L'éducation politique se fait bien au-delà de la conception parlementaire du et de la politique.
Il n'y a rien de marginal au fait de se porter à la défense du vote, bien au contraire. Même si c'est pour un parti de gauche. Cela reste de la participation à ce système et c'est le légitimer.
De gauche ou de droite, ça reste capitaliste. Qu'il soit sauvage ou ''humain'', c'est le même foutu système.
Les gens sont pacifistes ? Va dire ça à l'anti-émeute de Montréal. Tu as là l'exemple type du citoyen pacifique. Ah, tu ne parlais pas de ceux-là ? De quel citoyenNEs parlais-tu alors ? Parce que ''les gens'' c'est assez flou et vaste comme description.
Alors il ne faut pas parler de révolution, d'idéologie ''extrémiste'' parce que ça nuit au débat gauche-droite ?.....Ça veut tout dire...
je n'ai aucune idée de l'état du recrutement des ''groupuscules extrémistes'' camarade, parce que je n'en fait pas partie. Sauf si tu parles de l'AEMSP (
).
L'ASSÉ négocie quand on lui en donne l'occasion. Mais pour cela il faut bâtir un rapport de force. Et ça ça se fait à travers la mobilisation et les moyens de pression. C'est sûr que devenir l'acteur privilégié du gouvernement ça permet de se courber l'échine plus facilement mais la voie de la facilité n'est pas ce qu'a choisi l'ASSÉ. Ce que tu nommes dogme, je le nomme conviction.
''Les décisions de l'assemblée générale sont souveraines et valables quel que soit le nombre des membres présents. En cela se manifeste la divergence de principe qui met aux deux pôles le démocratisme et le syndicalisme. Le premier est la manifestation des majorités inconscientes, qui, par le jeu du suffrage universel, font bloc pour étouffer les minorités conscientes, en vertu du dogme de la souveraineté populaire. À cette souveraineté, le syndicalisme oppose les droits des individus et il tient seulement compte des volontés exprimées par eux. Si les volontés manifestées sont peu nombreuses, c'est regrettable, mais ce n'est pas une raison pour les annihiler sous le poids mort des inconsciences ; il considère donc que les indifférents, par le seul fait qu'ils ont négligé de formuler leur volonté, n'ont qu'à acquiescer aux décisions prises. Et cela est d'autant plus normal qu'ils se sont enlevé tout droit de critique, par leur apathie et leur résignation.'' -Émile Pouget
Confédération Générale du Travail, 1910
''Nul ne doit avoir faim ou froid, tout contrevenant ira en camp de concentration''