Pierre Falardeau - Poème palestinien

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Messagede fleurdelys le Mar Aoû 07, 2007 6:33 pm

On parle toujours de mourir pour sa patrie, mais a-t-on déjà vu dans l’histoire une patrie mourir pour ses natifs ?

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Messagede Sum qui sum le Mar Aoû 07, 2007 6:55 pm

Polum pum pum pa la lum ! Polum pum pum pa la lum ! Polum pum pum! Polum pum pum ! Polum pum pum pa la lum !

Palapalam ! Palapalam ! Pam ! Pam!

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Messagede Sum qui sum le Mar Aoû 07, 2007 7:00 pm

Polum pum pum pa la lum ! Polum pum pum pa la lum ! Polum pum pum! Polum pum pum ! Polum pum pum pa la lum !

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Messagede Landvättir le Mar Aoû 07, 2007 7:53 pm

la nation québécoise c'est un rassemblemet de gens qui vivent des grandes expériences ensembles et qui les concernent dans l'action.


J'attends de meilleurs arguments pour légitimer le nationalisme.

Quant à moi, je me répète peut-être, mais je suis en faveur de la sécession parce que c'est une bonne idée en ce qui concerne l'administration et le respect de pas mal de gens, brisés je le reconnais entre autres par une mauvaise presse xénophobe et malhonnête originaire de chez nos camarades anglophones. La sécession est un moins pire dont je me méfie toutefois, espérant (vainement?) la destruction prochaine des États-nations.

Quant à ta réaction, Fleurdelys, je la trouve extrême. Une position n'est pas mauvaise seulement parce qu'elle est défendue par de mauvaises personnes. Un revirement pareil a de bonnes chances d'être la conséquence d'un idéalisme pathogène. Que t'arrivera-t-il quand tu verras ton héros ou ta héroïne anarchiste lancer un morceau de pavé à une vieille femme trop bien habillée? Le monde n'est pas bâti comme le récit de l'Apocalypse, avec les suiveux qui suivent l'Agneau et qui seront sauvés, parce que purs, parce "qu'ils ne se sont pas souillés avec des femmes".
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Messagede BlacKGuarD le Mar Aoû 07, 2007 11:49 pm

Ah! Moi, précieux, allons donc! Je jure comme un charretier, comme l'aurait dit le bon Georges. La préciosité, c'est quand même autre chose qu'un orthographe correct et une bonne connaissance de la langue française.

Sum et jean-philippe, je ne qualifie pas le mouvement indépendantiste de raciste. Ni même Falardeau, je l'ai d'ailleurs dit précédemment, pour peu que vous ayez lu.

Je suis d'ailleurs, je l'ai répété ici à plusieurs reprises, indépendantiste. Pas tant pour "la nation" et encore moins pour son drapeau. La révolte de la petite bourgeoisie canadienne-française me laisse d'ailleurs relativement indifférent, bien que quatre de mes ancêtres directs y soient passés. C'est pas, non plus, un quelconque attachement à ce bout de terre, ce serait grotesque puisque je suis à-moitié irlandais. Pour moi, il s'agit tout simplement de reconnaître ce qui est: le peuple québécois forme une nation distincte, avec une Histoire, une culture et, oserais-je dire, une langue communes. Pour ce qui est de la langue, libre à vous de ne pas la parler mais nier que le fait français en Amérique a défini le Québec jusqu'alors, c'est ridicule. Qu'on le veuille ou non, la québécoise sera naturellement plus proche d'une autre que d'une ontarienne: elles ont un bagage d'expériences sociétales commun, en plus de partager les points sus nommés, lorsque ce n'est le nom.

