Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

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Messagede GIO le Lun Mar 30, 2009 9:49 pm

Les travailleurs et les travailleuses en lock-out méritent tout notre appui!

Le conflit opposant les quelques 250 travailleurs et travailleuses du Journal de Montréal (JdeM) à l’empire Quebecor se poursuit. Le lock-out a été décrété le 24 janvier dernier [1] et la grève fut votée trois jours plus tard à plus de 99%.

La direction du JdeM veut imposer au total une liste de 233 reculs à ses employé-e-s. Parmi ceux-ci, la convergence entre les médias du groupe, les suppressions de postes et l’allongement de la semaine de travail. La convergence signifie le droit absolu de se servir de tout le contenu rédactionnel et photographique du JdeM dans d’autres journaux et médias de Quebecor et inversement. Cette convergence causerait inévitablement des mises à pied importantes dans toutes les filiales de la compagnie. La direction veut aussi éliminer une centaine d’emplois immédiatement dans le secteur des annonces classées et des bureaux. Ainsi des travailleurs, qui sont la plupart du temps des travailleuses, à 99% en ce qui concerne les annonces classées, [2] se retrouveraient sans travail. De plus, les travailleurs et les travailleuses des annonces classées encore en poste (75 sur 150) subiraient une baisse de salaire de 25%. Enfin, tous les salarié-e-s verraient leur semaine de travail augmentée de 25% du nombre d’heures travaillées, sans compensation monétaire.

Réduire à tout prix les coûts de production pour maintenir les profits, voilà l’objectif du lock-out. Pourtant, les profits, malgré une baisse de revenus aux annonces classées due aux nouvelles technologies, restent très importants. Ils étaient estimés à environ 50 millions de dollars sur un chiffre d’affaires de 200 millions l’an dernier.

Cependant, plusieurs militants et militantes d’extrême gauche rechignent à l’idée de soutenir ces travailleurs et ces travailleuses de l’information. Nous avons constaté la semaine dernière la même attitude face à la grève des professeur-e-s à l’UQAM. En fait, cette position reflète souvent une attitude idéaliste, moralisante par rapport aux luttes et aux grèves qui peuvent être menées dans ces secteurs d’activités. Bien sûr, les médias et l’école sont des courroies de transmission de l’idéologie dominante. Et il y a des journalistes et des professeur-e-s qui sont des agents enthousiastes de la désinformation et de la propagation des préjugés bourgeois, alors que d’autres, plusieurs autres, les contestent et les combattent du mieux qu’ils et elles le peuvent. Les marxistes savent depuis longtemps que dans une société de classes, les idées dominantes sont celles de la classe dominante (voir L’Idéologie allemande de Karl Marx). Mais nous nous faisons un devoir de soutenir les travailleurs et les travailleuses en lutte contre leurs patrons, indépendamment de leur degré actuel de conscience. Sinon, il vaut mieux ranger tout espoir de transformer le monde… Nous soutenons les luttes économiques des travailleurs et des travailleuses des communications et de l’éducation, comme nous soutenons les luttes de tous les autres secteurs du salariat. C’est souvent dans ces affrontements que la conscience des véritables enjeux peut progresser plus rapidement, car les conditions matérielles et le rapport à l’autorité sont chamboulés. C’est dans cet esprit que nous y intervenons avec une orientation qui met de l’avant la solidarité et la combativité, le contrôle direct et absolu de la lutte par l’assemblée des travailleurs et des travailleuses, la recommandation de l’élection par l’assemblée d’un comité de grève révocable en tout temps et la généralisation la plus large possible de la lutte; une extension et une intensification qui sont indispensables lorsque l’on comprend que la stratégie patronale est de défoncer les salarié-e-s, un établissement à la fois. En fait, les travailleurs et les travailleuses du JdeM, et du Réveil au Saguenay (où les patrons veulent faire passer le nombre d’employé-e-s de 80 qu’ils et elles étaient en décembre 2008, à 18 à la signature d’une nouvelle «entente» de travail) et de toutes les autre filiales de Quebecor auraient dû utiliser l’arme de la grève dès l’imposition d’un lock-out contre leurs camarades du Journal de Québec le 22 avril 2007; un lock-out qui ne s’est terminé qu’au mois d’août 2008. La «stratégie» syndicale de se conformer et se soumettre au cycle légal des périodes de luttes permises par le Code du travail est un atout dans la main de Péladeau comme de tous ses compères exploiteurs. La meilleure stratégie pour notre classe est d’agir en masse et en coordination et non pas attendre et se faire culbuté par les capitalistes, une entreprise ou un secteur à la fois au nom de la conformité à une loi, toute entière au service de la classe exploiteuse.

