Bégin, les jeunes libéraux ont pris l’initiative de proposer le dégel des frais de scolarité sous prétexte que le système d’éducation postsecondaires est sous financés. Selon eux, il faudrait également rattraper la moyenne canadienne des frais de scolarité qui s’établit à près de 4214 $ selon Satistique Canada .

De plus, le manifeste pour un Québec lucide , présenté l’an dernier par Lucien Bouchard et ses sbires néo-libérales, reprend la proposition des jeunes libéraux du québec. Rejoindre la moyenne canadienne reviendrait à faire augmenter les frais de scolarité de 221% ou plus précisément de 2314 $ annuellement. Dans une étude sur l’éducation postsecondaire, Donald E. Heller a conclu qu’il existait un lien entre les frais de scolarité et l’accessibilité aux études postsecondaires. Selon cette étude, chaque hausse de 100 dollars des coûts de scolarité représente une baisse de fréquentation de 1%. Avec la proposition des jeunes libéraux. C’est aussi bien dire que la fréquentation de l’université diminuerait de 23 % ou bien de 57 500 étudiants annuellement sur une population universitaire d’environ 250 000 étudiants et étudiantes. Un quart d’entre-nous n’aurait plus accès à l’éducation universitaire…

Devant ces constats alarmants ainsi qu’une possible réélection des libéraux de John James Charest lors des prochaines élections, nous somme prêt d’une crise majeur en éducation. Les grandes organisations étudiantes en sont très consciente mais ne s’entendent pas sur la stratégie à adopter pour juguler l’hémorragie causée par le vent néo-libéral qui souffle actuellement sur la société québécoise. Tant la FECQ que la FEUQ prône, pour le moment, le gel des frais de scolarité tandis que l’ASSÉ a adopté une position beaucoup plus audacieuse et progressive, c'est-à-dire la gratuité scolaire.

Toujours selon l’étude de Donald E. Heller, la fréquentation de l’université augmenterait d’au moins de 18 % ou bien de 45000 étudiants et étudiantes si les frais le scolarité universitaires étaient abolis comme le prône l’ASSÉ. Dans le contexte mondial actuel, il est évident que le Québec ne peut plus rivaliser avec les dragons asiatiques à propos du «Cheap Labor». Plus que jamais, la société québécoise se doit d’être éduquée, formés et polyvalente pour faire face au défi que représente la mondialisation. L’accessibilité universelle aux études postsecondaires est bien plus profitable pour le Québec que de laisser aller les choses comme c’est le cas actuellement.


Dans ce contexte, la stratégie adoptée par les deux fédérations étudiantes est extrêmement risquée. L’histoire de la dernière grande grève étudiante du printemps 2005 nous a enseigné les principes de négociation politique. Lors de cette grande mobilisation, le gouvernement a accusé les fédérations étudiantes de mauvaise fois parce qu’elle ne voulait rien céder de leurs revendications et que ce n’était pas ça, de la négociation. Le gouvernement avait malheureusement raison et l’opinion publique l’a vite compris. La FECQ et la FEUQ ont donc été forcé de céder du terrain et c’est ce qui nous a donné la merveilleuse entête à rabais décriée par tant d’étudiants et d’étudiantes.

Il est donc trop évident de prévoir que dès que le gouvernement Charest adoptera le dégel des frais de scolarité, les étudiants et étudiantes sortiront en masse, avec raison, pour dénoncer cette attitude inamissible. Des négociations seront, alors entamées par nos chères fédérations étudiantes et celles cil devront céder du terrain sur la revendication du gel de frais de scolarité. Qu’est-ce que cela veut dire vous pensez ? Que nous devrons forcément adopter un compromis où les frais de scolarité augmenteront à coup sur. Plusieurs porte-parôles étudiants, dont moi-même, croyons que ce sera l’indexation des frais de scolarité à l’inflation. C'est-à-dire que les frais de scolarité vont augmenter de 2 à 3 % annuellement ou autrement dit de près de 60 $. Ça peu paraître peu mais après dix ans, ça représente près de 700 dollars de plus par année.

Alors que faire ? La réponse est bien évidente selon de nombreux leaders étudiants. Il s’agit d’en demander plus pour se donner une marge de manœuvre en cas de négociation avec le gouvernement québécois. C'est-à-dire de revendiquer haut et fort la gratuité scolaire ou autrement dit l’abolition des frais de scolarité ainsi que la gratuité du matériel didactique. En surplus, plusieurs études existent sur le sujet et prouvent hors de tout doute qu’adopter la gratuité scolaire serait rentable tant culturellement que financièrement pour l’état québécois. Nous disposons de tout les arguments nécessaire pour convaincre l’opinion publique du bien fondé de notre cause. Tout le monde sait que les politiciens et politiciennes ne marchent qu’aux sondages. Dans le pire des cas, le gouvernement se devra de réaffirmer sa volonté de garder les frais de scolarité gelés et dans le meilleur des cas, des avancées notables seront effectuées concernant la revendication historique qu’est la gratuité scolaire.

Depuis l’assemblée générale annuelle de septembre 2005, votre association étudiante s’est officiellement positionnée en faveur du principe de gratuité scolaire. Cependant, le débat sera remis à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale pour adopter une position plus précise et structurée face à la gratuité scolaire.
Antoine
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