Je m'explique mal pourquoi la gauche radicale s'entête à embrasser un internationalisme bidon et à reconnaître certaines frontières plutôt que d'autres. Après tout, le PCR se veut internationaliste mais se base sur les frontières canadiennes. Pourquoi? Et les anars de la NÉFAC se base sur des frontières arbitraires de régions, se condamnant à la marginalité. Mon analyse des mouvements révolutionnaires va dans le sens suivant: le plus souvent, ces mouvements ont su tirer profit des volontés d'auto-détermination locales plutôt que de s'en faire des ennemis. Paris était en pleine famine en 1871: a-t-on tenté de dire qu'il fallait organiser en premier lieu des comités dans toutes les villes de France ou d'Europe avant de tenter quelque chose? Non, même, le sentiment parisien fut utilisé pour la Commune: quiconque connaît Paris (surtout à l'époque) sait que l'on était parisien avant tout le reste. Et l'Espagne de 36? S'est-on mis à établir des comités révolutionnaires dans toutes les villes d'Europe?! Pardieu, non. On a d'ailleurs misé beaucoup sur l'auto-détermination locale, chère à la Catalogne et au "pays" catalan en général.

Et l'Ukraine makhnoviste? Même chose là encore.

À peu près tout le monde au Québec s'entend pour, au minima, reconnaître que le Québec constitue une nation et est un peuple distinct. Je comprends mal l'idée de la gauche radicale de se faire l'ennemie d'une frange de ce mouvement indépendantiste alors que celui-ci est plutôt réceptif à de telles idées, nous n'avons qu'à penser aux mouvements indépendantistes des années 60, au FLQ, au PQ de 71, à Bourgault et bien d'autres encore.

Je calque donc ma position sur celle du FLQ: l'Indépendance, oui, mais dans le but d'amener le Québec plus à gauche, nettement plus à gauche. Une "révolution", pour avoir lieu, doit encore se faire dans un territoire donné, sur lequel territoire vivent des gens qui ont des expériences semblables et donc une volonté de révolte qui peut être diffusée. Commencons donc par viser une révolte de gauche radicale ICI, au Québec, avant d'espérer vainement qu'une poudrière révolutionnaire n'enflamme TOUTE l'Amérique! Après, y'a rien qui nous empêche de former des comités un peu partout mais commencons par établir quelque chose de tangible au lieu d'avoir des regroupements morts-nés (ou extrêmement marginaux) en tous endroits.

P.S: Et bam, je sens que je vais me prendre quelques réponses d'anars ou de cocos. :D
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Messagede jean-philippe le Mer Aoû 08, 2007 1:00 pm

Voilà un collage de texte que j'ai pris sur http://www.oilquebec.org/. Ça revient un peu à ce que BlacKGuarD a dit. Des propos avec lesquels je suis entièrement d'accord.

--------------------

S’identifier comme QuébécoisES, c’est d’abord reconnaître notre mentalité d’occupéE et refuser l’oppression que subissent toutes les composantes de notre peuple. C’est aussi s’identifier aux autres peuples qui vivent la même oppression et qui mènent la même lutte de libération. Nous sommes particulièrement bien placéEs pour comprendre le combat des autres peuples qui ont eux-mêmes participé à la fondation du peuple québécois tel le peuple innu

D'un point de vue indépendantiste, être Québécois, c'est d'abord l'identifier a l'opprimé donc, à son projet politique de libération et de décolonisation. Ce projet s'oppose à toute dépendance politique, économique, sociale et culturelle. Cela consiste à rompre avec l'oppression en s'attaquant à la racine de celle-ci, soit le capitalisme sous toutes ses formes - de l'impérialisme à la social-démocratie - et dans toutes ses manifestations, qu'il s'agisse d'oppression nationale, de racisme ou de sujétion de classe. C'est un processus de décolonisation et d'affranchissement collectif qui nous débarrassera de la tutelle de l'occupant, du capital, de la propriété privée et de ses serviteurs, l'État bourgeois et la démocratie.

