banana a écrit:Les gens se replient sur leur individualité et leurs sacro-saintes libertés/droits personnels.
Les libertés et droits personnels sont effectivement sacrés.
La motivation des «troupes» serait peut-être proportionnelle à la place qu'on leur laisse dans le débat. Si tout se décide en AG, où sur des milliers d'étudiants quelques centaines seulement ont l'occasion de s'y pointer (obligations très importantes, comme par exemple: travailler pour mettre du beurre d'arachides sur ses toasts le matin, tu sais? - à moins que ces obligations te semblent des «sacro-saintes» libertés individuelles), il est normal que ce soient toujours les mêmes qui abattent le gros du boulot! Les autres, la supposée majorité silencieuse, a probablement beaucoup plus envie de s'impliquer que tu ne le crois. Mais tu te contentes de les juger (sacro-saintes etc.) au lieu de reconnaître que le fonctionnement de l'ASSÉ, de la formule Rand et de la prétendue «démocratie directe» des AG ne sont pas plus «sacro-saints» que le reste!
Sans rancune.
Je ne comprends pas les liens que tu as fait entre mon commentaire et ce que tu as écrit.
Premièrement, sacro-saint dans le sens sarcastique envers ces droits qui sont utilisés pour revendiquer n'importe quoi n'importe comment ( ex : CHOI radio X à Québec ex : j'ai de droit de ne as me pointer à mon AG, j'ai le droit de m'en foutre).
Puis, hum, est-ce que tu remets en question l'existence d'une masse de personnes qui s'en foutent vraiment? Il me semble que la désillusion, la baisse d'effervescence des grands mouvements sociaux, le repli sur soi, l'individualisme et le narcissisme ont été maintes fois décrits et illustrés par divers auteurs. C'est aussi quelque chose qu'il est possible d'observer dans l'univers étudiant.
Et quand je parle d'intérêts politiques, je ne vise pas particulièrement la participation dans les Assemblées Générales. Il existe d'autres moyens de s'impliquer politiquement et socialement, même si les deux sont liés, que de participer au mouvement étudiant.
De plus, il n'est nul part mentionné que je tiennes l'ASSÉ ou n'importe quelle autre association étudiante comme modèle-parfait-du-meilleur-des-mondes-à-implanter-partout-dès-maintenant.
C'est rare que j'dis ça, mais bon : on se calme s'il vous plait.
Sans rancune?
Danser est le fin mot de vivre et c'est par danser soi-même qu'on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s'approcher en dansant. [JD]