TRANSPORTS EN COMMUN À MONTRÉAL
http://www.cyberpresse.ca/article/20061 ... 6349146891
La CAM disparaîtra en 2008
Ariane Lacoursière
La Presse
La carte autobus-métro (CAM) disparaîtra bientôt du réseau de transport en commun montréalais. Dès 2008, les usagers pourraient devoir payer en fonction du nombre de stations de métro qu’ils parcourent ou encore du nombre de «zones» de transport qu’ils traversent.
Cette modification majeure du mode de paiement des voyageurs sera rendue possible grâce aux cartes à puce, que l’on pourra utiliser dans l’ensemble du réseau montréalais. La Société de transport de Montréal (STM) travaille déjà à leur instauration, qui devrait être achevée d’ici 18 mois.
Un peu avant cette échéance, le président de la STM, Claude Trudel, prévoit étudier de nouvelles possibilités de paiement pour les usagers. Même si les pourparlers ne sont pas encore commencés, M. Trudel a accepté de présenter quelques-unes des options qui seront considérées.
1. Payer pour chaque station de métro
La première possibilité serait de faire payer les usagers du métro pour le nombre exact de stations qu’ils franchissent. En s’engouffrant dans le métro, les citoyens passeraient leur carte à puce dans un lecteur. En sortant, ils repasseraient leur carte dans un autre lecteur pour connaître le coût de leur voyage, qui serait déduit automatiquement de leur carte. « Quelqu’un qui voyagerait d’un bout à l’autre du réseau paierait donc plus cher que quelqu’un qui n’embarquerait que pour une ou deux stations », dit M. Trudel. À Washington, le métro fonctionne selon ce principe d’ «utilisateur-payeur» depuis quelques années, avec succès.
2. Diviser le réseau en zones
Un peu dans la même veine, la STM pourrait diviser l’ensemble de son réseau en «zones de transport». Tout déplacement dans la zone du centre-ville coûterait un certain prix. Circuler dans la deuxième zone, un peu plus éloignée du centre-ville, coûterait plus cher. Et ainsi de suite jusqu’à la limite du territoire de la STM. «Le réseau des trains de banlieue fonctionne déjà comme ça», explique M. Trudel.