John Robson, historien (j'ai honte) et analyste politique*:
"Il est impossible de modifier le désir des gens. Le désir ne change pas. Les gens veulent ce qu'ils veulent."
"Toutes les lois économiques sont infaillibles."
"Le salaire minimum supprime les occasions de travailler. Les gouvernements le savent, et c'est pourquoi ils n'augmentent pas le salaire minimum à 50$ de l'heure."
*Ses citations sont traduites.
De Marc Meunier, avocat et un des fondateurs de l'IEDM, lors d'une discussion en petits groupes:
"Le gouvernement croit qu'on doit gérer la vie privée des gens. Il veut nous tyranniser et tout prévoir dans nos vies. Ce courant philosophique, largement répandu, je l'appelle l'illusion planiste."
Juste après que quelqu'un aie donné des exemples des saloperies faites par les entreprises:
"Vous imaginez des complots partout. Que les entreprises veulent nous cacher des choses, c'est seulement une rumeur."
"Les entreprises s'autoréglementent toutes seules. Pas besoin de contrôle gouvernemental de la qualité ou de la sécurité."
Sur l'information à la consommation, par Martin Masse, directeur des publications:
"Les gens n'ont qu'à s'informer eux-mêmes."
"Les groupes écologistes qui se font poursuivre pour diffamation l'ont bien mérité."
Conférence du même urluberlu sur les bienfaits de l'automobile:
"Certains groupes prétendent que les automobiles sont méchantes et que l'étalement urbain les empêchent de cultiver leurs carottes. Ils veulent concentrer les habitants dans le centre-ville et réduire le nombre d'automobiles. Ils croient que les transports en commun sont une alternative."
"Les élites bien-pensentes disent que les banlieues sont laides, et qu'il faut qu'elles meurent pour ça."
"Si vous voulez investir dans les transports en commun, vos impôts vont augmenter de 50%. [...] Moi, je ne veux pas que mon niveau de vie baisse de 50%."
"Les transports en commun, c'est pas une alternative. C'est trop long. [...] On va s'appauvrir en réduisant le nombre de voitures." (Après toutes les stupidités avancées par cet homme, deux ou trois personnes ne cessaient de crier: "Il a raison!")
Jean-Luc Migué,
Senior Fellow (dixit: vieux corrompu) à l'Institut Frazer, dans la discussion en petits groupe qui suivit:
"Il n'y a plus de pollution au Canada."
Après avoir épuisé tous ses arguments:
"Il faut se résigner. Les choses ne se passent pas toujours comme on veut."
Michel Kelly-Gagnon:
"Les Québécois doivent retrouver leur esprit de coureurs des bois."
"Nous [les entrepreneurs] sommes des rebelles."
Suite à la question d'un jeune homme, il laisse aussi entendre que la
big business est en effet le plus persécuté des groupes.