de Jevi006 le Mar Oct 31, 2006 10:56 pm
Depuis maintenant 5 ans, l'ASSÉ tente de se doter de structures favorisant la participation des femmes en son sein.
Ses structures existent pour répondre à un besoin, d'une plus grande égalité, d'une plus grande participation favorisant l' « enpowerman » chez les femmes.
C'est suite à des constats et remise en question que collectivement nous nous sommes donnés de ces principes féministes.
Les mesures sont arrivées du constat que les femmes parlaient moins et selon moi, elles parlent encore aujourd’hui moins souvent que les hommes. Souvent, un homme va s'occuper de ce qui est plus politique, des débats de fond et les femmes de la délégation vont lire les propositions, demander des pauses, poser des questions, etc. Il ne faut pas seulement regarder les interventions en terme de nombre, mais aussi cibler la qualité des interventions.
Pour ce qui est des délégations, je n’ai jamais vu en 2 ans une délégation composée de trois femmes. Et vous ? Si cette mesure n’était pas là, je mettrais ma main au feu qu’il y aurait moins de femmes à l’ASSÉ. Je crois qu’on doit maintenir cette mesure, pour favoriser l’implication des femmes à l’ASSÉ. Cette obligation de « au moins une femme » permet aux femmes d’avoir la chance de connaître le mouvement étudiant et son syndicat de combat.
Je tiens à préciser que poser des questions sur le féminisme n’est pas faire entrave à la lutte des femmes. Cela permet de critiquer le mouvement pour ensuite orienter son approche vers quelque chose de plus constructif.
Geneviève Gariépy, étudiante à l'UQAM.
"Si je ne peux pas danser, je ne prendrai pas part à votre révolution" Emma Goldman