Voilà ce que les travailleurs québécois doivent comprendre. L'oppression que nous subissons est due à notre classe sociale et non pas ni à notre langue, ni à notre couleur de peau, ni à notre origine ethnique. Nous devons néanmoins comprendre que l'oppresseur colonialiste-impérialiste-capitaliste se sert de la langue, de la couleur de peau, de l'origine ethnique, afin de confiner à l'aide sociale, au travail mal payé, bref à la condition de porteurs d'eau, ceux qui n'ont pas les mêmes caractéristiques que la majorité de la bourgeoisie contrôlant l'État et le capital.
Le leader noir américain, Rap Brown, disait que Le Québec est une pierre angulaire de la révolution nord-américaine. Le combat indépendantiste contre toute forme de dépendance est un pas concret pour la libération de tous les opprimés d'Amérique et du monde. Si les Québécois coupent le lien colonial qui les asservit au capital, c'est l'ensemble des possédants d'Amérique du Nord qui en prend un coup. De même que le véritable affranchissement des Noirs du continent sera un pas pour l'ensemble des opprimés vers leur libération.
Peu importe la forme que prend la domination, qu'elle soit subtilement aliénante ou clairement répressive, la soit disant «bonne qualité» de vie de la société occidentale ne doit pas être le refuge d'une déresponsabilisation.

Il va sans dire, le pouvoir en place se sert de différentes catégories pour mieux nous exploiter. Mais l'oppression qu'on subit est d'abord et avant tout une question de classe sociale. La lutte pour l'indépendance est une lutte contre l'oppression et contre la dépendance à tous les niveaux. L'indépendance, c'est pas une histoire d'anglais et de français, c'est des opprimées qui veulent se décrasser de l'oppression qu'elles subissent à tous les niveaux.
Contrairement à ce que prétendent les fédéralistes, l'indépendance n'est pas un projet nationaliste, elle est plutôt internationaliste. Nous ne sommes en rien centrés sur la nation, grande, forte et conquérante. Nous ne voulons pas être une nation qui domine d'une mer à l'autre, à l'image de l'Empire romain, du Troisième Reich ou du Commonwealth. Nous ne voulons que l'affranchissement du peuple québécois comme celui de tous les peuples du monde. Nous sommes plus que solidaires des luttes de libération nationale des autres peuples. Leur lutte est la nôtre. La meilleure façon de lutter pour la libération des autres peuples opprimés, c'est de lutter là où nous avons les pieds, car nous luttons toutes contre le même oppresseur, le capitalisme international sous toutes ses manifestations, qu'il prenne la forme d'un conglomérat ou d'un Québec Inc. C'est pourquoi nous ne ferons pas faux bond aux Corses, Basques, Bretons, Kanaks, sous prétexte que la France est un appui potentiel. Elle n'est en fait qu'un empire comme un autre. La lutte des Innus, Cris, Inuits Hurons-Wendat, Attikameks, Algonquiens, Mohawks, Abénakis, Mic-macs, Naskapis, Malécites, ainsi que celle de tous les peuples opprimés par l'empire canadian, sont d'autant plus liées a la nôtre. Nous devons nous unir pour démanteler le fédéralisme canadian et. son emprise sur nous tous.


Si le Québec est occupé par le Canada, c'est parce que cet empire, comme tous les autres du monde, soumet peuples et territoires afin de servir le système politique et économique en place et ceux qui en profitent. Nous vivons dans un système à la merci du capital qui se crée par l'exploitation des travailleuses et des travailleurs et par le vol systématique de nos richesses naturelles.
Le projet indépendantiste en est un qui combat ce vol et cette exploitation. Pour ce faire, il faut combattre non seulement le pouvoir fédéral mais aussi leurs valets du Quebecers Party qui contribuent avec force à l'oppression nationale en donnant nos forêt, notre force de travail et nos services publiques à l'entreprise privée, créant ainsi des conditions précaires pour celles et ceux qui travaillent encore en plus de consolider l'occupation canadian et capitaliste de
notre territoire.
Bien que l'Indépendance est une question de classe, i1 ne faut pas nier que la bourgeoisie capitaliste s'est servie de la langue et de l'ethnie pour discriminer en donnant l'accès aux finances et aux palais de Westmount à certains, et le B.S., les taudis de l'est et les jobs d'ouvriers dans les usines, à d'autres.
Ce que nous vivons au Québec est la même chose que vivent les autres peuples opprimés. Toutes nos luttes sont contre le même ennemi, le capitalisme international et tout ce qui en découle. Pour une question d'efficacité nous devons lutter là où nous avons les pieds. Par son anti-colonialisme et son anti-capitalisme, notre lutte indépendantiste est nécessairement socialiste. L'Indépendance du Québec est le pas que nous pouvons faire pour la libération des travailleuses et des travailleurs du monde. Pour y arriver, une véritable révolution s'impose.