L’histoire du mouvement ouvrier démontre que les luttes des travailleurs et des travailleuses des communications sont des luttes justes et souvent des luttes importantes qu’il faut soutenir. Ces luttes ont même pris quelques fois l’ampleur d’affrontements majeurs avec l’État. Nous n’avons qu’à penser au célèbre lock-out des journalistes, des employé-e-s de bureaux, des typographes et des pressiers de La Presse en 1971 et à la manifestation d’appui du 29 octobre de la même année, réunissant quelques 15 000 personnes et où une manifestante est morte et où des centaines de personnes ont été matraquées, gazées et arrêtées [3]. On devrait se souvenir aussi du conflit de Wapping en 1986-87, dans le Royaume-Uni de l’infâme Margaret Thatcher, où les 6000 travailleurs et travailleuses du Times, du Sunday Times, du Sun, et de News of the World ont mené une grève contre les plans de restructuration du magnat Rupert Murdoch. Cette lutte, marquée par plus de 1000 arrestations et un grand nombre de blessé-e-s, fut un des épisodes les plus marquants de la lutte contre l’offensive réactionnaire de Thatcher après la grève héroïque des mineurs de charbon de 1984-85.

C’est pourquoi, c’est sans aucune hésitation que le Groupe Internationaliste Ouvrier appelle au soutien à la lutte des travailleurs et des travailleuses du JdeM et du Réveil. Il faut boycotter et encourager activement le boycott du JdeM et du Réveil qui continuent de paraître, malgré la soi-disant loi anti-scabs, une loi qui n’est qu’un effet de manche, une illusion, et qui n’est en général rien d’autre qu’une loi anti-piquetage de masse. Il faut soutenir les grèves, il faut étendre les grèves et il faut unifier les grèves. La reprise des luttes est une condition sine qua non du combat plus généralisé pour le socialisme.

Le Groupe Internationaliste Ouvrier

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[1] Avec celui imposé aux travailleurs et aux travailleuses du Réveil au Saguenay le 4 mars dernier, le dirigeant universellement honni de Quebecor, Pierre Karl Péladeau en est à son 15ème lock-out en 14 ans.

[2] Les licenciements toucheraient les domaines suivants : secrétariat, comptabilité, réception, maquette, documentation, téléphonistes, recherche, etc.

[3] Selon Wikipedia il y a eu alors environ 200 arrestations et 300 blessé-e-s.
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede gui le Jeu Avr 02, 2009 6:59 pm

Les prolétaires équivalent-ils et elles, selon le GIO aux travailleurs-euses, aux salarié-es?
Quel est votre analyse des classes sociales pour affirmer que les critiques de l'extrême-gauche envers la grève des profs sont idéalistes quand elles essaient d'analyser les intérêts en cours dans les luttes.
La volonté des revendications pour pousser la lutte plus largement sur les médias capitalistes et l'école bourgeoise n'est pas amenée par les syndicats, et ce volontairement. Pourquoi? Il faudrait regarder du côté de la position sociale dans la production de ces salarié-es, de ces travailleurs...

Utiliser le terme salari-és , pire, les employé-es constituent des généralités semblables aux socio-démocrates valorisant la citoyenneté comme unification politique.
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede Rackham le rouge le Ven Avr 03, 2009 1:36 pm

Le GIO affiche une ligne ouvriériste qui a l'air très à gauche en apparence, mais en pratique, il accouche d'une souris: considérer le SPUQ comme représentant les intérêts du prolétariat, c'est assez poche merci (indépendamment des aspects justes que peut avoir sa grève)!

