6 arrestations lors de la manif du 31 oct a Sherb.
Posté: Mer Oct 31, 2007 6:08 pm
La majorité des personnes arrêtées étaient en avant scandant des slogans et chantant tout en portant le cercueil du cadavre de l'éducation.
Tandis que les policiers, en surnombre, se sont fondus dans la foule afin d'aller chercher arbitrairement d'autres individus, Nicolas Rousseau les a laissé en arrière en appelant les manifestants a continuer la marche.
Les 6 arrêtés(aucune fille) ont passé 2 heures en prison, fouillé de A à Z et interrogé sur leur implication dans le mouvement étudiant. A l'heure actuelle, nous avons reçu aucune nouvelle de la FEUS... on dirait presque que ça les arrange...
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Objet : Muselage et arrestations gratuites
Alors qu’une centaine d’étudiants manifestaient pacifiquement afin de dénoncer la hausse des frais de scolarité, le Service de police de Sherbrooke a procédé à l’arrestation aléatoire de six manifestants.
En effet, ceux-ci ont été pris à part de la marche sous prétexte d’avoir entravé au travail d’un policier tandis que le tout se déroulait dans le calme.
« J’ai vu les policiers fondre sur la foule, agripper par le bras les personnes qui animaient le plus les marcheurs pour les amener poing dans le dos vers les voitures de polices, déclare Céline Hequet, étudiante en biologie. En plus, j’ai été stupéfaite par le nombre exagéré de policiers pour la situation », ajoute-t-elle.
Le prétexte du corps policier était qu’on empiétait sur une deuxième voie routière. Or, celle-ci était déjà réservée à l’événement par les motos des constables.
On remarque de manière plus générale une augmentation impressionnante de l’intolérance policière depuis le début de l’automne, alors qu’en 2005, durant la grève étudiante, il n’y avait eu qu’une seule arrestation dans le cadre des très nombreux événements organisés. Nous voyons là une manière de décourager le mouvement étudiant de s’exprimer.
Concrètement, c’est 141 dollars rajoutés à une facture scolaire déjà difficile à assumer. Ironiquement, les policiers se sont emparés d’un cercueil construit pour l’occasion par les étudiants. S’agit-il de l’enterrement du droit de manifester ?
-30-
Association générale des étudiantes et étudiants en sciences (AGES)
Association des étudiantes et étudiants de théologie d’éthique et de philosophie (AETEP)
Association générale des étudiantes et étudiants à la faculté des lettres et sciences humaines (AGEFLESH)
Personnes ressources :
Sébastien Ladouceur Vice-président aux affaires externes de l’AGES (819)-791-2836
Amélie Laframboise, Coordonnatrice AGEFLESH (819) 821-8000 poste 63262
Tandis que les policiers, en surnombre, se sont fondus dans la foule afin d'aller chercher arbitrairement d'autres individus, Nicolas Rousseau les a laissé en arrière en appelant les manifestants a continuer la marche.
Les 6 arrêtés(aucune fille) ont passé 2 heures en prison, fouillé de A à Z et interrogé sur leur implication dans le mouvement étudiant. A l'heure actuelle, nous avons reçu aucune nouvelle de la FEUS... on dirait presque que ça les arrange...
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Objet : Muselage et arrestations gratuites
Alors qu’une centaine d’étudiants manifestaient pacifiquement afin de dénoncer la hausse des frais de scolarité, le Service de police de Sherbrooke a procédé à l’arrestation aléatoire de six manifestants.
En effet, ceux-ci ont été pris à part de la marche sous prétexte d’avoir entravé au travail d’un policier tandis que le tout se déroulait dans le calme.
« J’ai vu les policiers fondre sur la foule, agripper par le bras les personnes qui animaient le plus les marcheurs pour les amener poing dans le dos vers les voitures de polices, déclare Céline Hequet, étudiante en biologie. En plus, j’ai été stupéfaite par le nombre exagéré de policiers pour la situation », ajoute-t-elle.
Le prétexte du corps policier était qu’on empiétait sur une deuxième voie routière. Or, celle-ci était déjà réservée à l’événement par les motos des constables.
On remarque de manière plus générale une augmentation impressionnante de l’intolérance policière depuis le début de l’automne, alors qu’en 2005, durant la grève étudiante, il n’y avait eu qu’une seule arrestation dans le cadre des très nombreux événements organisés. Nous voyons là une manière de décourager le mouvement étudiant de s’exprimer.
Concrètement, c’est 141 dollars rajoutés à une facture scolaire déjà difficile à assumer. Ironiquement, les policiers se sont emparés d’un cercueil construit pour l’occasion par les étudiants. S’agit-il de l’enterrement du droit de manifester ?
-30-
Association générale des étudiantes et étudiants en sciences (AGES)
Association des étudiantes et étudiants de théologie d’éthique et de philosophie (AETEP)
Association générale des étudiantes et étudiants à la faculté des lettres et sciences humaines (AGEFLESH)
Personnes ressources :
Sébastien Ladouceur Vice-président aux affaires externes de l’AGES (819)-791-2836
Amélie Laframboise, Coordonnatrice AGEFLESH (819) 821-8000 poste 63262