-------------------------

Aussi, je veux souligner que pour moi, le PQ est un parti bourgeois. C'est pour ça que j'appuis à 100 % la venu d'un nouveau parti. http://www.partiindependantiste.org/

Petite lecture que je vous conseille. << Le Québec, une nation opprimé >> de François Moreau, socialiste et professeur à l'université d'Ottawa décèdé.
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Messagede Sum qui sum le Mer Aoû 08, 2007 5:40 pm

Polum pum pum pa la lum ! Polum pum pum pa la lum ! Polum pum pum! Polum pum pum ! Polum pum pum pa la lum !

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Messagede Etienne S le Ven Aoû 10, 2007 12:23 pm

Le problème avec le nationalisme se trouve principalement dans son objectif d'hégémonie d'une culture nationale sur un territoire donné, soit la création d'un État-nation. Peut-être se trouvent-il surtout dans sa nécessaire perstitance post-indépendance ?

D'un côté, il est difficile de s'opposer à l'émancipation et l'autodétermination d'une collectivité qui désire prendre en main les leviers de son "vivre ensemble" sans tombé dans un discours paternaliste, impérialiste voire raciste. Mais une fois cette indépendance acquise, le nationalisme ne devient-il pas automatiquement du chauvinisme, voire un outil de l'impérialisme?

Les nationlismes français et états-uniens sont-il bien différents des nationalismes québécois et palestiniens? Ne partagent-ils pas les mêmes bases ? Et si c'est le cas, peut-on se considérer nationaliste jusqu'à la création d'un État-nation et être anti-nationaliste (sur ce territoire) le lendemain ?

Si vous avez des réflexions à ce sujet, éclairez-moi svp...
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Messagede Frankie_Boy le Sam Aoû 11, 2007 2:04 am

"une communauté ethnique de descendance européenne"

Wow! Donc les brésilien-nne-s "naturalisé-e-s" ne sont pas, pour toi, des québécois-e-s?

Ton nationalisme est basé sur du racisme.



Sinon j'appuye a 100% les dires de Miawe et de Etienne S.
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Messagede Rose le Sam Aoû 11, 2007 4:32 pm

Wow! Donc les brésilien-nne-s "naturalisé-e-s" ne sont pas, pour toi, des québécois-e-s?

Ton nationalisme est basé sur du racisme


C'est vrai que la majorité des québecois a l'impression (a tort ou a raison) de tirer ses racines d'avantage de l'europe que de l'Asie ou l'afrique.

"une communauté ethnique de descendance européenne"


Je crois qu'il faut le voir dans le sens large du terme...
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Messagede Etienne S le Dim Aoû 12, 2007 4:28 pm

Rose a écrit:
"une communauté ethnique de descendance européenne"


Je crois qu'il faut le voir dans le sens large du terme...


Le sens large du terme dans le sens de ne pas le dire si ce n'est pas ce qu'on veut dire, ou sinon d'assumer ce qu'on dit ?
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Messagede Rose le Dim Aoû 12, 2007 7:47 pm

Dans le sens de ne pas chercher a détruire un argument simplement parce qu'il aurait etre plus complet, l'auteur ayant simplement chercher a résumer son idée...