L'unification du prolétariat ne se fera qu'en faisant primer (et en s'appuyant sur) les intérêts des couches les plus exploitées en son sein: le GIO, de toute évidence, a renversé cette équation.

Si bien que sa position est sens dessus dessous.
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede Blais le Ven Avr 03, 2009 4:27 pm

Ce n'est pas une question de faire primer les interets des plus exploite-e-s sur ceux des moins exploite-e-s, mais de prendre position dans un conflit existant. Si c'est parmi des ceux-celles ci que le conflit se trouve, c'est normal que le soutiens aille la... Je ne voix pas ce qu'il y a de pas a gauche la-dedans, peux importe que l'on voit le systeme comme a 2 ou 3 classes, quelqu'un-e qui ne possede n'y ne dirige son endroit de travail fait parti de la classe ouvriere. Peut-etre serait-il plus a gauche de supporter le patronat?

Outre cela, peu importe dans quel syndicat ces gens se trouvent, la vision la plus a gauche que quelqun-e peut avoir, c'est les respecter dans leur choix, et de les soutenirs dans leur choix. Se mettre contre a cause d'un choix qu'ils-elles ont fait risque de nous (la gauche)les aliener et de renforcir leur positions bien plus que de leur faire prendre conscience de leur realite syndicale...

anywayz, juste ca j'avais a dire
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede M - A le Sam Avr 04, 2009 12:56 am

Dans un premier temps, les articles du GIO et l’article sur le Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay sont destinés à une diffusion plus large que le seul milieu militant. Alors, dans ce cas, on n’utilise pas toujours les termes prolétaires, prolétaires embourgeoisés ou aristocratie ouvrière, petit-bourgeois, etc. Cela ne veut pas dire pour autant que notre analyse de classe n’en fait pas mention.

Pour répondre à la question, est-ce que tous les travailleurs et travailleuses ou salarié-es sont prolétaires? Évidemment, non! Nous avons une analyse marxiste des classes sociales qui doivent relativement ressembler aux autres groupes marxistes, la différence se situe plutôt dans l’application de la lutte des classes. Mais est-ce que je suis obliger de dire que Marx lui-même employait parfois le terme classe travailleuse ou classe des travailleurs et travailleuses (Par contre, à l’époque il ne féminisait pas) Et que fait-on de la célèbre citation : «L’affranchissement de la classe des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes». Malgré cela, nous somme totalement conscient que la classe travailleuse de l’époque de Marx à bien évoluée comparativement à aujourd’hui et qu’il est plus exact de dire prolétariat. Pour ce qui est du terme salarié, il a été abondamment utilisé dans la littérature révolutionnaire, je ne vois pas de quoi fouetter un chat!

Pour être sûr de bien me faire comprendre, par exemple, je considère les professeurs-eures de l’université de l’UQAM comme faisant partie de la section de la petite-bourgeoisie des professions dites libérales.

Par contre, ce constat ne nous empêche pas de les appuyer. Les bases matérielles de notre société font du prolétariat seul une classe vraiment révolutionnaire et c’est la raison pour laquelle ont donnent le rôle de direction à la classe prolétarienne derrière laquelle peut se joindre des fragments plus ou moins gros des autres classes sociales. Pourquoi? Parce que nos objectif est l’affranchissement de l’humanité toute entière de l’exploitation capitalisme par le socialisme et ultimement, par le communisme.

Si mon exposé ne te convainc pas, je te réfère aux œuvres classiques marxistes.

Pour terminer, j’aimerais savoir sur quoi sa base Rackham le Rouge pour dire que nous avons une ligne ouvriériste? Parce que cette accusation a des conséquences, on n’utilise pas ce terme comme ca, n’importe comment? Je ne dis pas sa méchament, je veux seulement voir ton explication du terme ouvriériste et comme s’exprime celle «ligne» dans l’article ou dans le GIO.

Deuxième chose, où est-ce que tu as vu que nous considérions le SPUQ comme représentant des intérêts du prolétariat? C’est bien mal nous connaître. Il y a une marge entre appuyer des secrétaires de bureau, des journalistes et autres qui sont en lock-out par un patron capitaliste et dire qu’ils représentent les intérêts fondamentaux du prolétariat.

