J'ai reçu ça sur une liste internet. Je présume que c'est des gens du Vieux-Montréal qui l'ont produit mais ce serait cool si quelqu'unE pourrait confirmer l'informer, ou l'infirmer!
À Montréal :
À l'Uqam (Université du Québec à Montréal) : (12 novembre 2007)
En après midi, les étudiants se présentent à un local de classe à la
rencontre du futur recteur de l'Université, qui avait décidé de donner son
cours malgré le vote de grève. Celui-ci y arrive, escorté d'une dizaine
d'agents de sécurité, bientôt rejoint par des policiers agressifs et tendus,
qui se mettent à attaquer et à matraquer les étudiantes/iants
présentes/ents.
Le soir même, les grévistes occupent l'Université jusqu'à ce que
l'anti-émeute intervienne en tentant de pénétrer les barricades.
Les étudiant-e-s réussissent à s'enfuir sans arrestation.
au Cégep du Vieux-Montréal :
Le 13 novembre :
Les étudiant-e-s en grève décident de tenir un «bed-in» pour faire valoir
leurs revendications et être présent-e-s sur les ligne de piquetage le
lendemain.
La direction de l'établissement scolaire refuse de négocier quoi que ce
soit.
Elle prend la décision de faire intervenir la police anti-émeute, qui charge
pendant la nuit sur quelque 300 étudiant-e-s, à l'intérieur même du Cégep.
C'est une nuit marquante pour ces étudiant-e-s, qui ont été brutalisés,
humiliés et intimidés plusieurs heures durant.
Il y eut 102 arrestations, ainsi qu'une sur-utilisation de la matraque et du
poivre de Cayenne.
Le lendemain, (14 novembre) :
Un policier pointe sont arme sur deux étudiant-e-s pour les avoir entendu
crier un slogan anti-flics.
Les deux personnes s'enfuient dans le bar, et une minute plus tard une
vingtaine de policiers viennent les chercher, les amènent dans la ruelle
suivis par leurs camarades étudiant-e-s.
Après avoir fait preuve d'arrogance et fait de l'intimidation, les policiers
leur donnent une contravention pour avoir «émis un bruit audible à
l'extérieur de cris et de chants».
2) Simon Robert - secrétaire général de l'AGECVM (Association générale
étudiante du CÉGEP Vieux-Montréal - responsable des relations avec
les médias - 514 804-4250):
À Sherbrooke :
Le 27 octobre 2007, pendant la Journée contre l'occupation étrangère en
Afghanistan, le Service de police de Sherbrooke arrête 12 manifestant-e-s,
avec un emploi exagéré de force et sous plusieurs chefs d'accusation, dont
celui d'être responsable d'un méfait de moins de 5000$.
Le Service de police de Sherbrooke (SPS) leur impose aussi plusieurs
contraintes à respecter jusqu'à leur comparution en cour.
Le 31 octobre 2007 :
Une manifestation étudiante pacifique contre le dégel des frais de scolarité
est organisée par la Fédération Étudiante de l'Universitaires de Sherbrooke.
La police de Sherbrooke cible et arrête 6 manifestants sous le chef
d'accusation d' "entrave au travail des policiers".
Le 8 décembre 2007 :
Une manifestation s'organise afin de dénoncer la brutalité et l'attitude
répressive de la police de Sherbrooke.
Des anti-émeutes attendent les 40 manifestant-e-s (majoritairement
étudiant-e-s), tentent de les encercler et procèdent à 6 arrestations
arbitraires pour avoir entravé la circulation automobile sans avoir obtenu
de permis.