Dans le sens que si il faut apporter l'ensemble des nuances possibles a chaque affirmation, on est pas sorti du bois :lol:
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Messagede Etienne S le Dim Aoû 12, 2007 8:39 pm

Il ne s'agit aucunement d'un argument, mais de sa définition de nation, dans laquelle fait partie l'élément (mais non le moindre) "communauté ethnique de descendance européenne".

Or, le débat porte depuis le début sur les tendances racistes d'une certaine organisation indépendantiste, et la tendance ethniciste et nationaliste de cet indépendantisme est justement ce qui est le principal élément sur lesquels on ne s'entend pas.

Je ne crois pas que "communauté ethnique de descendance européenne" puisse être pris pour autre chose que pour ce qu'il est. Et jusqu'à maintenant, je crois que Sum qui sum assume très bien la définition qu'il a exprimée.


Maintenant, pour ce qui est de la position de Jean-Philippe et de Blackguard, il est vrai que nationalisme et indépendantisme ne sont pas des synonymes. Il est aussi vrai qu'une révolution doive se faire sur un territoire de référence. Toutefois, je doute que la réponse à l'impérialisme se doive d'être nationale.

Je crois que de se servir de référents nationaux dans l’élaboration du discours révolutionnaire entraîne nécessairement des contradictions fondamentales dans le camp révolutionnaire. D'un côté on se servira de la cause nationale pour des fins révolutionnaires de gauche, de l'autre on se servira de la cause prolétarienne pour des fins révolutionnaires nationalistes.

D'un point de vue pragmatique, je comprends très bien la stratégie. D'un point de vue idéologique, je le comprends beaucoup moins.
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Messagede Le gros Réal le Lun Aoû 13, 2007 2:21 pm

La culture, les us et coutumes trouvent leur origines dans les pratiques d'individus en chair en et en os. De regroupements d'individus ayant partagé un territoire et ayant vécu ensemble lors d'une période donnée. Bon. La langue française ne s'est pas développée en Australie, il me semble. Les ancêtres de la majorité des Québécois ne sont pas asiatiques, à ce que je sache. Il y a là une culture spécifique, en 2007, qui est le fait d'un peuple qui descend majoritairement d'ancêtres européens, avec us, coutumes, traditions, cultures qui vont avec. Donc bref, une « communauté ethnique de descendance européenne ». Ça ne veut pas dire que le Québec est fermé à tous ceux qui n'entreraient pas dans cette définition. Mais ça veut dire qu'on ne peut pas réduire la « québécité » au fait d'habiter sur le territoire du Québec. Il y a aussi une culture qui s'est forgée avec le temps.
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Messagede Etienne S le Lun Aoû 13, 2007 3:08 pm

Le gros Réal a écrit:La culture, les us et coutumes trouvent leur origines dans les pratiques d'individus en chair en et en os. De regroupements d'individus ayant partagé un territoire et ayant vécu ensemble lors d'une période donnée. Bon. La langue française ne s'est pas développée en Australie, il me semble. Les ancêtres de la majorité des Québécois ne sont pas asiatiques, à ce que je sache. Il y a là une culture spécifique, en 2007, qui est le fait d'un peuple qui descend majoritairement d'ancêtres européens, avec us, coutumes, traditions, cultures qui vont avec. Donc bref, une « communauté ethnique de descendance européenne ». Ça ne veut pas dire que le Québec est fermé à tous ceux qui n'entreraient pas dans cette définition. Mais ça veut dire qu'on ne peut pas réduire la « québécité » au fait d'habiter sur le territoire du Québec. Il y a aussi une culture qui s'est forgée avec le temps.


J'ai très bien compris ce à quoi « communauté ethnique de descendance européenne » référait... je répondais justement à Rose qui tentait de dénaturer un propos qui n'était pas le sien.
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