Une toute dernière chose, le GIO a fait une enquête sur le lock-out, un de nos militants a parlé avec un travailleur dans cette situation pour avoir des détails. Parmi ceux-ci, il était mentionné que des secrétaires (souvent des femmes), des prolétaires selon nous en tout cas, allaient se faire couper plusieurs postes par la direction patronale et que les autres allaient être diminué-es de salaire! Alors, est-ce qu’on ne doit pas mentionné cette aberration? Je ne suis pas Maoïste, mais est-ce que Mao n’avait pas dit une célèbre phrase : «Pas d’enquête, pas droit de parole»? À vous de me le dire.

Pour être sur de ne pas alimenter les tensions, cette réponse était fraternelle et se voulait une critique constructive.

P-s : Je profite de ce moment, parce que je pense qu’il y a des maoïstes sur le site, pour démentir une certaine rumeur que le débat sur le syndicalisme est organisé par le GIO. En fait, il est organisé par des marxistes qui se disent «indépendants». Bien sûr, nous les connaissons et il bien dur de ne pas connaître les militant-es communistes présentement et cela, parce que nous sommes encore minoritaire dans notre classe. Les organisateurs ne semblent pas avoir un penchant pour les idées du PCR, je dirais même qu’ils ne semblent pas les aimer. Alors, si vous n’êtes pas invités, ce n’est pas notre faute. J’irais même plus loin, nous avons dit que nous n’avions aucun problème de débattre entre révolutionnaires pour amener une réflexion critique et large dans le milieu militant. Évidemment, débattre entre révolutionnaires inclut le PCR. Alors, est-ce que vous saisissez bien ? Nous aimons mieux débattre entre groupe que débattre avec des académiciens d’université, mais nous sommes seulement invité au débat, nous ne l’organisons pas. Il est bien désolant que des gens répandent des fausses rumeurs sans en vérifier les faits avant.
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Messagede Youri le Sam Avr 04, 2009 2:23 am

:lol:
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede gui le Jeu Avr 09, 2009 2:36 pm

Merci pour les réponses au sujet de l'analyse de classes des conflits mentionnés. Pour ce qui est de la rumeur que c'est le GIO qui organise le débat, je ne l'ai pas entendu, mais c'est plutôt que les organisateurs, lire les marxistes non-alignés, semblent préférer d'autres interlocuteurs que les maos, dont le GIO et l'UCL pour représenter l'extrême-gauche en débat avec les tendances plus réformistes comme ça été le cas lors du débat sur les élections.

Quel est votre position par rapport au 1er mai, aux deux manifs?
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede M - A le Dim Avr 12, 2009 4:19 pm

Pour répondre à ta question camarade, nous considérons le 1er mai comme une journée de lutte prolétarienne. Cette année, nous allons avoir une précense dans les deux manifestations, surtout pour la diffussion. Nous n'avons pas encore de politique de contingent. Mais je doute que cette réponse te satisfait.

Disons simplement, que la plupart du temps, nous essayons d'intervenir là où notre classe marche. Cela ne veut pas dire que nous appuyons l'agissement des syndicats , cela veut simplement dire que nous voulons engager un dialogue avec la classe des travailleurs-euses (prolétarienne). Naturellement, la manifestation anti-capitaliste du 1er mai est aussi une manifestation de notre classe et c'est pour ca que nous y allons, mais plusieurs autre prolétaires n'ont pas encore été mis en contact avec nos idées et la manifestation du 1er mai, même organisé par des syndicats, peut nous donner une chance de rentrer en contact avec eux.
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede Landvättir le Dim Avr 12, 2009 10:24 pm

Pour répondre à ta question camarade, nous considérons le 1er mai comme une journée de lutte prolétarienne.


