Que nous rappelle le Premier Mai, journée des travailleuses et des travailleurs?
• L’exploitation internationale toujours en place dans les usines en Chine, en Irak, en Inde, aux Philippines;
• Le privatisation des services publics : de l’état bourgeois aux entreprises capitalistes;
• La pauvreté qui sans cesse augmente, maintenue pour les intérêts d’une minorité aisée qu’on nous présente comme majoritaire;
• Les conditions de travail intolérables imposées par les lois du marché à grands coups de chantage et de délocalisations;
• La perpétuation des inégalités sociales par l’État et ses collaborateurs, l’entreprise et les syndicats;
Absolument rien
Sinon le fait que les centrales syndicales tentent misérablement de se justifier en nous proposant de participer à leur traditionnelle marche. En brandissant le spectre des luttes passées pour satisfaire la mémoire collective on tente de camoufler cette époque révolue. Avec leur présence dans les hautes sphères financières et décisionnelles, oubliant leur rôle social, avec leur copinage avec le pouvoir étatique et patronal, c’en est bien fini.
Parce que nous refusons cette mascarade, nous ne viendrons pas grossir les rangs d’un rassemblement dans l’espoir d’y amener un discours différent. Est-ce qu’un drapeau ou un tract peuvent enrailler les rouages de la machine syndicale? Elle est bien trop occupée à endormir ses membres et à s’asseoir sur ses privilèges pour s’activer dans les luttes.
Nous ne participerons pas à leur fête!
Rendez-vous au métro Jean-Talon à 12h12
Sortie Tour Jean-Talon
contact: premier_mai_libertaire@hotmail.com