Une poubelle de brûlée, un pas de plus vers la révolution!
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede redvladimir le Lun Avr 13, 2009 11:39 am

Cette année, nous allons avoir une précense dans les deux manifestations


Dison que cela démontre une belle faiblesse de votre ligne politique et de votre analyse de la situation actuelle. À la limite je suis d’accord pour aller parler et mobiliser les travailleurs à la manif syndical et même les mobilisé si la manif syndical était avant celle du premier mai révolutionnaire. Mais les gens à la manif syndical sont ils vraiment perceptible à entendre parler de la révolution et de la lutte de classe, pour certain d’entre eux oui mais pour d’autre non. Je me souviens d’y avoir fait de la mobilisation lors d’un premier mai syndical et cela n’a pas vraiment été favorable.

Il faut mobiliser les gens à venir à la manif anticapitaliste au lieu de les mobiliser à la manif réactionnaire. C’est dans se sens qu’il est important que tout nos force doit être présent à une seul manif, car nous défendons une seul manif.

Certaines personne vont surement réagir que j’ai traité les syndicats de réactionnaires. Les syndicats possèdent des millions de dollars, et ils forcent leurs membres des concessions, et des coupures, quand les dirigeants ont des contes de dépense gros comme le bras, pour aller manger au restaurent. NON aucune de nos forces ne doit être présent à cette manif, car cela est la seul véritable manière de critiquer le capitaliste lors de la journée des travailler (se).

Il ne peut pas y avoir deux bonnes manif défendable!!!
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede M - A le Mer Avr 15, 2009 10:13 pm

Camarades,

Pour le commentaire de la poubelle brulée, c'est plutôt insignifiant. Il suffit de faire l'historique du 1er mai pour voir comment cette journée a été une journée de lutte à travers l'histoire. On peut remercier les prolétaires et disons le, les prolétaires communistes d'avoir fait avancer nos conditions de vie, mais la lutte ne s'arrête pas là, il faut renverser le capitalisme.

POur l'autre commentaire, je ne souhaite pas trop me répéter, mais bon ... Notre précense dans les deux manifestations est surtout motivée par le fait de diffuser dans les deux manifestations. Ce n'est pas vraiment une faiblesse de ligne, mais plutôt d'analyser la situation présente et réagir en conséquence.

Une question redvladimir : Depuis quand avez-vous votre position actuelle sur les syndicats? 1 mois, 2, 3 mois ... 1 ans??
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede Panurge le Jeu Avr 16, 2009 12:56 am

NON aucune de nos forces ne doit être présent à cette manif, car cela est la seul véritable manière de critiquer le capitaliste lors de la journée des travailler (se).


Une autre manière serait d'avoir des arguments. Les slogans surréalistes d'une dizaine de barbus embrigadés dans un mouvement sectaire et millénariste (le PCR, quoi) n'ont jamais constitué une critique satisfaisante du capitalisme -qui, somme toute, est le système économique ayant marché de la manière la moins naze jusqu'à présent.

Merci de m'avoir lu. :arrow:
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede gui le Jeu Avr 16, 2009 1:15 pm

Le système capitaliste fonctionne de la manière la moins naze, pour qui?
Des milliards pour quelques milliers, la faim pour un milliard de personnes...

Pour les syndicats, ça fait un bon bout que la position sur les syndicats et le prolétariat est pas mal celle d'auj. Référence à un document, avec des analyses et des chiffres, (oui oui panurge il y a plus que des slogans...) datant de 1994 fait par Action socialiste: Perspectives pour le prolétariat canadien http://www.pcr-rcp.ca/pdf/perspectives.pdf
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede redvladimir le Jeu Avr 16, 2009 9:22 pm

Disons que ma position actuelle sur les syndicats est beaucoup plus récente, que la chute du syndicalisme de combat.
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Re: Conflits au Journal de Montréal et au Réveil du Saguenay

Messagede M - A le Jeu Avr 16, 2009 9:47 pm

Merci de vos réponses. N'oubliez pas le débat samedi parce que nous avons aussi une position très critique face au syndicalisme et de ce qui est devenu. Cette position doit dater d'avant 1994, mais l'important est d'étudier les expériences du passé pour voir comment on peut dégager des pecperctives de lutte pour aujourd'hui et le futur. Et malgré les divergences de lignes ou de principes sur le forum, j'espère que tous et toutes vont se bouger pour le 1er mai.

À la prochaine camarades!
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